Phoebe Hadjimarkos Clarke
Phœbe Hadjimarkos Clarke, née en 1987, est une écrivaine et traductrice franco-américaine[1],[2].
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Biographie
modifierPhoebe Hadjimarkos Clarke obtient un master en esthétique à l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne en 2014[3].
Depuis 2020, elle traduit des essais en arts et sciences humaines et sociales[4].
En 2021, Phoebe Hadjimarkos Clarke publie son premier roman Tabor[5],[6]. Ce roman a été qualifié de science-fiction queer[2], mais l'auteure elle-même dénonce le qualificatif de science-fiction : « dès lors que l'on traite de la question climatique, ça ne semble pouvoir se faire que sous l’angle de la science-fiction. On ne peut pas envisager que cela relève du « réel », alors même que tous les phénomènes que je décris dans le livre sont des choses qui existent déjà ou vont exister, et ne relèvent pas de la spéculation. »[7].
En 2022, elle publie Cadavres[8] aux éditions cry mimi cry[9], 13 poèmes écrits en français à propos d’errances dans les villes âpres, les campagnes humides et les maisons branlantes. Les poèmes sont accompagnées de 15 dessins de Rozenn Voyer.
En 2023, elle co-écrit 18 Brum’Hair[10] avec Martin Desinde, un ouvrage publié aux éditions Rotolux Press[11], illustré par Flore Chemin.
En 2024, Phoebe Hadjimarkos Clarke publie Aliène (Éditions du Sous-sol)[12],[13]. Le roman raconte la rencontre entre une jeune femme qui garde le clone d'une chienne décédée et un sociologue qui enquête sur des enlèvements par les extraterrestres[14]. Ce deuxième roman fait l'objet de critiques littéraires dans Les Inrocks[15], Le Monde[16], Libération[17], Télérama[13], France Culture[18]. Elle est lauréate du prix JesusParadis 2024 et du prix du Livre Inter 2024[19] pour Aliène[20],[21].
Dans ses romans, elle explore au travers des narratrices affectées par les effets sous-jacents du changement climatique, les violences patriarcales et l'aliénation[16],[17].
Prix
modifier- 2024 : Prix JesusParadis et Prix du livre Inter pour Aliène
Publications
modifierTraductions
modifier- Paula Barreiro López (trad. Phoebe Hadjimarkos Clarke), Compagnons de lutte : avant-garde et critique d'art en Espagne pendant le franquisme, Paris, Fondation Maison des sciences de l'homme, , 500 p. (ISBN 978-2-7351-2870-9).
- Dolores Hayden (trad. Phoebe Hadjimarkos Clarke, préf. Stéphanie Dadour), La grande révolution domestique : une histoire de l'architecture féministe, Paris, B42, (ISBN 978-2-490077-96-0).
- Megan Rosenbloom (trad. Phoebe Hadjimarkos-Clarke), Des livres reliés en peau humaine : enquête sur la bibliopégie anthropodermique, Paris, B42, (ISBN 978-2-490077-64-9)[22].
- Susan Snodgrass (trad. Phoebe Hadjimarkos Clarke), Dans la matrice : le design radical de Ken Isaacs, Sombres torrents, (ISBN 978-2-490241-07-1).
Romans
modifier- Aliène : roman, Paris, Éditions du Sous-sol, , 288 p. (ISBN 978-2-36468-751-6).
- Tabor, Paris, éditions du sabot, , 280 p. (ISBN 978-2-492352-02-7).
Poésie
modifier- Martin Desinde et Phoebe Hadjimarkos-Clarke (ill. Flore Chemin), 18 Brum’Hair, Rotolux Press, (ISBN 979-10-96398-11-9).
- Cadavres (ill. Rozenn Voyer), Editions crymimicry, , 48 p. (ISBN 978-2-9583299-0-7).
Articles
modifier- Mon collègue le robot traducteur, de Phoebe Hadjimarkos Clarke, paru dans Libération, le 12 avril 2024[23].
Notes et références
modifier- ↑ Frédérique Roussel, « Mal de chienne : Chassons la peur, bougeons les lignes par Phoebe Hadjimarkos Clarke », Libération, , p. 36-37
- Manon, « Hadjimarkos Clarke Phoebe », sur Etonnants Voyageurs, (consulté le ).
- ↑ Phoebe Hadjimarkos Clarke, « Une esthétique des bidonvilles: dévoilement et dissimulation artistique » , .
- ↑ Macha Séry, « Bien mieux que le vélin, la peau humaine », Le Monde, , p. 2
- ↑ Izadora X, « Tabor, Procréation Magicalement Assistée », sur Friction Magazine, (consulté le ).
- ↑ Philippe Vion-Dury, « Après le déluge », Socialter, (lire en ligne)
- ↑ 29ter, « Après le déluge - entretien avec Phœbe Hadjimarkos Clarke », sur socialter.fr (consulté le ).
- ↑ Hadjimarkos Clarke, Cadavres, cry mimi cry, , 48 p., 11.5*18 cm (ISBN 978-2-9583299-0-7)
- ↑ « cry mimi cry », sur www.crymimicry.eu (consulté le )
- ↑ Phœbe Hadjimarkos-Clarke, 18 Brum'Hair, Paris, rotolux, , 80 p. (ISBN 979-10-96398-11-9)
- ↑ « rotolux press »
- ↑ Bernard Quiriny et Léonard Desbrières, « Chacun son trip », Magazine Lire, , p. 74
- Marine Landrot, « Aliène », Télérama, no 3860, , p. 60
- ↑ Muriel Steinmetz, « Phoebe Hadjimarkos Clarke, prix du Livre Inter - L'Humanité », sur https://www.humanite.fr, (consulté le )
- ↑ « Aliène de Phœbe Hadjimarkos Clarke, le roman queer de la rentrée littéraire | Les Inrocks », sur lesinrocks.com, (consulté le ).
- Pierre-Édouard Peillon, « L’aliénation, ici et maintenant », Le Monde, , p. 4 (lire en ligne)
- Frédérique Roussel, « «Aliène», de Phoebe Hadjimarkos Clarke, mal de chienne », sur Libération, (consulté le ).
- ↑ « Jusqu’au bout de la peur avec Phoebe Hadjimarkos-Clarke », sur France Culture, (consulté le ).
- ↑ « Phœbe Hadjimarkos Clarke : « J'avais l'impression d'avoir écrit un livre trop étrange pour faire consensus » » , sur France Inter, (consulté le )
- ↑ Élodie Carreira, « Phoebe Hadjimarkos Clarke remporte le prix Jésus Paradis 2024 », sur Livres Hebdo, .
- ↑ « Phœbe Hadjimarkos Clarke pour "Aliène" reçoit le Prix du Livre Inter 2024 », sur France Inter, (consulté le )
- ↑ Marco Dogliotti, « La chair des livres », Le Temps, , p. 33
- ↑ Phoebe Hadjimarkos Clarke, « Mon collègue le robot traducteur », Libération, , p. 23 (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :