Plouezoc'h

commune française du département du Finistère

Plouezoc'h (prononcé [pluezɔx] localement ou [pluezɔk]) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Plouezoc'h
Plouezoc'h
L'entrée du château du Taureau, vue du ponton d'accostage.
Blason de Plouezoc'h
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Morlaix
Intercommunalité Morlaix Communauté
Maire
Mandat
Brigitte Mel
2020-2026
Code postal 29252
Code commune 29186
Démographie
Gentilé Plouezoc'hois
Population
municipale
1 630 hab. (2021 en évolution de +2,45 % par rapport à 2015en évolution de +2,45 % par rapport à 2015)
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 25″ nord, 3° 49′ 20″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 106 m
Superficie 15,83 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Morlaix
(banlieue)
Aire d'attraction Morlaix
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plouigneau
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Plouezoc'h
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Plouezoc'h
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Plouezoc'h
Liens
Site web Site de la commune

Sur le territoire de la commune se trouvent le cairn de Barnenez, site mégalithique, et le château du Taureau, fort à la mer. La commune borde notamment Morlaix, ville et sous-préfecture du département, en son sud, ainsi que sa baie.

Ses habitants, au nombre de 1630 en 2021 en évolution de +2,45 % par rapport à 2015, sont les Plouezoc'hois et les Plouezoc'hoises.

Géographie

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Plouezoc'h fait partie historiquement du Trégor finistérien.

Description

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Vue d'ensemble de la baie de Morlaix.

Riveraine de la rivière de Morlaix, la commune est limitée au sud par le cours d'eau le Dourduff.

Louis Le Guennec a ainsi décrit en 1906 le paysage et le panorama visibles de Plouezoc'h :

« La commune de Plouezoc'h s'étend sur la rive droite de la rade de Morlaix, à huit kilomètres environ de cette ville. C'est un étroit et long plateau, ou plutôt une chaîne de collines au relief fortement accusé, qui s'abaissent de toutes parts, sauf au sud-est, en pentes parfois très abruptes. Pour embrasser d'un seul coup d'œil la topographie de la commune et jouir d'un beau panorama, il n'est que de gravir l'escalier tournant du vieux clocher du bourg, perché à 90 m d'altitude, sur une croupe rase et nue où rien ne borne le regard. (...) À nos pieds, les arbres frémissants du cimetière, l'humble bourg, maisons blanches et chaumières, puis les champs, les landes, les taillis déjà roussis par l'automne. Plus loin la rade, étincelant sous le ciel d'or pâle d'une claire soirée d'octobre, les promontoires étirant leur sombre et noueuse échine, le chenal coupé de longues roches noires, le château du Taureau dressé sur son écueil, la montagne et l'église de Carantec, la chapelle insulaire de Callot, la côte de Léon, dentelées de clochers et de phares, l'infini du large... Vers le sud, c'est l'immense pays tourmenté de Morlaix, ses trente clochers émergeant des verdures, ses hautes terres étagées en plans successifs, et la silhouette bleue des Monts d'Arrée se profilant à l'extrême lointain. Mais de ce grandiose horizon, un seul coin nous occupe aujourd'hui, Plouezoc'h, dont nous découvrons en entier le territoire : devant nous l'Arvor, la zone maritime de la commune, baignée par la mer depuis la sauvage combe du Dourdu jusqu'aux sables de Kernéhélen ; derrière le Gourré, la zone élevée, continentale, que sépare de l'autre le bourg lui-même[1]. »

Communes limitrophes

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Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebehezac vers 1330, Ploezoch en 1442[2].

Avant 2002[3], le nom de la commune s'orthographiait « Plouézoch ». La nouvelle orthographe rétablit le trigramme breton « c'h », pouvant dans le cas présent se prononcer « [x] » ou « [k] » suivant les locuteurs.

Les hameaux de la commune

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Le Dourduff-en-Mer vu depuis la rive gauche du Dossen.

Parmi les hameaux de la commune, deux portent le nom du Dourduff : Le Dourduff-en-Terre et Le Dourduff-en-Mer situé à la confluence de la rivière de Morlaix (le Dossen) et du Dourduff.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[5]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 016 mm, avec 15,7 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleyber-Christ à 16 km à vol d'oiseau[7], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 101,6 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Plouezoc'h est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Morlaix, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morlaix, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,7 %), terres arables (28,7 %), forêts (15,4 %), zones urbanisées (6,5 %), zones humides côtières (0,7 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Préhistoire

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Cairn de Barnenez, 5750 ± 150 BP, soit l'intervalle (à 95 % de confiance) entre 5010 et 4400 avant notre ère[19].

Moyen-Âge

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La duchesse Anne et les Le Gac de Lansalut

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En 1505, alors que la duchesse Anne revient du pèlerinage à Saint-Jean-du-Doigt où elle s'est rendue pour demander la guérison de son fils, il lui vient la fantaisie de revenir à Morlaix en longeant la côte. Alors que le cortège s'apprêtait à grimper la côte de Plouezoc'h, il fut attaqué par une bande de brigands. L'escorte malgré sa résistance allait succomber, lorsque des paysans occupés à défricher une lande accoururent. Devant ces renforts inattendus, les brigands jugèrent prudent de s'enfuir en laissant quelques blessés et morts sur le terrain. En interrogeant ses sauveurs la duchesse Anne apprit qu'ils s'appelaient Le Gac et étaient quoique pauvres, d'authentique noblesse, le duc Jean V ayant anobli leur aïeul en 1438. Pour les remercier elle ordonna qu'on leur bâtit, au lieu même de la rencontre, un manoir auquel elle imposa le nom de Lansalut (la lande du salut) .

Le château du Taureau

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Le château du Taureau est une île-forteresse, bien que plus proche de Carantec, qui dépend administrativement de la commune de Plouezoc'h. Elle fut bâtie par les bourgeois de Morlaix en 1542 afin de défendre l'entrée de la rivière de Morlaix des invasions anglaises.

« L'an 1541, les Nobles Bourgeois de la ville de Morlaix, qui depuis que leur ville eût esté brûlée par les Anglois l'an 1521, avoient de coustume en temps de guerre d'aller faire le guet au Bas de la Rivière, ceux de la ville close de Saint-Martin, assistez des paroisses de Taulé, Henvic et Karantez (Carantec) à Penallan en Trecarantec (Trégarantec); et les habitans des faux-bourgs de saint Mathieu et saint Melaine, assistez des paroisses de Plou-Jean (Ploujean), Plouezockh (Plouezoch) et Plougaznou (Plougasnou) à Bar-ar-Menez ; ennuyez de ces guets furent conseillez par un Religieux du Convent de saint Dominique dans leur ville nommé Frère Nicolas Le Trocler, de bastir un fort sur un rocher qui est à l'entrée du havre dudit Morlaix nommé le Toreau vis-à-vis de la pointe de Karantec. Cet avis fut trouvé bon et fut présenté requeste au Roy pour en avoir la permission[20]. »

Construite par Jean-Siméon Garangeau et casematée par Vauban en 1689, cette forteresse servit de prison d'état pendant la Révolution française (Romme, Soubrany et Bourbotte s'y poignardèrent en 1795 afin d'éviter l'échafaud) et après la Commune de Paris : Auguste Blanqui y fut emprisonné.

Après avoir été une prison, le château du Taureau devint une résidence secondaire propriété de Mélanie Levêque de Vilmorin qui y donna des réceptions fastueuses dans la décennie 1930, puis une école de voile (dans la décennie 1960), avant d'être un temps abandonné et de fermer ses portes en 1980, faute d'entretien. Restauré par la Chambre de commerce et d'industrie de Morlaix et neuf communes avoisinantes, ce « Fort Boyard » breton, se visite à nouveau aisément en bateau depuis Carantec.

En accostant, un escalier baigné par les vagues et un pont-levis permettent d'y accéder ; on peut voir les anciennes chambres où la troupe était logée, des cachots et des caveaux voûtés. De la plate-forme supérieure, le panorama s'étend sur toute la Baie de Morlaix.

Le site est désormais aménagé et sécurisé afin de recevoir les touristes. On peut y accéder en bateau au départ de la plage du Kelenn à Carantec ou du port du Diben à Plougasnou, mais également dans le cadre d'une croisière d'une journée organisée par l'association À fer et à flot au départ de Morlaix ou de Roscoff, selon le programme de la journée).

L'époque moderne

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Construction de l'église Saint-Étienne

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L'église Saint-Étienne et la croix hosannière du cimetière (dessin de Louis Le Guennec)

L'église Saint-Étienne a été construite en 1642, comme en témoigne cette inscription :

« L'an de grâce 1642, le 12 novembre, moi, Vincent Le Guernigou, prêtre, licencié en droit, recteur de Plouezoc'h, en vertu des pouvoirs à moi accordés par illustrissime et révérendissisme Noël Deslandes, par la grâce divine et la faveur du Saint-Siège apostolique évêque et comte de Tréguier, j'ai béni et posé la première pierre de l'église de Plouezoc'h dans les fondations côté est de la façade, en observant les rites prescrits par le rituel romain[21]. »

Curieusement, la tour du clocher semble avoir été construite avant :

« La première pierre su clocher, naguère élevé dans la partie occidentale de la dite église, a été bénie et posée par moi le , en foi de quoi j'ai signé les présentes. V. Guernigou[21]. »

Des parties d'une église plus ancienne ont été conservées, en particulier les piliers et les arceaux du chœur dont les clefs de voûte portent encore les armes des Goësbriand.

 
La gare des Chemins de fer armoricains

Le XVIIIe siècle

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En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plouejok [Plouezoc'h] de fournir 18 hommes et de payer 118 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[22].

René Odio (1701-1748), recteur de Ploézoc'h, fut jugé pour sodomie et peut-être zoophilie, fut retenu prisonnier pendant trois mois au séminaire de Tréguier et suspendu un temps ; il demanda un certificat de bonne conduite à ses paroissiens et l'obtint ; il reprit ensuite son poste et ses habitudes pendant encore 18 ans jusqu'à sa mort[23].

Le XIXe siècle

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Le , Ludovic de Kersauson du Vieux-Châtel[24], conseiller général, parti du château de Trobidon en Plouezoc'h dans une voiture dite charrette américaine fut tué dans un accident survenu dans une descente de la route menant à Plougasnou et son domestique fut grièvement blessé à la tête[25].

En 1880 est achevée la construction du chemin de grande communication n° 46 allant de Morlaix à Plougasnou dont le tracé avait été adopté en  ; ce tracé passe par Le Dourduff-en-Terre, tout près de Melin Vor (Moulin à mer), commune de Plouezoc'h, où s'arrête la navigation sur le petit fleuve côtier le Dourduff et où 6 000 tonnes d'engrais marins (destinés aux communes de Ploujean, Garlan, Plouezoc'h, Plougasnou et Saint-Jean-du-Doigt) étaient alors débarqués chaque année[26].

En 1887 la commune de Plouezoc'h fut dans l'obligation de construire une école publique afin de respecter la loi du sur les constructions d'office qui oblige les communes dépourvues d'école publique à en construire une[27].

Le XXe siècle

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Un marin originaire de Plouezoc'h, Ch. Jegou, ainsi qu'un autre originaire de Plougasnou, J. Bourdiec, et deux autres marins, furent faits prisonniers par des pillards, alors qu'ils participaient à une expédition organisée par Jacques Lebaudy, qui s'était lui-même proclamé Empereur du Sahara, dans la région du Rio de Oro[28].

Ligne et gare des Chemins de fer armoricains

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Inauguration de la ligne de chemin de fer Morlaix-Primel au Dourduff-en-Mer le (photographie dont l'auteur est anonyme, Musée de Bretagne).

Le bourg fut desservi au début du XXe siècle par un chemin de fer secondaire à voie métrique, la ligne Morlaix - Plestin-les-Grèves des Chemins de fer armoricains.

Politique et administration

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La mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 19.. André L'Hénoret SFIO  
1951 1952 Pierre Laviec    
1965 1977 Lucien Mahé UNRUDR  
1977 1989 Désiré Piriou PS  
1989 2008 Romain Guillou UMP avocat
2008 2020 Yves Moisan PS Éducateur
2020 En cours
(au 25 mai 2020)
Brigitte Mel   Retraitée fonction publique hospitalière

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

En 2021, la commune comptait 1 630 habitants[Note 2], en évolution de +2,45 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4481 5321 3771 6541 7091 6511 7111 7541 665
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6841 6661 7021 6951 7201 6821 7981 7561 796
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6821 8171 8931 6701 6671 5421 4461 3251 287
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 3031 2491 2621 4801 6251 5671 5871 5731 592
2021 - - - - - - - -
1 630--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Évolution du rang démographique

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Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[33] 1975[33] 1982[33] 1990[33] 1999[33] 2006[34] 2009[35] 2013[36]
Rang de la commune dans le département 130 142 129 123 130 136 140 141
Nombre de communes du département 286 283 283 283 283 283 283 283

En 2016, Plouezoc'h était la 142e commune du département en population avec ses 1 592 habitants (territoire en vigueur au ), derrière Bodilis (141e avec 1 603 habitants) et devant Cast (143e avec 1 588 habitants).

L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier du pays de Morlaix, situé à Morlaix.

Lieux de cultes

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Église Saint-Étienne de Plouezoc'h

Économie

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En 2015, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 900 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,7 % d'actifs dont 65,6 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs[Insee 1].

Sites et monuments

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  • Le cairn de Barnenez, un grand tumulus qui date de 4500 à 4700 ans av. J.-C, classé en 1956 au titre des monuments historiques[37]. Il comporte plusieurs chambres funéraires. C'est un cairn car il est constitué de pierres sèches. Un bâtiment avec exposition explicative a été construit pour l'accueil des visiteurs.
  • Le château du Taureau, dans la baie, classé en 1914 au titre des monuments historiques[38].
  • Le manoir du Roc'hou, habité à son origine (XVIe siècle) par des membres de la famille de la Haye, puis du Dresnay, ensuite Mazurié de Pennaneach, Pastour de Kerjean et depuis le XIXe siècle par la famille Huon de Kermadec.
  • Le château de Kergadoret.
  • Les ruines du manoir de Lansalut (manoir primitif des Le Gac de lansalut).
  • Le manoir de la Lanoeverte (manoir primitif des Goësbriand).
  • Le manoir de Kerjean (manoir primitif des Pastour-Kerjean).
  • La chapelle Saint-Antoine, inscrite en 1933 au titre des monuments historiques[39].

« Sa partie la plus ancienne est le chevet, percé d'une fenêtre ogivale au tympan formé d'une petite rose flamboyante. Le chœur et les bas-côtés, restaurés en 1859, dataient de 1641-1642[21]. »

  • La chapelle de Saint-Gonven (1680), située jadis près du hameau de Lansalut. Cette chapelle est édifiée à l'endroit où débarqua saint Gonven, fondateur de la paroisse de Plougonven. Saint Gonven y est figuré tête nue, face rasée, vêtu de la robe des cénobites, tenant à la main un livre et un bâton courbé. Il s'agit d'un édifice rectangulaire de la fin du XVIIe siècle, restauré en 1954. La chapelle abrite les statues de saint Gonven, la Trinité, la Vierge-Mère, saint Mélar, saint Pierre, saint Paul, sainte Claire et une Pietà[41].
  • La chapelle du Mouster.
  • Le château de Trodibon.
  • Le manoir de Kerfenefas.
  • La croix hosannière, présente dans le cimetière, inscrite en 1928 au titre des monuments historiques[42].
  • Le moulin à marée de Melin Vor inscrit en 1988 au titre des monuments historiques[43].
  • Le port du Dourduff-en-Mer, port naturel protégé par un cordon de galets, ancien port de pêche et activités ostréicoles[44].
  • La croix de la route du Corniou à Saint-Antoine en pierre de Kersanton. Elle rappelle le décès accidentel du vicomte Ludovic de Kersauson, conseiller général,le . Il quitta son château de Trodibon vers h du soir en calèche américaine quand ses chevaux s'emballèrent à Saint-Antoine causant sa chute mortelle.

Événements

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  • Festival Celtytud, tous les ans depuis 2000, le dernier weekend de juin (Fest Noz, concerts, soirée Irlandaise).

Personnalités liées à la commune

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  • Jean Coatanlem, amiral de la flotte portugaise, sieur de Kéraudy en Plouezoc'h.
  • François L'Archiver, né au manoir du Rest, baptisé à Plouezoc'h le . Confesseur breton à Rome pour le Jubilé de 1600. Nommé archevêque de Rennes en 1602. Mort après une vie d'une grande dignité vis-à-vis de Dieu en 1619. Sur son tombeau, dans la cathédrale de Rennes, on a inscrit ces paroles : « Né en Bretagne, j'ai passé ma jeunesse à l'ombre du Capitole. La Grande Rome a été témoin de mes actes. De la Ville aux sept collines, je suis monté sur le siège épiscopal de Rennes. De ce tombeau je veux monter au ciel sans aspirer plus haut ! ».
  • Louis Joseph de Kersauson-Vieux-Chatel, né le à Morlaix, décédé le à Paris. Grand propriétaire foncier et propriétaire du chateau de Trodibon. Conseiller général du Finistère. Officier de mobiles pendant la guerre franco-allemande de 1870, chevalier de la légion d'honneur. Maire de Plouézoc'h pendant 38 ans, il fut élu député du Finistère au scrutin de liste (d'opinion monarchiste, il fut le premier élu de la liste conservatrice) et siégea entre le et le , membre de l'Union des droites. Il fut battu en 1889 dans le cadre d'un scrutin par circonscription dans celle de Morlaix et abandonna alors la vie politique. Ses obsèques eurent lieu à Plouézoc'h en présence du Maréchal Foch, propriétaire du manoir de Traonfeunteniou en Ploujean-Morlaix[45].
  • Jean-Jacques Morvan, peintre et écrivain né à Plouezoc'h.
  • Jean Costa de Beauregard, né le au château de Trodibon à Plouezoc'h et décédé à Paris le , général de division, chevalier puis officier de la Légion d'honneur, ancien élève de l'ESM de Saint-Cyr (1923-1925). Sous le nom de Carol, il fonde en un bataillon issu du 17e bataillon de chasseurs à pied de la brigade Charles Martel et participe activement à la Libération de la France[réf. nécessaire].
  • Robert Costa de Beauregard, né à Versailles le et décédé Plouezoc'h le . Maire de Plouezoc'h de 1925 à 1943. Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de guerre 14-18, D.S.C. américaine, Blessé mortellement le , au bombardement de Morlaix. Citation de la DSC : "The President of the United States of America, authorized by Act of Congress, July 9, 1918, takes pleasure in presenting the Distinguished Service Cross to Captain Robert Costa De Beauregard, Army of France, for extraordinary heroism in action while serving with 23d Regiment of Infantry, 306th U.S. Infantry (Attached), 77th Division, A.E.F., at St. Juvin, France, 14 October 1918. When communication with the forward observation post was broken and no runners were available, Captain Costa De Beauregard voluntarily carried a message to the observation post through intense shellfire, displaying great bravery and coolness, and succeeded in reestablishing communication with the regimental post of command".

Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.

Autres sources

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  1. Louis Le Guennec, Excursion dans la commune de Plouezoc'h, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1906, p. 10 [lire en ligne].
  2. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 95, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828, consulté le ).
  3. décret no 2002-500 du 10 avril 2002.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Plouezoc'h et Pleyber-Christ », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Pleyber-Christ Sa » (commune de Pleyber-Christ) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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