Pierre Baudis

personnalité politique française

Pierre Baudis, né le à Decazeville (Aveyron) et mort le à Toulouse (Haute-Garonne), est un homme politique français, maire de Toulouse de 1971 à 1983.

Pierre Baudis
Illustration.
Pierre Baudis en mars 1974.
Fonctions
Député européen

(5 ans et 6 jours)
Élection 10 juin 1979
Législature 1re
Groupe politique LD (1979-1980)
PPE (1980-1984)
Député français

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Haute-Garonne
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF

(9 ans, 8 mois et 22 jours)
Élection 30 juin 1968
Réélection 11 mars 1973
Circonscription 1er de la Haute-Garonne
Législature IVe et Ve (Cinquième République)
Groupe politique RI
Prédécesseur André Rousselet
Successeur Gérard Bapt

(8 ans, 3 mois et 24 jours)
Élection 30 novembre 1958
Réélection 25 novembre 1962
Circonscription 1er de la Haute-Garonne
Législature Ire et IIe (Cinquième République)
Groupe politique IPAS (1958-1962)
RI (1962-1967)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur André Rousselet
Maire de Toulouse

(11 ans, 11 mois et 10 jours)
Prédécesseur Louis Bazerque
Successeur Dominique Baudis
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Decazeville (Aveyron)
Date de décès (à 80 ans)
Lieu de décès Toulouse (Haute-Garonne)
Nationalité Française
Parti politique RI puis PR-UDF
Enfants Dominique Baudis

Pierre Baudis
Maire de Toulouse

Biographie

modifier

Pierre Baudis est le père de Dominique Baudis (lui-même maire de Toulouse de 1983 à 2001, président du CSA de 2001 à 2007 et Défenseur des droits de 2011 à 2014). Il est également le père de Chantal Baudis[1].

Élu député de la Haute-Garonne en 1958 et réélu en 1962 , il siège dans le groupe du Centre démocratique (Indépendants et MRP). Il soutient la candidature de Jean Lecanuet lors de l'élection présidentielle de 1965[2].

En mars 1967, il est battu aux législatives par André Rousselet, proche collaborateur de François Mitterrand. Il retrouve son siège en et s'apparente au groupe des Républicains indépendants (les « Giscardiens »). Adjoint au maire de Toulouse Louis Bazerque depuis 1959, il est responsable de l'important secteur social de la ville. En , il se présente contre ce même Louis Bazerque et est élu au second tour avec 58 % des voix[3]. Il est conseiller général depuis 1961 et le reste jusqu'à son décès. Réélu député en mars 1973, il doit faire face en à une vive offensive des Socialistes conduits par Alain Savary. Il l'emporte dans deux des trois secteurs de la ville.

En mars 1978, il est battu aux législatives par le jeune socialiste Gérard Bapt. Il est député européen pour le mandat de 1979 à 1984.

En , il cède la tête de liste à son fils Dominique qui est facilement élu à sa place.

Il est inhumé au cimetière de Salonique de Toulouse[4].

 
Pierre Baudis et son fils Dominique en 1982.

Mandats

modifier

Hommages

modifier

À Toulouse, une rue et un centre des congrès portent son nom.

Références

modifier
  1. Marie-Pierre Gröndahl, « Dominique Baudis, la vie au galop », sur parismatch.com, .
  2. « Dominique Baudis, "défenseur des droits", et ancien maire centriste de Toulouse », Le Nouvel Économiste, (consulté le )
  3. « TOULOUSE : M. Pierre Baudis, député (apparenté rép. ind.). », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Cimetières de France et d'ailleurs

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • Audrey Choteau, « 1971 : Pierre Baudis et le basculement du Capitole », dans Toulouse, métropole méridionale : Vingt siècles de vie urbaine (Actes du 58e Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées), Toulouse, Presses universitaires du Midi, coll. « Méridiennes », , 1094 p. (ISBN 978-2-912025-50-0, lire en ligne), p. 399-412

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier