Rousson (Gard)

commune française du département du Gard

Rousson est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Rousson
Rousson (Gard)
Blason de Rousson
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Ghislain Chassary
2020-2026
Code postal 30340
Code commune 30223
Démographie
Population
municipale
4 359 hab. (2021 en évolution de +8,06 % par rapport à 2015)
Densité 134 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 10′ 47″ nord, 4° 09′ 03″ est
Altitude Min. 136 m
Max. 535 m
Superficie 32,57 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Alès
(banlieue)
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rousson
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Rousson
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Rousson
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Rousson
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Rousson

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Auzon, l'Avène, l'Arias, le ruisseau de Grave Longue et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (la « vallée de l'Avène ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Rousson est une commune urbaine qui compte 4 359 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Roussonnais ou Roussonnaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Martin, inscrite en 1963, et le château, inscrit en 1972.

Géographie

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Essentiellement rurale jusque dans les années 1970, la commune est devenue au fil du temps une banlieue résidentielle du nord de l'agglomération d'Alès. L'habitat, principalement pavillonnaire, est caractérisé par un important mitage urbain sur la moitié est du territoire communal, alors que la partie ouest est principalement occupée de forêts et de garrigues. L'habitat demeure très dispersé le long de la RD904, importante route reliant Alès à Aubenas via Saint-Ambroix jusqu'au hameau de Pont-d'Avène.

La commune se trouve donc à 6 km d'Alès et 10 km de Saint-Ambroix.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 063 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salindres à 1 km à vol d'oiseau[3], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

Un espace protégé est présent sur la commune : la « vallée de l'Avène », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 315,5 ha[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[10] : la « montagne du Rouvergue et vallée de l'Avène » (1 329 ha), couvrant 4 communes du département[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Rousson est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,7 %), zones urbanisées (9,1 %), prairies (7,5 %), terres arables (5,6 %), eaux continentales[Note 5] (1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Rousson est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel, et à un risque particulier : le risque de radon[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[15], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[16],[17]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1993, 1995, 1997, 1998, 2002, 2008, 2014 et 2015[18],[13].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rousson.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 686 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1665 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012, 2016, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983[13].

Risques technologiques

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La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[22].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Rousson est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[24].

Histoire

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Fief des Rochemore d'Aigremont puis des Agulhac de Beaumefort. Louis XIII et Richelieu, venus signer la paix d'Alès, dormirent au château en 1629.

Politique et administration

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Rattachements administratifs

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Rattachements électoraux

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Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Gard.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1902 1908 Jules de Seynes[25] Conservateur  
1919 1925 ou au-delà Étienne de Seynes Bloc national Député (1919-1924)
         
1969 mars 1989 Robert Vessière PCF  
mars 1989 mars 2014 Jean-Claude Bertrand PCF  
mars 2014 En cours
(au 19 août 2020)
Ghislain Chassary PCF Fonctionnaire, président de la
CC Vivre en Cévennes (2014-2017)
Conseiller départemental du Canton de Rousson depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

En 2021, la commune comptait 4 359 habitants[Note 6], en évolution de +8,06 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6707868139311 1241 2251 2501 3411 354
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4181 2421 2181 3131 3891 3801 5031 4431 383
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3561 3181 4441 4191 3951 3441 2141 2571 225
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 2321 3891 7192 2713 1643 0193 3353 3963 747
2015 2020 2021 - - - - - -
4 0344 3254 359------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Environnement

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Le barrage des boues rouges est une décharge industrielle, installée dans un thalweg comblé de boues rouges industrielles (issues de l'ancienne usine Pechiney de Salindres, aujourd'hui désaffectée)[30].

Ces boues et déchets sont maintenus derrière un mur de 60 m de haut (plus haut que celui qui a cédé en Hongrie provoquant la catastrophe de l'usine d'aluminium d'Ajka (Hongrie). Ce barrage est en 2010 sous la responsabilité du groupe chimique Rhodia[30].

Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 657 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 4 064 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 660 [I 6] (20 020  dans le département[I 7]). 46 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (43,9 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 9,7 % 9,8 % 9,2 %
Département[I 9] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 479 personnes, parmi lesquelles on compte 74,6 % d'actifs (65,5 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 25,4 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 407 emplois en 2018, contre 467 en 2013 et 438 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 638, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,4 %[I 12].

Sur ces 1 638 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 213 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 93,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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225 établissements[Note 10] sont implantés à Rousson au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 225 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
22 9,8 % (7,9 %)
Construction 55 24,4 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
61 27,1 % (30 %)
Information et communication 1 0,4 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 6 2,7 % (3 %)
Activités immobilières 4 1,8 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
25 11,1 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
28 12,4 % (13,5 %)
Autres activités de services 23 10,2 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,1 % du nombre total d'établissements de la commune (61 sur les 225 entreprises implantées à Rousson), contre 30 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[31] :

  • Garnier Et Raffier, production d'électricité (1 363 k€)
  • Sodatex, affrètement et organisation des transports (435 k€)
  • Locarene, activités de soutien au spectacle vivant (110 k€)
  • Mas Mignon, activités des sièges sociaux (35 k€)
  • Le Mas De Louise, hébergement touristique et autre hébergement de courte durée (14 k€)

Depuis 2009, la ville fait des efforts pour se doter d'un cœur de village propice aux commerces. Elle accueille également une start-up, Délys, spécialisée dans l'analyse de données et la vente de repas en ligne.

Agriculture

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La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 48 26 20 20
SAU[Note 13] (ha) 862 1 466 1 280 1 070

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 48 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 26 en 2000 puis à 20 en 2010[34] et enfin à 20 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[35],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 862 ha en 1988 à 1 070 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 18 à 54 ha[34].

Culture locale et patrimoine

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Église Saint-Martin de Rousson du XIIeme et XVIIeme (extensions absides)

Lieux et monuments

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Le château de Rousson fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1972[36].

  • Site du Castellas, vue panoramique des Cévennes au mont Ventoux et par temps clair le mont Blanc.
  • Le Préhistorama.
  • Église Saint-Martin de Rousson. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1963[37].
  • Rives de l'Avène et de l'Auzonnet.
  • Bois de Segoussac.
  • La Pierre Rouge, encastrée dans le mur d'une maison, est un simple bloc de calcaire teinté d'oxyde de fer, mais elle a donné lieu à des légendes (météorite, pouvoirs magiques...)

Les jardins ethno-botaniques de la Gardie se situent dans les prés de Landas. Un doublon des vergers mémoires du Sénat se trouve sur ce site.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
D'hermine à la fasce losangée d'or et d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine d'Alès, il y a une ville-centre et 21 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 d'Alès », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Rousson ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Alès », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Rousson » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Rousson » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Rousson » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Rousson » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources

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