Puy-Saint-Martin
Puy-Saint-Martin est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Puy-Saint-Martin | |||||
Vue du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Christophe Manzo 2021-2026 |
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Code postal | 26450 | ||||
Code commune | 26258 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Puy-Saint-Martinois | ||||
Population municipale |
852 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 73 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 37′ 45″ nord, 4° 58′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 177 m Max. 520 m |
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Superficie | 11,65 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierLocalisation
modifierPuy-Saint-Martin est situé à 16 km au sud de Crest (ancien chef-lieu du canton), à 26 km à l'est de Montélimar et à 21 km au nord de Dieulefit.
Roynac | La Répara-Auriples | La Répara-Auriples | ||
Roynac Cléon-d'Andran |
N | Soyans | ||
O Puy-Saint-Martin E | ||||
S | ||||
Cléon-d'Andran | Manas Charols |
Pont-de-Barret |
Relief et géologie
modifierSites particuliers[1] :
- Pied Bazi (384 m) ;
- la Motte (279 m) ;
- Serre des Griottes.
Géologie
modifierHydrographie
modifierLa commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- l'Ancelle ;
- le Ruisseau de Chacuse ;
- le Ruisseau de Somme Longue ;
- le Ruisseau du Charivari.
Note : en 1891, la source du ruisseau l'Ancelle est dite située sur la commune de Soyans. Ce ruisseau traverse la commune puis sépare celles de Cléon-d'Andran et de Roynac, puis traverse celles de Marsanne et La Laupie où il se jette dans le Roubion après un cours de 10,5 km. À cette époque, sa largeur moyenne est de 13 m, sa pente de 42 m, son débit ordinaire de 0,50 m3, extraordinaire de 100 m3. Il était dénommé Ancella en 1321 (Lacroix, L'Arrondissement de Montélimar, V, 91) et Lancelle (plan cadastral)[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 925 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 923,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,8 | 4,6 | 7,2 | 11 | 14,5 | 16,4 | 16,3 | 13 | 9,8 | 5,4 | 2,5 | 8,7 |
Température moyenne (°C) | 5,2 | 6,2 | 10 | 13 | 17 | 20,9 | 23,3 | 23,1 | 18,9 | 14,6 | 9,2 | 5,8 | 13,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 10,5 | 15,3 | 18,8 | 23,1 | 27,4 | 30,2 | 29,9 | 24,9 | 19,4 | 13 | 9,2 | 19,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,8 07.01.1985 |
−11,7 10.02.1986 |
−8,9 02.03.05 |
−2,4 06.04.1970 |
1 05.05.1991 |
3 04.06.1984 |
7,6 11.07.1993 |
7,1 30.08.1986 |
3,2 29.09.1972 |
−0,7 26.10.03 |
−6,9 23.11.1998 |
−9,5 04.12.1973 |
−15,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,3 10.01.15 |
22,9 24.02.20 |
27,4 18.03.1997 |
29,8 24.04.07 |
34 30.05.01 |
40 27.06.19 |
39,9 22.07.19 |
43,5 22.08.23 |
35,9 16.09.19 |
31,6 08.10.23 |
24,6 12.11.1995 |
20,5 18.12.1989 |
43,5 2023 |
Précipitations (mm) | 68,4 | 50,4 | 56,4 | 84,4 | 77,8 | 53 | 50,8 | 63,7 | 113,3 | 119,3 | 125 | 60,5 | 923 |
Voies de communication et transports
modifierUrbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Puy-Saint-Martin est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,6 %), forêts (38,9 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierQuartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[1] :
- Berthouin
- Bovet
- Chauve
- Chevrière
- la Garenne
- la Grange
- la Pigne (nord)
- la Pigne (sud)
- la Pigne
- la Tuilerie
- le Grand Pré
- le Petit Pré
- le Pré Rond
- les Alinots
- les Batailles
- les Chapelles
- les Chèvres
- les Conches
- les Fours
- les Massots
- les Ours
- les Temples
- les Vialats
- Peyret
- Saint-Didier
- Saint-Maurice
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierRisques naturels et technologiques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :
- 1167 : Podium Sancti Martini (cartulaire de Montélimar, 19).
- 1336 : castrum Podii Sancti Martini (cartulaire de Montélimar, 43).
- XVe siècle : mention du prieuré : prioratus Podii Sancti Martini (pouillé de Valence).
- 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Martin : ecclesia parrochialis Sancti Martini (visites épiscopales).
- 1529 : Pueu St Martin (archives hosp. de Crest).
- 1665 : Pui Saint Martin (Sibeud, notaire à Crest).
- 1778 : Puis St Martin (Aff. du Dauphiné).
- 1793 : Puy Montagne [dénomination révolutionnaire].
- 1891 : Puy-Saint-Martin, commune du canton de Crest-Sud.
Étymologie
modifierHistoire
modifierPréhistoire et protohistoire
modifier- Silex chasséens[14].
Antiquité : les Gallo-romains
modifier- Présence de villas gallo-romaines : tessons, haut-relief du dieu Mercure (musée de Die)[14], restes d'outils, de statues, de mosaïques, d'outils trouvés dans les champs alentour[réf. nécessaire].
- Restes d'une chapelle paléochrétienne[14].
Du Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie[13] :
- Au point de vue féodal, le Puy-Saint-Martin était une terre mouvante de la baronnie de la Garde-Adhémar, qui appartenait aux Adhémar dès le XIIe siècle.
- La moitié de la terre passe aux comtes de Valentinois.
- 1295 : cette part est donnée aux Taulignan.
- XVe siècle : les Adhémar cèdent l'autre moitié aux Eurre.
- Les Eurres deviennent seigneurs de toute la terre.
- Milieu XVIIIe siècle : la terre est vendue aux Corbeau.
- Vendue aux La Garde, derniers seigneurs.
1740 : le péage est supprimé[14].
Avant 1790, le Puy-Saint-Martin était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église, dédiée à saint Martin, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, de la dépendance du prieuré de Saint-Marcel-de-Sauzet, qui fut uni à ce prieuré au XVe siècle. De ce chef, le prieur de Saint-Marcel eut les dîmes de cette paroisse et la cure était de sa collation[13].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, le Puy-Saint-Martin devient le chef-lieu d'un canton du district de Crest, comprenant les municipalités suivantes : Auriples, Puy-Saint-Martin, La Répara, Roynac, Saou et Soyans.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Crest-Sud[13].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLe , la commune passe de l'arrondissement de Die à celui de Nyons[16].
Politique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 852 habitants[Note 2], en évolution de −2,29 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierLa commune de Puy-Saint-Martin relève de l'académie de Grenoble.
Santé
modifierManifestations culturelles et festivités
modifier- Fête communale : le premier dimanche (et le lundi suivant) de septembre[14].
- Fête patronale : le [14].
- Animation culturelle[14].
Loisirs
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : amandiers, lavande, céréales, porcins, volailles[14].
- Coopérative agricole[14].
- Foire : le 9-[14].
- Produits locaux : la défarde (tripes aux aromates)[14].
Commerce
modifier- Une brocante[14].
Tourisme
modifier- Syndicat d'initiative (en 1992)[14].
Revenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Restes d'une chapelle paléo-chrétienne[14].
- Le vieux village est situé sur la motte (le puy dérivé du latin podium) : ruines du château médiéval et des maisons. Les anciennes rues sont toujours là et permettent l'accès en haut du puy. C'est le circuit « Village perché »[réf. nécessaire].
- Les habitations qui demeurent, restaurées, datent des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, les plus récentes étant dans la plaine et sur la colline voisine (Chanteperdrix)[réf. nécessaire].
- Ruelles avec voûtes[14].
- Le nouveau château, un manoir du XVIe siècle en contrebas du village, a été remanié au XVIIe et au XIXe siècle. Il est communal depuis 1956 et abrite la mairie, la salle des fêtes et deux appartements. Un parc lui est attenant (3 000 m2 environ)[réf. nécessaire].
- Église de l'Assomption-de-la-Vierge de Puy-Saint-Martin du XIXe siècle (style néo-roman)[14].
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifier- Une forêt de pins d'Alep, parmi les plus septentrionales d'Europe[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
modifier- Adèle Clément (1884-1958), concertiste violoncelliste. C'est elle qui vendit à la commune la mairie actuelle[réf. nécessaire].
- Stéphane Courbit (né en 1965), entrepreneur dans l'audiovisuel. Il a grandi sur la commune[21].
- Yann Jouffre (né en 1984), footballeur professionnel au FC Lorient. Il a commencé sa carrière à l'école de football du club local, le FC Valdaine.
- Guillaume Erner, journaliste à France Culture.
Héraldique, logotype et devise
modifierPuy-Saint-Martin possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- https://www.geoportail.gouv.fr/
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (L'Ancelle).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Puy-Saint-Martin » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montélimar », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 292.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Puy-Saint-Martin.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- Insee, « Commune de Puy-Saint-Martin (26258) » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Renaud Revel, « Pas vu à la télé », Vanity Fair, no 44, , p. 126-133.