Portail:Wallis-et-Futuna/Brouillon

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Portail de Wallis-et-Futuna
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Présentation

Wallis-et-Futuna, ou en forme longue le territoire des îles Wallis et Futuna, est une collectivité d'outre-mer française située en Océanie. Elle est constitué de trois îles, Wallis, Futuna ainsi que Alofi séparées de 230 km. Ces îles sont formées de trois royaumes coutumiers (Uvea, Alo et Sigave) qui se partagent le pouvoir avec l'administration française, elle est peuplée par les polynésiens, en majorité catholiques. Ces îles ont conservé une organisation sociale et culturelle propre, ce qui en fait un des territoires français les plus atypiques. En 2018, le territoire comptait un total de plus de 11 500 habitants.

Actualités

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Lumière sur...

L'armée américaine débarque un canon de 155 mm dans la baie de Gahi. Photo publiée à New York dans Life Magazine le 24 août 1942 (sans que le lieu ne soit divulgué).
L'armée américaine débarque un canon de 155 mm dans la baie de Gahi. Photo publiée à New York dans Life Magazine le 24 août 1942 (sans que le lieu ne soit divulgué).

La Seconde Guerre mondiale à Wallis-et-Futuna est une période de nombreux bouleversements pour ce territoire sous protectorat français situé dans le Pacifique. Ces îles ne sont pas le théâtre de combats, mais souffrent de l'isolement complet pendant dix-sept mois, du au . Après la reddition de la France à l'Allemagne le , l'évêque Alexandre Poncet et le résident de France Léon Vrignaud font en effet le choix de rester fidèles au régime de Vichy, alors que toutes les autres possessions françaises en Océanie (Nouvelles-Hébrides, Nouvelle-Calédonie, Établissements français de l'Océanie) rejoignent la France libre ; les îles avoisinantes (Tonga, Samoa occidentales et américaines, Tokelau, îles Gilbert et Ellice) sont administrées par des puissances alliées. Le ravitaillement cesse et la lointaine Indochine française ne peut pas apporter de soutien. Une première reconquête de Wallis-et-Futuna est ordonnée par le général de Gaulle en , mais éventée auprès du résident, elle est reportée. L'avancée japonaise dans le Pacifique et l'entrée en guerre des États-Unis après l'attaque de Pearl Harbor le changent la donne : la guerre du Pacifique éclate et Wallis devient un point stratégique pour les Américains face au Japon. La prise de Wallis est alors organisée conjointement par les Alliés.

Le , l'île de Wallis est investie par la France libre et l'armée américaine le lendemain. Les États-Unis y installent une base militaire. Au total, plus de 4 000 militaires américains sont présents à Wallis, doublant la population de l'île. De nombreuses infrastructures sont construites : aérodrome, routes, port, hôpital, etc. Les Américains apportent également avec eux de nombreux biens matériels et de l'argent : les Wallisiens découvrent la société de consommation, et les structures traditionnelles religieuses et coutumières sont fragilisées par ces changements. Les autorités françaises sont également en perte de prestige face à la puissance américaine. Les Américains ont d'abord une vision assez négative des Wallisiens, même si les rapports s'améliorent au fil du temps ; certaines femmes ont même des enfants de soldats américains, au grand dam de la mission catholique qui cherche à contrôler les mœurs des fidèles. À l'inverse, Futuna, beaucoup plus isolée, n'est pas occupée par les Américains et reste largement à l'écart de ces mutations. La population futunienne vit de l'agriculture vivrière face à la pénurie de produits de première nécessité.

En , l'intérêt stratégique de Wallis a diminué et les États-Unis commencent à rapatrier leurs troupes. En , seule une douzaine de soldats reste sur place : le rêve américain prend fin, laissant la société wallisienne bouleversée. Une crise économique débute, la population devant se remettre au travail dans les plantations. Les autorités politiques sont elles aussi très fragilisés et les années suivantes sont marquées par une forte instabilité. Un lieutenant américain tente même en 1946 de revendiquer l'annexion de Wallis par les États-Unis, avant le départ des dernières troupes. Pendant cette période, l'émigration des Wallisiens et des Futuniens vers la Nouvelle-Calédonie débute : ce phénomène s'accentue après-guerre et est à l'origine de l'implantation d'une importante communauté en Nouvelle-Calédonie. Le protectorat de Wallis-et-Futuna devient de moins en moins adapté aux nouvelles réalités du territoire, et après un référendum en 1959, Wallis-et-Futuna devient un territoire d'outre-mer en 1961.

Histoire du mois

...1953

Photographie d'Aloisia Brial
Photographie d'Aloisia Brial

Le 22 décembre 1953, Aloisia Brial devient Lavelua d'Uvea après l'abdication de Kapeliele Tufele III. Durant son règne, elle sera connue pour autorité envers la population wallisienne, elle finira par s'attirer les contestations de la chefferie. Par une tension importante dans le territoire, elle démissionnera le 12 septembre 1958.