René Panhard
René Panhard, né Louis François René Panhard le à Paris et mort le à La Bourboule (Puy-de-Dôme), est un ingénieur en mécanique français, cofondateur de l'industrie automobile Panhard en 1889.
Maire de Thiais | |
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Maire de Thiais | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 67 ans) La Bourboule |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Louis François René Panhard |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Famille |
Panhard |
Conjoint |
Marie-Elisabeth de Longueil |
Enfant |
Sport |
Course automobile (en) |
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Distinctions |
Biographie
modifierRené Panhard naît le au 22 rue Bergère dans le 9e arrondissement de Paris. Deux ans plus tard, le , naît son frère unique, Napoléon Panhard, qui est le père de Paul Panhard. Après de brillantes études d'ingénieur au collège Sainte-Barbe puis à l'École centrale Paris (promotion 1864), René complète sa formation chez Périn, fabrique de roues et de machine à bois qui devient rapidement après association la maison « Perin-Panhard ».
En 1878, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Il est membre du jury à l'Exposition universelle de 1878.
En 1889 après la disparition de Jean-Louis Périn, René Panhard s'associe avec Émile Levassor (un ami de promotion) et Édouard Sarazin (qui meurt cette même année) pour s'agrandir avenue d'Ivry dans le 13e arrondissement de Paris, acquérir les licences de fabrication de moteur à combustion interne de Gottlieb Daimler pour la France et fonder la firme automobile Panhard & Levassor. Il est membre du jury à l'Exposition universelle de 1889.
En 1891, Panhard & Levassor conçoivent et produisent une première automobile à moteur Daimler, bicylindre en V. Panhard s'engage alors dans de nombreuses courses et remporte entre autres la Paris-Rouen de 1894, la première grande course automobile au monde, Paris-Bordeaux-Paris en 1895 et le Tour de France automobile de 1899. Les voitures Panhard dominèrent, partout, la course automobile jusqu'en 1900.
En 1897, Émile Levassor meurt des suites d'un accident de course, ce dont René Panhard ne se remit jamais réellement. René s'associe alors avec son fils, Hippolyte, pour poursuivre l'aventure industrielle.
Au début des années 1900, Panhard présente une large gamme de voitures de luxe.
En 1904, il obtient un grand prix à l'Exposition de Saint-Louis.
René Panhard eut pour neveu : Paul Panhard longtemps président de la Fédération française des constructeurs d'automobiles ; celui-ci, eut également un fils, Jean Panhard (décédé le ), tous deux dirigèrent la firme.
En 1906, il est promu officier de la Légion d'honneur[1]. Il est également chevalier du mérite agricole.
Il demeure rue Royale à Paris.
René Panhard disparaît à La Bourboule où il était en cure le . Il fut longtemps maire de Thiais[2].
Décorations
modifier- Officier de la Légion d'honneur par décret du
- Chevalier de l'ordre du Mérite agricole
Hommage
modifier- Quai Panhard-et-Levassor (Paris)
Notes et références
modifier- « Cote LH/2042/39 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Éléments historiques », sur ville-thiais.fr
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Biographie de René Panhard
- Les Doyennes de Panhard & Levassor Page consacré à René Panhard