Castelnaudary
Castelnaudary Écouter (Castèlnau d'Arri en occitan local) est une commune française, située dans le Nord-Ouest du département de l'Aude en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie de l'ancienne province Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, le ruisseau de Glandes, le ruisseau de l'Argentouire, le ruisseau de Tréboul, le ruisseau de Fendeille, le ruisseau de Laval Basse et par deux autres cours d'eau.
Castelnaudary est une commune urbaine qui compte 12 448 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Castelnaudary et fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary. Ses habitants sont appelés les Chauriens ou Chauriennes.
La ville est connue pour son cassoulet, dont elle se proclame la capitale mondiale, et qui est célébré chaque année en août depuis 2000.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCastelnaudary est située entre Toulouse et Carcassonne en plein cœur du Lauragais, dont elle était la capitale avant la création des départements en 1790. Elle se trouve dans la plaine du Lauragais avec au nord les contreforts de la montagne Noire et au sud les collines de la Piège qui précèdent les contreforts des Pyrénées. Castelnaudary est au cœur du sillon Lauragais dans sa partie la plus large (environ 8 km)[1]. À l'ouest, le sillon se prolonge vers Toulouse et se referme au niveau du seuil de Naurouze. À l'est, il se referme progressivement jusqu'à Carcassonne. C'est aussi la plus grosse commune du Lauragais et elle en est aujourd'hui la capitale après que Laurac a détenu ce statut jusqu'au XIVe siècle.
Castelnaudary est aussi au centre de l'aire d'attraction de Castelnaudary et l'unité urbaine de Castelnaudary.
Communes limitrophes
modifierCastelnaudary est limitrophe de onze autres communes. Les communes limitrophes sont Fendeille, Issel, Mas-Saintes-Puelles, Mireval-Lauragais, Peyrens, Ricaud, Saint-Martin-Lalande, Saint-Papoul, Souilhanels, Souilhe et Villeneuve-la-Comptal.
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 47 km2, ce qui en fait une commune relativement grande comparée aux autres communes de l'Aude. Son altitude varie de 145 à 215 mètres[3].
Castelnaudary se situe dans le sillon de la très fertile plaine du Lauragais. Le sol est constitué de molasse dite « de Castelnaudary ».
Castelnaudary se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[4].
Voies de communication et transport
modifierCastelnaudary est située sur un axe Bordeaux - Narbonne. La commune est accessible par l'autoroute A61 sortie 21 et par la route nationale 113 reliant Toulouse à Narbonne et à Nîmes et en parallèle la départementale 33 qui rejoint Bram et Carcassonne. La route départementale 624 permet d'accéder au nord-ouest à Albi en passant par Revel puis par Castres. Au nord-ouest, la route départementale 103 rejoint Saissac puis Mazamet par la route départementale 118. Au sud, la route départementale 6 rejoint Mirepoix puis Foix par la route départementale 119 en Ariège. Enfin, la route départementale 623 permet d'accéder à Limoux dans le département de l'Aude. Le réseau routier autour de Castelnaudary est principalement concentré dans le sillon Lauragais avec l'autoroute A61 et la route nationale 113. Ces deux axes sont fortement empruntés pour des trajets domicile - travail. En effet, de nombreux habitants de Castelnaudary et de la région lauragaise travaillent à Toulouse augmentant un flux domicile-travail entre Castelnaudary et Toulouse en pleine croissance[5]. Cet axe est aussi emprunté en période de vacances pour de longs trajets. Mais ce flux transite essentiellement par l'autoroute. Les axes secondaires vers le nord et le sud sont moins empruntés car ils mènent vers des régions rurales en déclin[5].
Par le rail, la gare de Castelnaudary reçoit les trains (TGV, Téoz et TER) de la ligne Toulouse - Narbonne - Perpignan/Montpellier. Il existe aussi des liaisons directes de jour et de nuit Paris-Austerlitz - Castelnaudary, par Téoz ou Lunéa.
Par avion : soit l'aéroport Toulouse-Blagnac soit l'aéroport de Carcassonne Salvaza et l'aérodrome de Montagne Noire pour l'aviation légère.
Hydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[6], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[7]. Elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, le ruisseau de Glandes, le ruisseau de l'Argentouire, le ruisseau de Tréboul, le ruisseau de Fendeille, le ruisseau de Laval Basse, la Crusole et la Goutine, qui constituent un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[9].
Le Fresquel, d'une longueur totale de 63 km, prend sa source dans la commune de Baraigne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Carcassonne, après avoir traversé 22 communes[10].
Le ruisseau de Glandes, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Labécède-Lauragais et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[11].
Le ruisseau de l'Argentouire, d'une longueur totale de 16,3 km, prend sa source dans la commune des Brunels et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel à Saint-Papoul, après avoir traversé 5 communes[12].
Le ruisseau de Tréboul, d'une longueur totale de 22,5 km, prend sa source dans la commune de Mas-Saintes-Puelles et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel à Villepinte, après avoir traversé 7 communes[13].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 699 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 707,4 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,3 | 3,3 | 5,4 | 7,6 | 11,2 | 14,8 | 16,7 | 16,8 | 13,8 | 11,1 | 6,6 | 4 | 9,6 |
Température moyenne (°C) | 6,4 | 7,1 | 10,1 | 12,5 | 16,2 | 20,2 | 22,5 | 22,7 | 19,2 | 15,4 | 10 | 7,2 | 14,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,6 | 11 | 14,7 | 17,5 | 21,1 | 25,7 | 28,4 | 28,6 | 24,6 | 19,6 | 13,4 | 10,3 | 18,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,6 16.01.1985 |
−16,4 16.02.1956 |
−9,4 01.03.05 |
−4 13.04.1958 |
−1 01.05.1960 |
4,6 17.06.1978 |
7 17.07.1973 |
6 31.08.1964 |
3 29.09.1972 |
−2,2 25.10.1991 |
−7,6 22.11.1998 |
−12 28.12.1962 |
−16,4 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 16.01.1955 |
23,9 27.02.19 |
27,7 21.03.1990 |
30,5 09.04.11 |
33,8 30.05.01 |
39,9 17.06.22 |
40 06.07.1982 |
42,7 23.08.23 |
35,6 08.09.1966 |
32,8 10.10.23 |
25,4 02.11.1970 |
22,8 18.12.1989 |
42,7 2023 |
Précipitations (mm) | 66,6 | 47,3 | 54,6 | 77,5 | 78,4 | 61 | 37,9 | 47,9 | 51,2 | 59,9 | 67,2 | 57,9 | 707,4 |
Toponymie
modifierAttestée sous les formes latines Castellum novum quod cognominatur Arri en 1118, Castrum novum Darri en 1274[réf. nécessaire].
Dans le nom de cette ville l'on trouve une contraction de mots d'origines occitane et basque. D’un côté, castelnau est lié à l'occitan castèlnòu c’est-à-dire « château nouveau » ou plus littéralement « château neuf », le d qui suit est encore occitan (c'est une apocope de la préposition de) et finalement ary est le mot basque (h)arri signifiant pierre. Ainsi, sous Castelnaudary se cache « nouveau château de pierre » ou plus probablement « château neuf du rocher »[réf. nécessaire].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Castelnaudary est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Castelnaudary, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[20],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary, dont elle est la commune-centre[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), zones urbanisées (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), cultures permanentes (1 %), prairies (0,6 %), forêts (0,6 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Logement
modifierCastelnaudary comptait 5 044 logements en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 5,7 % des résidences principales étaient postérieure à 1990. A contrario, les constructions antérieures à 1949 représentaient 38,1 % du parc.
88,5 % des logements sont des résidences principales, réparties à 66,3 % en maisons individuelles et à 33,7 % en appartements (respectivement 59,1 % et 40,9 % dans la région). La ville possède donc une majorité de logements individuels contrairement au reste de la région qui est plus équilibré[24],[25]. 47,9 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 47,4 % qui ne sont que locataires (respectivement 56,8 % et 37,6 % dans la région)[26],[27].
Avec 596 logements HLM soit 13,3 % du parc en 1999 (10 % dans la région), la ville ne respecte pas les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était assez important en 1999 avec 8,9 % du parc contre seulement 7,7 % dans la région[24].
En 2014-2015 26 logements ont été construits à la nouvelle résidence les vallons des griffouls.
La plupart des habitations possèdent 4 pièces (61,1 %), ou 3 pièces (21,7 %), puis 2 pièces (12 %). Les petits logements sont très peu nombreux (studios : 5,2 %). La ville possède par conséquent des logements de taille importante signe d'un territoire facile d'accès et permettant de réaliser de grandes constructions de type pavillonnaire. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 85,2 % ont le chauffage central et 55,1 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 76,5 % et 61,7 % pour la région)[24].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Castelnaudary est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de l'Argentouire, le Fresquel, le ruisseau de Glandes, le canal du Midi et le ruisseau de Tréboul. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1998, 2000, 2009, 2011 et 2018[30],[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 663 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3663 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].
Risques technologiques
modifierLa commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[32].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].
Histoire
modifierAntiquité
modifierSimple mutatio sur la voie romaine qui reliait Narbo (Narbonne) à Tolosa (Toulouse), Castelnaudary se nommait alors Sostomagus et était peuplée par les Volques Tectosages. En 333, l'anonyme de Bordeaux, en route vers Jérusalem, y passa et nota sur son itinéraire : mutatio Sostomago.
Moyen Âge
modifierAu tout début l'on trouve un château, le château neuf d’Arius ou Castellum Novum Arri, dont la première mention officielle remonte à 1103.
Lors de la croisade des Albigeois, Simon IV de Montfort, chef des croisés, y est assiégé (siège de Castelnaudary) par les comtes de Toulouse et de Foix en 1211 ; l'issue fut l'abandon du siège par les comtes de Toulouse et de Foix.
Le , en pleine guerre de Cent Ans, la ville est mise à sac par les hordes du Prince Noir, qui, parties de Bordeaux, ravagent la Gascogne, puis le Lauragais, jusqu'à Narbonne, évitant soigneusement les places les mieux défendues. La ville est pillée, détruite, et les habitants massacrés.
En , le roi Louis XI (1423-1483) confirme, par lettres patentes, les privilèges de la ville octroyés par ses prédécesseurs, de sorte qu'elle s'accroisse[34].
Période moderne
modifierLa bataille de Castelnaudary
modifierC'est devant Castelnaudary qu'a lieu la rencontre décisive entre les troupes royalistes du maréchal de Schomberg et les troupes de Gaston d'Orléans, frère du roi, et du duc de Montmorency, gouverneur du Languedoc, le . Les deux ducs avaient conspiré avec Marie de Médicis, mère de Louis XIII contre le cardinal de Richelieu. Capturé dès le début de la bataille, Montmorency est condamné à mort et décapité à Toulouse le [35]
L'armée du maréchal de Schomberg ne consistait qu'en 1 000 ou 1 200 cavaliers et 1 000 hommes de pied, soit à peine la moitié de l'armée de Monsieur, qui avait aussi trois canons. Elle se rangea dans une grande pièce de terre labourée, nommée la Fite, environnée de larges fossés et de chemins creux, entre Castelnaudary d’un côté, et l'armée de Monsieur de l'autre. Il mit sa cavalerie au centre, et son infanterie sur les deux ailes. Les deux armées, séparées par le Fresquel, étant en présence à un quart de lieue de Castelnaudary.
Le duc de Montmorency passe le Fresquel sur le pont de brique, à la tête de l'avant-garde, avec 200 cavaliers et le régiment d'infanterie de Languedoc.
L'infanterie des deux armées escarmouche d'abord chacune de son poste avec beaucoup de vivacité pendant une demi-heure.
La cavalerie royale, sous les ordres du marquis de Brézé, s'avance alors pour attaquer celle de Monsieur par la droite et par la gauche ; mais elle trouve de si grands fossés et une telle résistance, qu'il ne lui est pas possible de passer.
Le duc de Montmorency décide alors, de façon tout à fait téméraire, de charger la cavalerie royale de sa gauche, en dépit d'un fossé large de trois à quatre toises, et sans appuis préalables de l'artillerie. À la tête d'un escadron de 100 cavaliers, il s'avance jusqu'à vingt-cinq ou trente pas du camp royaliste mais essuie une si rude décharge de mousqueterie que ceux qui ne sont pas tués (une douzaine) ou mis hors de combat prennent la fuite. Le duc pousse son cheval, franchit le fossé, suivi seulement de six autres cavaliers n'ayant pas voulu l'abandonner, renverse tout ce qui se présente et perce jusqu'au septième rang, à travers une grêle de coups de mousquet. Il est atteint de 17 blessures et son cheval tombe enfin raide mort et l'entraîne avec lui. Trois des autres cavaliers sont tués et trois autres blessés et faits prisonniers.
La compagnie des gens-d'armes du duc de Montmorency ne put franchir le fossé et les tirs de l'infanterie royale pour aller à son secours. Le régiment de cavalerie du marquis de Trichasteau, à la droite de l’avant-garde, voulut alors marcher, mais La Ferté-Imbault, maréchal de camp, s'y opposa, n’ayant pas l’ordre de Monsieur.
Après la capture du duc de Montmorency, La Ferté-Imbault sollicite les gendarmes de Monsieur d’aller au combat mais l’épouvante est trop grande et il n’y a pas moyen de les y faire résoudre. On ne voit de tous côtés que des compagnies toutes entières à se sauver à course de cheval. La fin du combat de Castelnaudary ne dura guère plus d’une demi heure, et il n'y eut qu’une partie de l’avant-garde de l'armée de Monsieur qui combattit, tout le reste demeura dans l’inaction. La Ferté-Imbault organise alors la retraite du duc d'Orléans.
Le canal du Midi
modifierDeux dates importantes : commission du canal du Midi en et construction de l'île de la Cybèle en 1754.
Sur la demande des habitants de la ville, Pierre-Paul Riquet, concepteur du canal du Midi (alors canal royal du Languedoc), et François Andréossy, géomètre expert, ont fait de Castelnaudary le cœur technologique de cet ouvrage, par la construction du Grand Bassin. C'est la seule étendue d'eau de cette dimension (7 hectares) entre Toulouse et Sète. Le point de vue sur la ville est admirable : d'un côté les écluses Saint-Roch sont une illustration de l'art et de la technique de l'ouvrage ; de l'autre, l'île de la Cybèle conçue, en ce pays de vent, comme brise-lames. Imaginez ce Grand Bassin couvert de gabares chargeant le grain pour Sète et la Méditerranée, ou pour Toulouse, la Garonne et l'océan Atlantique !
Époque contemporaine
modifierEn 1790, Castelnaudary est intégrée au département de l'Aude et érigée en chef-lieu de district, et en sous-préfecture en 1800. Elle est supprimée en 1926.
Le canal du Midi, sillonné par des bateaux de plaisance, s'ouvre au tourisme international. Exemple d'une magnifique reconversion depuis son classement en 1997 à l'inventaire du patrimoine mondial, par l'UNESCO.
Seconde Guerre mondiale
modifierJean Mistler, maire de Castelnaudary depuis 1935, continue ses fonctions sous le gouvernement Pétain. Le 13 juin 1942, il accueille Pétain par un discours au kiosque à musique[36].
Le 12 novembre 1942. La 19ème armée allemande s'installe à Castelnaudary et au château des cheminières de la piège à la montagne noire[37].
Le 13 août 1944, les alliés mitraillent un convoi allemand en gare de Castelnaudary. Le 20 août 1944, les Allemands font exploser un train de munitions en représailles. Le quartier de la gare est alors en partie détruit. La résistance livre ses ultimes combats où meurt le docteur Mazet et Louis Greffier[37].
La municipalité de monsieur Alymayrac est remplacée par un comité de libération Jean Tuffery. En janvier 1945, dû à la demande du préfet, il désigne la municipalité provisoire de Joseph Degrave[37],[38].
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierLe nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois[39],[40].
Budget et fiscalité
modifierLe budget municipal principal 2006 totalisait 14 939 000 euros d'investissement et 8 412 000 euros de fonctionnement[41].
La taxe d'habitation prélevée par la commune était en 2006 de 12,61 %, la taxe foncière sur les propriétés bâties était de 33,66 % et la taxe professionnelle de 17,35 % (taux intercommunal)[42].
Rattachements administratifs et électoraux
modifierCommune faisant partie de l'arrondissement de Carcassonne de la communauté de communes de Castelnaudary Lauragais Audois et du canton du Bassin chaurien (avant le redécoupage départemental de 2014, Castelnaudary était le chef lieu de l'ex-canton de Castelnaudary).
Tendances politiques et résultats
modifierCastelnaudary cultive l'alternance politique, les électeurs ayant choisi un maire de gauche pour les élections municipales entre 1945 et 1971. Puis, entre 1971 et 1995, deux maires de droite se sont succédé. Depuis 1995, Patrick Maugard est le maire de Castelnaudary.
À l'élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jacques Chirac avec 22,06 %, suivi de Lionel Jospin avec 21,73 %, puis de Jean-Marie Le Pen avec 18,63 % et enfin François Bayrou avec 5,25 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 80,50 % pour Jacques Chirac contre 19,50 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 18,61 %, résultat assez proche des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant deux points supplémentaires pour Jean-Marie Le Pen[43].
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les chauriens ont voté contre la Constitution Européenne, avec 55,67 % de Non contre 44,33 % de Oui avec un taux d’abstention de 29,32 % (France entière : non à 54,67 % ; oui à 45,33 %). Ces chiffres ne suivent pas la tendance départementale de l'Aude (non à 64,62 % ; oui à 35,38 %) démontrant le caractère plus privilégié des habitants, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation que la moyenne des Français[44].
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 31,86 %, suivi par Ségolène Royal avec 28,91 %, François Bayrou avec 14,84 %, Jean-Marie Le Pen avec 12,91 % et enfin Olivier Besancenot avec 3,20 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête 52,74 % pour Nicolas Sarkozy (national : 53,06 %) contre Ségolène Royal avec 47,26 % (résultat national : 46,94 %)[45].
Le chiffre important de la droite à l'élection présidentielle n'a pas empêché Patrick Maugard, le maire socialiste sortant, d'être réélu au premier tour des élections municipales de 2008 avec un score approchant 67 % des suffrages exprimés.
Lors de l'Élection présidentielle française de 2012, au premier tour c'est François Hollande qui est arrivé en tête avec 31,71 %, suivi par Nicolas Sarkozy avec 25,75 % des votes, suit Marine Le Pen qui obtient 19,62 % des suffrages, Jean-Luc Mélenchon obtient 10,66 % des suffrages.
Au second tour, c'est François Hollande qui arrive en tête avec 53,34 % des votes contre 46,66 % pour Nicolas Sarkozy.
Aux élections législatives de 2012, le candidat PS Jean-Paul Dupré arrive en tête et est élu avec 59,47 % des voix sur Castelnaudary et 62,95 % sur la circonscription, tandis que le candidat UMP Emmanuel Bresson obtient 40,53 % sur Castelnaudary et 37,05 % sur la circonscription.
Lors de l'Élection présidentielle française de 2017, au premier tour c'est Marine Le Pen qui est arrivé en tête avec 24,14 %, suivi par Emmanuel Macron avec 21,82 % des votes, suit Jean-Luc Mélenchon qui obtient 19,37 % des suffrages, François Fillon obtient 19,04 % des suffrages[46].
Au second tour, c'est Emmanuel Macron qui arrive en tête avec 60,69 % des votes contre 39,04 % pour Marine Le Pen[46].
Lors de l'Élection présidentielle française de 2022, au premier tour c'est Marine Le Pen qui est arrivé en tête avec 25,88 %, suivi par Emmanuel Macron avec 23,14 % des votes, suit Jean-Luc Mélenchon qui obtient 19,28 % des suffrages, Éric Zemmour obtient 8,93 % des suffrages[47].
Au second tour, c'est Emmanuel Macron qui arrive en tête avec 50,64 % des votes contre 49,36 % pour Marine Le Pen[47].
Aux élections législatives de 2024, le candidat RN Julien Rancoule arrive en tête avec 41,72 % des voix sur Castelnaudary et 44,70 % sur la circonscription, tandis que le candidat NFP Philippe Andrieu obtient 33,71 % sur Castelnaudary et 32,67 % sur la circonscription[48].
Au second tour, c'est Philippe Andrieu (NFP) qui gagnera avec 50,43 % à Castelnaudary. Julien Rancoule (RN) aura à Castelnaudary 49,57 % des voix. Mais ce sera Julien Rancoule qui sera élu à la troisième circonscription de l'Aude avec 52,07 %[48].
Liste des maires
modifierLabels
modifierCastelnaudary a été récompensée par une fleur au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[49]
En 2009, le port de Castelnaudary se voit décerner le label Pavillon Bleu d'Europe[50].
Jumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 12 448 habitants[Note 3], en évolution de +13,48 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[55] | 1975[55] | 1982[55] | 1990[55] | 1999[55] | 2006[56] | 2009[57] | 2013[58] |
Rang de la commune dans le département | 4 | 4 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 |
Nombre de communes du département | 439 | 436 | 435 | 437 | 438 | 438 | 438 | 438 |
Castelnaudary est aussi au centre de l'aire urbaine de Castelnaudary et l'unité urbaine de Castelnaudary.
Enseignement
modifierL'éducation est assurée dans la commune de Castelnaudary de la crèche, en passant par l'école maternelle et l'école élémentaire, collège avec le collège privé bilingue Jeanne-d'Arc de Castelnaudary[59], jusqu'aux lycées : le lycée polyvalent Germaine-Tillion et le lycée professionnel agricole Pierre-Paul-Riquet.
En , le lycée Jeanne-d'Arc ferma ses portes après avoir vu ses élèves de terminale passer le bac. La ville abrite également une antenne de l'École nationale de l'aviation civile.
Cultes
modifierCastelnaudary dispose de sept lieux de culte catholiques, l'église Saint-Jean-Baptiste, la collégiale Saint-Michel, l'église Saint François, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, la chapelle Saint-Roch, la chapelle Saint-Jacques, la chapelle du monastère de l'Action de Grâce (sœurs clarisses).
Le culte protestant se célèbre à l'église protestante évangélique de la rue des Carmes, et à l'église protestante Unie de la rue Saint Jean[60].
La communauté musulmane sunnite est accueillie à la mosquée de la rue Marfan[61].
Sports
modifierLa ville de Castelnaudary est une ville très sportive où plus de trente disciplines sont pratiquées.
Le club de rugby à XV est le club phare de la ville, le Rugby Olympique Castelnaudary (ou RO Castelnaudary) évoluant en Championnat de France de 1ère Division Fédérale.
Club de football, le Club Olympique de Castelnaudary évoluant en division d'honneur régionale (DHR) en senior, en 1re division district en U19, en Ligue Honneur pour les U17 et U15.
Club d'Aviron, Aviron Lauragais qui évolue sur le canal du Midi.
La ville fut étape du Tour de France 1969.
- Installations sportives
- Parc du Millénaire qui comprend plusieurs salles, pour les pratiques du basket-ball, du handball, du volley-ball, du badminton, de la gymnastique, des arts martiaux, de la musculation ainsi que des sports de plein air.
- Complexe Pierre-de-Coubertin qui comprend, un gymnase couvert des piscines avec bassins intérieur et extérieur, des terrains de tennis dont un couvert, un stade d'honneur, des aires EPS, une piste d'athlétisme et un skate-park.
- Complexe de la Giraille qui comprend, un terrain de foot, un terrain de rugby, un terrain beach volley, des terrains de tennis.
- Stand de tir de Burnels, et des boulodromes : couvert et extérieur. Pétanque et pétanque lyonnaise[62].
Services publics
modifierCastelnaudary possède un établissement public de santé (centre hospitalier Jean-Pierre-Cassabel), un service départemental d'incendie et de secours, un pôle gendarmerie, une poste, un centre de renseignements fiscaux, une trésorerie générale, un office de tourisme.
Vie militaire
modifierLes 1re et 2e compagnies du groupement d'instruction de la Légion étrangère (GILE), dépendant du 1er régiment étranger quitte Corte et la Corse en 1976 et s'installent à Castelnaudary au quartier « Lapasset ». Rejointes en par la compagnie d'instruction des cadres, ces unités deviennent le régiment d'instruction de la Légion étrangère (RILE), aux ordres du colonel Forcin, le . Régiment école de la Légion, il a pour missions essentielles de former les engagés volontaires ; de former les spécialistes au niveau du 1er degré en matière de transmission, auto engin toutes armes, administration et restauration collective ; de former et perfectionner les cadres non-officiers, dans la branche « combat de l’infanterie » du 1er et 2e degré. Il est articulé en une compagnie de commandement et de services, trois compagnies d’engagés volontaires, d’une compagnie d’instruction des cadres et d'une compagnie d'instruction des spécialistes.
Le , le ministre de la Défense nationale crée le 4e régiment étranger, par changement d'appellation du RILE. Il est implanté au nouveau quartier Capitaine-Danjou, depuis le . Il garde les missions de son prédécesseur et fait partie du « socle » du commandement de la Légion étrangère.
De 1919 à 1923, Castelnaudary a accueilli le 143e régiment d'infanterie en garnison.
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 4 738 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 9 630 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 470 €[I 2] (19 240 € dans le département[I 3]). 37 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 5] (39,9 % dans le département).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 10,1 % | 13,1 % | 10,6 % |
Département[I 5] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 7 356 personnes, parmi lesquelles on compte 72,5 % d'actifs (61,8 % ayant un emploi et 10,6 % de chômeurs) et 27,5 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Castelnaudary[Carte 4],[I 7]. Elle compte 7 340 emplois en 2018, contre 7 048 en 2013 et 6 949 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 594, soit un indicateur de concentration d'emploi de 159,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,9 %[I 8].
Sur ces 4 594 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 947 travaillent dans la commune, soit 64 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 63,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,8 % les transports en commun, 14,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier1 147 établissements[Note 7] sont implantés à Castelnaudary au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 11].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 147 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
104 | 9,1 % | (8,8 %) |
Construction | 110 | 9,6 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
373 | 32,5 % | (32,3 %) |
Information et communication | 23 | 2 % | (1,6 %) |
Activités financières et d'assurance | 53 | 4,6 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 75 | 6,5 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
143 | 12,5 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
176 | 15,3 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 90 | 7,8 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,5 % du nombre total d'établissements de la commune (373 sur les 1 147 entreprises implantées à Castelnaudary), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].
Entreprises et commerces
modifierLes cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[63] :
- Durum, commerce de gros (commerce interentreprises) de céréales, de tabac non manufacturé, de semences et d'aliments pour le bétail (168 571 k€) ;
- SA Mial, hypermarchés (34 492 k€) ;
- Global Foods Solutions - GFS, commerce de gros (commerce interentreprises) de viandes de boucherie (30 126 k€) ;
- Conserverie Du Languedoc, fabrication de plats préparés (30 122 k€) ;
- Arterris Distribution, commerce de détail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé (28 057 k€).
Un marché hebdomadaire se tient tous les lundis le long du cours de la République et des rues adjacentes[64],[65].
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aude qui gère la pépinière d'entreprises CréAude de Castelnaudary.
Le groupe Terreal y dispose d'une usine de production de tuiles.
La Société Coopérative Agricole Arterris y dispose de son siège social.
Agriculture et agroalimentaire
modifierLa commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aude[66]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 111 | 70 | 60 | 55 |
SAU[Note 10] (ha) | 3 986 | 3 828 | 3 754 | 4 348 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 111 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 70 en 2000 puis à 60 en 2010[68] et enfin à 55 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[69],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 3 986 ha en 1988 à 4 348 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 79 ha[68].
La principale activité économique est fondée sur l'agroalimentaire, avec les entreprises agroalimentaires : SODICAS, Arterris[70], Société Spanghero, Société Audary, Société Escourrou, Lingodoc rivière SA, La Belle Chaurienne[71].
L'agriculture est basée sur la culture du haricot de Castelnaudary et des céréales (maïs, blé…).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierCastelnaudary comporte plusieurs monuments :
- La collégiale Saint-Michel[72]. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1910[73]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[73].
- La chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié. Bâtie à l'extérieur des remparts, cette chapelle du XVIe siècle exceptionnelle possède un décor du XVIIIe siècle qui raconte la passion du Christ sous la forme de dix panneaux en bois sculptés.
- Le Présidial.
- Le moulin de Cugarel (XVIIe siècle). Castelnaudary est connu pour ses moulins à vent. Encore au début du XIXe siècle, de vingt à trente moulins ornaient les abords du Grand Bassin. Le moulin du Cugarel constitue un des derniers vestiges de cette époque glorieuse et offre une vue imprenable sur la ville et la plaine du Lauragais.
- L'Apothicairerie (XVIIIe siècle). Construite en 1783 pour les besoins de l'hôpital, le cabinet de pharmacie abrite une remarquable collection de pots de pharmacie en faïence de Moustiers (XVIIIe siècle) et en porcelaine, de style Empire du début du XIXe siècle. L'apothicairerie ne se visite plus, aujourd'hui.
- Église Saint-Jean-Baptiste de Castelnaudary. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2007[74].
- Église Saint-François de Castelnaudary.
- Chapelle de l'hôpital de Castelnaudary.
- Chapelle Notre-Dame-de-Pitié de Castelnaudary.
- Chapelle Notre-Dame-des-Képis-Blancs de Castelnaudary.
- Croix de Castelnaudary.
- Couvent des Carmes de Castelnaudary.
- Chapelle Saint-Roch de Castelnaudary. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1990[75].
- Ancien hôtel de ville. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1948[76].
-
Le moulin de Cugarel, 17e siècle.
-
Collégiale Saint-Michel.
-
Croix de cimetière, 16e siècle.
-
Le Présidial et Musée du Lauragais.
Personnalités liées à la commune
modifier- Antoine François Andréossy (1761-1828), général d'Empire, membre de l'expédition d'Égypte;
- François Andréossy (1633 - 1688), ingénieur du canal du Midi;
- Daniel Arata (né en 1949), ancien député de l'Aude;
- Herman-Louis-Bernard-Ernest de Calouin de Tréville (1802-1886), militaire, homme politique né à Castelnaudary;
- Georges Canguilhem (1904-1995), philosophe de l'histoire des sciences, médecin;
- Arnaut Vidal de Castelnaudary, poète occitan du XIVe siècle;
- Louis-Joseph Elisabeth Cazals (1774-1813), général d'Empire;
- Jean-Paul Coffinières (1750-1839), médecin exerçant à Castelnaudary[77];
- Joseph Martin-Dauch (1741-1801) député du tiers état aux États généraux de 1789;
- Jean François Aimé Dejean (1749-1824), général, puis ministre sous Napoléon Ier, de 1802 à 1810;
- Pierre François Marie Auguste Dejean (1780-1845), général d'Empire;
- Jean Durand (1865-1936), élu maire en . il est élu député, sénateur, ministre sous la Troisième République;
- Alain Estève (1946-2023), joueur international de rugby à XV;
- Étienne Estève (1771-1844), général des armées de la Révolution et de l'Empire;
- Pierre-Jean Fabre (1588-1658), médecin et alchimiste;
- Jacques Ferrand (vers 1575, après 1623), médecin, consul de Castelnaudary;
- Léon Froment (1869-1934), compositeur, folkloriste, organiste de la cathédrale de Rodez, né à Castelnaudary;
- Louis Galabert (1773-1841), homme politique et militaire né à Castelnaudary, député du Gers de 1831 à 1834.
- Pierre Germain (1817-1891), compositeur et auteur d'opéras;
- Joseph-Marie-Anne Gros de Besplas (1734-1783), religieux français;
- Jean-François-César de Guilhermy (1761-1829), homme politique, député aux états généraux de 1789;
- Michel Paul Noël Jouffard, homme politique né à Castelnaudary (Aude) et mort à Ribouisse (Aude);
- François-Henry Laperrine (1860-1920), officier général de l'armée d'Afrique;
- Jacques Madaule (1898-1993), écrivain, homme politique français;
- Antoine Marfan (médecin) (1858-1942), l'un des fondateurs de la pédiatrie en France;
- Louis de Mas Latrie (1815-1897), paléographe et membre de l'Institut;
- Eugène Mir (1843-1930), homme politique de la Troisième République;
- Jean-Côme Noguès (1934),écrivain de littérature pour la jeunesse, né à Castelnaudary;
- Jacques Périès (1736-1797), membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents;
- Philippe de Rigaud de Vaudreuil (1643 - 1725), gouverneur de Montréal et de la Nouvelle-France;
- Jean Antoine Martin Rodière (1774-1849), homme politique, maire de Castelnaudary en ;
- Francis Rui (1959-2001), joueur de rugby à XV et entraîneur des jeunes du RO Castelnaudary;
- Jean-François Solier (1797-1882), homme politique, député de l'Aude de 1848 à 1849;
- Marie-Thérèse de Soubiran (1834 - 1889), fondatrice des sœurs de Marie Auxiliatrice;
- Alexandre Soumet (1788-1845), poète et académicien;
- Laurent Spanghero (1939), homme d'affaires, entraineur du RO Castelnaudary;
- David-Alexis Tholosé (1736-1802) général de brigade.
Héraldique
modifierBlason | De gueules à une tour d'argent donjonnée de trois tours de même, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[78]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Vie locale
modifierGastronomie
modifierLe cassoulet est une spécialité de Castelnaudary, ainsi la ville se proclame « capitale mondiale du cassoulet ». Il tiendrait son nom de la cassole en terre cuite émaillée fabriquée à Issel non loin de Castelnaudary. Castelnaudary est, avec Toulouse et Carcassonne, l'une des trois villes se disputant l'origine du cassoulet. Sa promotion est assurée principalement depuis 1970 par la « Grande confrérie du cassoulet de Castelnaudary », qui parmi ses dignitaires compte deux anciens présidents de la République et depuis l'an 2000 par l'organisation, chaque été, de la « Fête du Cassoulet »[79].
D'autres spécialités sont l'alléluia de Castelnaudary et le castel, des pâtisseries, et le haricot de Castelnaudary.
Équipements culturels
modifier- Musée du Lauragais
- Théâtre des 3 Ponts
- École de musique municipale
- Médiathèque
Films et téléfilms tournés à Castelnaudary
modifier- 2020 : Le Canal des secrets de Julien Zidi[80]
- 2017 : Remi sans famille de Antoine Blossier[81]
- 1994 : L'Enfer de Claude Chabrol[82]
- 1948 : Le Destin exécrable de Guillemette Babin de Guillaume Radot
- 1944 : Vautrin de Pierre Billon
Vie associative
modifierLa vie associative chaurienne représente aujourd'hui plus de 5 000 adhérents répartis dans 147 associations. Engagées dans le domaine du sport, de l'entraide, de la culture ou du patriotisme, elles œuvrent efficacement pour renforcer le lien social de la ville.
Les associations bénéficient d’une palette d’aides : financière, technique et logistique. Ainsi, depuis 2006, elles disposent d’un nouvel équipement : la Maison des Associations.
Musique
modifier- Union musicale Les Sans-Souci (créée en 1923)
En 1923, de jeunes musiciens bénévoles et amateurs, fils de familles aisées chauriennes, se regroupent et donnent pour nom à leur association "Sans-Souci", puisqu'ils n'ont aucun souci financier.
Aujourd'hui, l'Union musicale, qui vient de fêter ses 80 ans d'existence en 2003, continue de promouvoir la musique amateur, dans un esprit d'amitié et de partage autour de la musique. Elle se compose d'une soixantaine de musiciens, de tous les âges. La formation comprend un orchestre harmonie ainsi qu'une batterie fanfare. Son répertoire est donc très vaste et comprend des pièces classiques, contemporaines, militaires, de jazz, de variétés, ainsi que de la musique traditionnelle et de la musique de films. Les Sans-Souci se produisent également en défilés, au son d'airs de banda et de batterie-fanfare.
Après un classement en deuxième division en à Bédarieux, les Sans-Souci obtiennent un premier prix de première division le au concours national de Quillan.
L'orchestre donne des concerts dans la région, mais aussi à l'étranger : il possède ainsi à son actif des échanges culturels avec : la Suisse, l'Italie, l'Angleterre et plus récemment le Canada (2001-2002) et l'Espagne (2004-2005).
Les Sans-Souci sont actuellement placés sous la présidence de Christophe Cazanave et la direction musicale d'Albert Todo.
L'orchestre reste étroitement lié à l'école municipale de musique, dirigée par Bernard Grimaud, avec laquelle il partage ses locaux, et qui permet aux jeunes (et moins jeunes) élèves musiciens de le rejoindre rapidement. Il est également possible, pour tous les musiciens indépendants qui le souhaitent, de faire partie des Sans-Souci.
Ceux-ci possèdent leur propre hymne, intitulé Hymne des Sans-Souci, sur une musique de l'ancien président Paul Vialette et des paroles d'Eugène Dauzat. Il est repris à la fin de chacun de leurs concerts.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Francis Falcou, Castelnaudary, notre ville, monographie par l'Association des Amis de Castelnaudary et du Lauragais, 245 p., 1994 (ISBN 2-9508941-0-0)
- Léon Clos, Notice historique sur Castelnaudary et le Lauragais, Édouard Privat imprimeur-libraire, Toulouse, 1880 (lire en ligne)
Articles connexes
modifier- Liste des communes de l'Aude
- 4e régiment étranger (4e RE), régiment d'instruction de la Légion étrangère (570 hommes plus les stagiaires)
- Écluses du canal du Midi
- Histoire
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Ressource relative à la musique :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[67].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Castelnaudary » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Castelnaudary » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Castelnaudary » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Castelnaudary » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Castelnaudary » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).
Autres sources
modifier- [PDF] Éléments de valeur de la plaine du Lauragais p. 18
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Plan séisme
- [PDF] Charte du Pays Lauragais p. 17
- « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
- « Fiche communale de Castelnaudary », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « le canal du Midi »
- Sandre, « le Fresquel »
- Sandre, « le ruisseau de Glandes »
- Sandre, « le ruisseau de l'Argentouire »
- Sandre, « le ruisseau de Tréboul »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France commune de Caunes-Minervois) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France commune de Castelnaudary) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Castelnaudary », sur insee.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Castelnaudary », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- - Logements à Castelnaudary : le parc
- - Logements en Languedoc-Roussillon : le parc
- - Logements à Castelenaudary : les occupants
- - Logements en Languedoc-Roussillon : les occupants
- « Les risques près de chez moi - commune de Castelnaudary », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Lettres patentes de Louis XI, Dieppe, juillet 1464 (lire en ligne).
- Focus sur la bataille de Castelnaudary
- « Jean Mistler: fils prodige devenu indigne du Lauragais », sur ladepeche.fr (consulté le )
- Alfred Morera, Vent de cocagne - L'histoire illustrée de Castelnaudary, Milan, , 61 p. (ISBN 9782745934345), p. 49
- « Comment s’est déroulée la libération de Castelnaudary ? », sur ladepeche.fr (consulté le )
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Ministère de l'Économie et des Finances : les comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2006)
- Données taxe.com
- « Scrutin présidentiel de 2002 - Castelnaudary », ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution européenne - Castelnaudary », ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Scrutin présidentiel de 2007 - Castelnaudary », ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Castelnaudary (11400) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « Résultats présidentielle 2022 : Castelnaudary (11400) », sur La Croix (consulté le )
- « Résultats des élections législatives 2024 à Castelnaudary 11400 », sur Le Monde.fr (consulté le )
- Source : Villes et Villages Fleuris
- Article du Midi libre ()
- Délibération du conseil municipal reconduisant le jumelage en 2011
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- http://cpjeannedarc.fr//
- « Église Protestante Unie de France ».
- Annuaire des mosquées et salles de prières musulmanes dans l'Aude
- http://www.ville-castelnaudary.fr/fr/trombinoscoplus.xml?id=138375 le sport à Castelnaudary
- « Entreprises à Castelnaudary », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- LE MARCHE DU LUNDI, sur le site officiel de la mairie de Castelnaudary (consulté le ).
- « A Castelnaudary, le grand marché du lundi », France Bleu Occitanie, .
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Castelnaudary - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aude » (consulté le ).
- « Bienvenue sur le site Arterris - Arterris », sur Arterris (consulté le ).
- http://www.ville-castelnaudary.fr/fr/monopage.xml?id=134963 Industrie
- Yvette Carbonell-Lamothe - Deux collégiales du XIVe siècle dans l'Aude, Saint-Vincent de Montréal et Saint-Michel de Castelnaudary - p. 430-436, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973 - Société française d'archéologie - Paris - 1973
- « Eglise Saint-Michel », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Eglise Saint-Jean-Baptiste », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Chapelle Saint-Roch », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Un jour un Monument : L'Évolution de la Démocratie à l'Ancien Hôtel de Ville de Castelnaudary », sur carte-du-patrimoine.gregoryalary.dev, (consulté le ).
- Jean-Charles Auvergnat, « Jean-Paul Coffinières (1750-1839) », dans Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, 1994, volume 156, p. 63-74 (lire en ligne)
- Malte-Brun, La France illustrée, 1882.
- « Castelnaudary. Grande confrérie du cassoulet : plus de 50 ans de défense de sa recette » , sur ladepeche.fr, (consulté le )
- Marine Pons, « Le téléfilm Le Canal des secrets, tourné à Castelnaudary et en Occitanie, diffusé sur France 3 », sur actu.fr, (consulté le ).
- « Rémi sans famille, tourné entre Tarn, Aude et Aveyron, dans les salles en décembre », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
- « Castelnaudary. La rubrique de Denys : à moins de 100 km, un film », sur ladepeche.fr, (consulté le ).