Pávlos Melás

militaire grec
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Pávlos Melás (en grec moderne : Παύλος Μελάς) (né à Marseille le et décédé en Macédoine le à Statista, rebaptisé depuis Melás) était un militaire grec impliqué dans le conflit macédonien au début du XXe siècle. Sa mort en fit le martyr de la cause du rattachement de la région à la Grèce.

Pávlos Melás
Pávlos Melás par Geórgios Iakovídis.
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Παύλος ΜελάςVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille Melás (d), famille Dragoúmis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Michaíl Melás (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Ánna Melá-Papadopoúlou (en)
Léon M. Melás (d)
Konstantínos Melás (d)
Vasílios M. Melás (en)
Geórgios Melás (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Natalía Dragoúmi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Michaïl Melas (d)
Zoí Melá (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Ethnikí Etería (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Arme
Grade militaire
Conflits

Il fut membre de la franc-maçonnerie[1].

Biographie

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La famille

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Pávlos Melás était le deuxième enfant d'un riche marchand grec épirote, Michaíl Melás (en), et d'une jeune fille de bonne famille, Eléni Voutsiná. La famille tire son origine d'un village d'Épire, près des localités actuelles de Repetísta (el), Áno Parakálamos et Parakálamos, où s'élèvent les restes d'une demeure du XVIe siècle connue sous le nom de Tour Mela. Les ancêtres de Pávlos Melás chassés par les Ottomans trouvèrent refuge à Marseille en France. C'est dans cette même ville qu'il naquit et passa ses premières années. L'enfant reçut le prénom de Pávlos (Paul) en souvenir de son grand-oncle, Pávlos-Leóntos Melás qui, à l'âge de 19 ans, abandonna ses études en Italie pour combattre aux côtés de Márkos Bótsaris dans la guerre d'indépendance de la Grèce, et mourut héroïquement à Missolonghi.

En 1874, la famille revint à Athènes pour parfaire l'éducation grecque de ses 7 enfants. Dans le climat patriotique de cette époque, hellénisme, orthodoxie et réalisation du concept de Grande Idée constituaient l'idéal grec le plus communément répandu. C'est dans cette atmosphère de patriotisme ardent que Pávlos Melás a été élevé. Son père mit sa fortune au service de cette cause nationale et devint le soutien le plus important de tous les mouvements insurrectionnels qui visaient au rattachement des populations grecques d'Épire, de Thessalie, de Macédoine et de Crète. En 1886, il fut choisi comme Président de la Société Nationale : sa maison était le lieu de toutes les discussions et négociations patriotiques, et il stockait dans sa cave des armes destinées aux insurgés. En 1889, Michaíl Melás devint aussi Président de la Société pour la Diffusion de l'Instruction.

Le mariage

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En 1885, Pávlos Melás acheva ses études secondaires, et entra l'année suivante à l'Académie militaire dont il sortit sous-lieutenant d'artillerie en . Il rencontra alors Natalía Dragoúmi (el), la fille de l'avocat et futur Premier Ministre Stéfanos Dragoúmis (et la sœur de Íon Dragoúmis). L'arrière-grand-père de Natalía était membre de la Filikí Etería et un de ses oncles fut le secrétaire de Ioánnis Kapodístrias. Son père, Stéfanos Dragoumis, alors déjà très engagé dans le combat pour le rattachement de la Macédoine à la Grèce[2],[3], fut l'initiateur de l'insurrection de Litóchoro (en) en 1878, et il avait insufflé à ses douze enfants ses idéaux de patriotisme, d'esprit de sacrifice et d'amour du prochain. Le mariage de Natalía Dragoúmi et de Pávlos Melás fut célébré en et ils eurent deux enfants : Michaíl (el) (diminutif : Mikis) et Zoí (diminutif : Zéza). Les liens qui unirent Pávlos Melás à toute la famille Dragoúmis ont profondément marqué sa conscience nationale et scellé son destin.

La guerre des « Trente jours »

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Dans le contexte historique et politique de cette guerre, la Bulgarie, indépendante depuis 1885, après le congrès de Berlin, a annexé la Roumélie Orientale, commencé à expulser les Grecs de Thrace, et visait à obtenir l'indépendance de la Macédoine à travers l'Organisation révolutionnaire macédonienne de l'intérieur (VMRO). Fondé en 1895 à Sofia, le Comité Verhoven cherchait à rattacher la Macédoine à la Bulgarie. Ces deux organisations fanatisèrent et armèrent les hordes de Comitadjis qui, par la violence, poussaient les populations orthodoxes à adhérer à l'exarchat de l'Église de Bulgarie, autocéphale depuis 1872. Du côté grec, la Société nationale, dont faisait partie Pávlos Melás, regroupait des personnalités éminentes du monde scientifique et de jeunes officiers qui cherchaient à créer un corps de combattants volontaires pour venir en aide aux populations grecques de Macédoine. C'est ainsi qu'en 1897, Pávlos Melás organisa un corps d'environ 2 000 combattants, les accompagna jusqu'à la frontière et vécut quelques jours avec eux. Sanctionné pour ce que l'armée régulière grecque considérait comme « une incursion aussi bien patriotique que téméraire » (selon les termes de l'acte d'accusation), il fut emprisonné à Larissa, mais libéré le , lorsque le Gouvernement grec décréta la guerre contre l'Empire ottoman.

Il participa à cette guerre dite des Trente Jours qui se solda en 1897 par une cuisante défaite de la Grèce : très mal préparée, l'armée grecque battit en retraite devant un ennemi supérieur en nombre, surarmé et discipliné. Pávlos Melás revint à Athènes, en proie à la douleur et à la honte de cette humiliation nationale. Il pensa à donner sa démission de l'armée afin de retourner se battre en Macédoine dans les rangs des « andartes », les combattants grecs irréguliers qui affrontaient les Comitadjis bulgares (l'équivalent des maquisards grecs) ou les gendarmes turcs. La mort de son père, peu avant la fin de cette guerre, et les critiques dirigées contre la Société Nationale pour l'échec de cette campagne, achevèrent de le désespérer. Selon la coutume macédonienne, il laissa alors pousser sa barbe en signe de deuil.

Avec d'autres officiers animés du même idéal que lui, il chercha ensuite à éclairer le gouvernement et l'opinion publique sur la situation en Macédoine. Il correspondit avec les organisateurs de la population grecque dans la région, l'évêque de Kastoria, Germanós Karavangélis (en), et avec son beau-frère, Íon Dragoúmis alors consul à Monastir (actuelle Bitola)[2]. Ainsi fut créé à Athènes le Comité Macédonien, dont le Président fut le directeur du journal Embros, Dimítrios Kalapothákis (en). C'est lui qui envoya en Macédoine, au début de , les dix premiers combattants crétois demandés par le Métropolite de Kastoria, Karavangélis. Pávlos Melás organisa aussi des collectes de fonds à Athènes, dont il envoya le produit à Íon Dragoúmis qui avait mis sur pied la société secrète Défense.

La Macédoine

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Pávlos Melás en costume traditionnel de « Makedonomakhos » par Geórgios Iakovídis.

Le ( julien), les Bulgares, avec à leur tête les commandants Boris Sarafov (en) et Gotsé Deltchev, proclamèrent l'insurrection d'Ilinden pour l'indépendance de la Macédoine, prenant comme but les villages valaques de Krouchevo, Nymféo et Klisoúra. Les Bulgares s'attaquèrent d'abord seulement aux Turcs, mais ne tardèrent pas à user de violence aussi contre les Grecs, qui eurent alors comme adversaires, outre les Turcs et les Bulgares, les Roumains et les Serbes[4]. Jusqu'au ( julien), la répression des Turcs fut sanglante : ils rasèrent tout dans le nord de la Macédoine, faisant des milliers de victimes parmi la population civile grecque. Ceux qui avaient pu fuir accoururent à Athènes demander de l'aide, et les journaux grecs et étrangers se firent l'écho de cet appel en faveur de la Macédoine.

En , le gouvernement grec, qui ne voulait pas s'engager trop ouvertement, mais qui voulait avoir une évaluation de la situation, envoya quatre officiers en Macédoine : le capitaine Aléxandros Kontoúlis, le chef de la mission, s'adjoignit Pávlos Melás ainsi qu'Anastásios Papoúlas et Geórgios Kolokotrónis (el). Du ( julien) à la fin , ces quatre hommes, sous de fausses identités, et se faisant passer pour des négociants en bestiaux, explorèrent les villages du nord de la Macédoine, Statista, Paléokastro, Konysko, Vogatsikó, Roúlia et Zélovo. Poursuivis par la gendarmerie turque, après avoir parcouru la région de Kastoria, ils furent rappelés en Grèce dès la fin de ce même mois[2]. Dans leurs rapports, les officiers proposèrent soit d'organiser des bandes locales et de leur envoyer des armes depuis la Grèce soit de créer des bandes directement en Macédoine. Melás pencha d'abord pour la première solution avant de se rallier à la seconde[5].

Apprenant que les Macédoniens étaient sur le point de se soulever, et ne demandaient que l'aide de quelques officiers, Melás repartit le ( julien), après avoir obtenu un congé de vingt jours de l'armée. A Larissa, il obtint un faux passeport au nom de Pavlos Dédès. Il envisagea d'armer sept corps de combattants de 15 hommes chacun pour un soulèvement autour de Kastoria et Vodena. La même organisation aurait été mise en place autour de plusieurs autres villages. Mais sa permission arrivant à son terme, il dut regagner Athènes le ( julien).

Le , le Comité Macédonien d'Athènes le choisit officiellement comme Commandant en chef des troupes irrégulières de Monastir et de Kastoria. Il partit le ( julien) au matin en pensant ce qu'il avait l'habitude de répéter : « Si le sang d'un homme illustre arrose la terre de Macédoine, ceux qui dorment se réveilleront, ceux qui sont terrorisés reprendront courage, des vengeurs et des sauveurs germeront sur cette noble terre[6]. » Car il avait compris l'admiration que lui portaient les Macédoniens, lui qui était le fils du maire d'Athènes Michaíl Melás, le gendre de Stéfanos Dragoúmis, patriote ardent qui avait pris l'initiative des mouvements de libération pour la Macédoine, et le beau-frère du Consul Íon Dragoúmis. Il forma alors un corps de maquisards de 34 hommes dont 10 Crétois, vêtus du fameux dolman traditionnel et de la fustanelle : abandonner l'uniforme militaire grec permettait de ne pas impliquer son pays, mais c'était aussi une manière de s'inscrire dans la lignée des combattants de la cause nationale grecque, après les akrites byzantins qui gardaient les frontières, après les klephtes de la période ottomane puis les pallikares de la guerre d'indépendance[7],[8]. Il prit le pseudonyme de « Capétan Mikis Zézas » (à partir du prénom de ses deux enfants). Il organisa des bandes de partisans grecs dans la région de Kozani avec pour centres d'action les villages de Negovani et Léchovo. Il commandait directement quant à lui une bande d'andartes presque intégralement composée de Crétois, sujets ottomans et donc moins compromettants pour la Grèce[2],[5].

Décès

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Sa mort à 34 ans, le ( julien), a contribué à forger son image de héros de légende. La version la plus probable est qu'il mourut dans un accrochage entre sa troupe et la gendarmerie turque dans un petit village qui porte maintenant son nom[2]. Selon la légende populaire, réactivée par la dictature des colonels, après de longues marches harassantes sous la pluie, Pávlos Melás et quelques-uns de ses hommes auraient trouvé refuge dans la maison Kantzakis de Statista, pour y sécher leurs vêtements détrempés et faire baisser la fièvre qui les tenaillait. Un Comitadji bulgare aurait informé les Turcs de leur présence. La maison aurait été encerclée et prise sous le feu des fusils pendant deux heures. Vers 7 heures du soir, Pávlos Melás aurait été touché par une balle perdue qui l'atteignit en plein corps, trouant sa ceinture. Désemparés par la mort de leur chef, ses compagnons auraient dissimulé son corps sous la paille et se seraient dispersés dans les montagnes environnantes. Des paysannes du village, après la veillée et les chants funèbres, l'auraient inhumé le lendemain. Le Métropolite de Kastoria, Germanós Karavangélis, aurait demandé à un chef de maquisards de ramener le corps de Melás pour lui donner une sépulture décente. Mais voyant venir des Turcs, celui-ci aurait abrégé l'exhumation, coupé la tête de Pávlos Melás et l'aurait emportée après l'avoir soigneusement enveloppée dans un linge.

Deux explications sont avancées pour la séparation de la tête du corps. L'une serait politique : sans sa tête, le corps ne pouvait être identifié et ainsi, Melás ne pouvait être directement impliqué, non plus que la Grèce. L'autre serait symbolique : la tête devenait une relique qu'il ne fallait pas laisser aux Ottomans qui risquaient de l'utiliser comme un trophée et de la souiller[9]. La tête partit pour Florina puis Pissodéri. En 1907, tête et corps furent réunis et enterrés sous l'autel de la cathédrale métropolite de Kastoria[10] ou selon une autre version dans l'enceinte de l'Église des Taxiarques, en face de la cathédrale de Kastoria.

Le village de Statista où il mourut porte aujourd'hui le nom de Melás[2].

Postérité

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Son décès eut une importance considérable en Grèce. Les cloches sonnèrent en son honneur à travers le pays. Le poète Kostís Palamás lui consacra un poème. Il attira définitivement l'attention sur la Macédoine et la politique à mener. Il « réveilla » les Grecs qui étaient devenus prudents après la défaite de 1897[2]. Il est depuis considéré comme un héros national[8]. Le gouvernement grec décida alors d'envoyer à nouveau des militaires en mission secrète dans la région pour lutter contre les Bulgares ; ce fut par exemple le cas d’Athanásios Souliótis-Nikolaïdis[11].

Le musée de la lutte pour la libération de la Macédoine de Thessalonique lui rend hommage. Íon Dragoúmis raconta son épopée macédonienne dans son œuvre la plus célèbre : Le Sang des martyrs et des héros, publiée en 1907. Penelope Delta l'évoque aussi dans Le Voyou, sous son nom de guerre Mikis Zézas. La dictature des colonels commanda un film historique au réalisateur Fílippos Fylaktós (Pavlos Melas, 1973). Tous les élèves durent assister à sa projection[12]. Le roman de Níkos Bakólas (el) La Tête de 1994 a comme présupposé le récit d'un andartes chargé de couper la tête de Pávlos Melás après la mort de celui-ci.

Pávlos Melás est redevenu, dans les années 1990 au moment du conflit avec la république de Macédoine sur l'emploi du mot « Macédoine », un héros national. Des tee-shirts, des cartes de téléphone[13] ou des briquets à son effigie connurent un immense succès. En 1994, pour le quatre-vingt-dixième anniversaire de sa mort, de grandes commémorations furent organisées. Le fut déclaré jour férié. Les enseignants durent préparer une présentation d'une dizaine de minutes à lire à leurs élèves au début des cours[12].

Pour le professeur Vassílis Gounáris en , son sacrifice ne fut pas vain : « Sa mort a inspiré un tel amour de la patrie au peuple grec, à l'intérieur comme à l'extérieur de la Grèce, que les rangs des combattants se sont incroyablement renforcés, et que les manœuvres stratégiques en ont été facilitées. Le combat pour la Macédoine n'était plus désormais celui des "aigles royaux" de la frontière, mais celui de tous les Grecs, véritable étape vers la formation de leur Nation[14]

Des chansons patriotiques (voire nationalistes) évoquent Melás, comme celle figurant sur la page d'une école primaire de Macédoine en 2001 :

« Viens, ma rapide épée,
Vis à mon côté,
donne à mes frères le réconfort,
et la liberté. »

« Les Bulgares l'ont trahi,
les Turcs l'ont tué,
notre commandant, Melas,
en vain ils l'ont tué. »

« Ma croix dorée,
donne-la à mon épouse
et mon fusil brillant
à mon fils unique. »

« Sur ce sol, où est tombé
le corps de Pavlos Melas,
qui sait ce qui a germé
dans la terre ensanglantée ? »

« Qui sait quelle fleur éternelle
la terre produira,
et que chaque petit Grec
à sa poitrine la portera. »

Notes et références

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  1. Evstathiou Diakopoulou, O Tektonismos stin Ellada (La Franc-maçonnerie en Grèce), Ionios Philosophiki, Corfou, 2009, p. 250.
  2. a b c d e f et g Préface de Marc Terrades à Íon Dragoúmis, Le Sang des martyrs et des héros., p. 22-23.
  3. M. Terrades, Le Drame de l'hellénisme, p. 113-114.
  4. M.-L. Héritier, Histoire diplomatique, tome 4, p.502-503.
  5. a et b M. Terrades, Le Drame de l'hellénisme, p. 114.
  6. Αθηνά Τζινίκου Κακουλή, p.39.
  7. J.P. Verinis, op. cit., p. 147-148.
  8. a et b Giannis Koliopoulos et Thanos Veremis, Greece : the modern sequel, p. 213.
  9. Anastasia Karakasidou, « Pavlos Melas », p. 198
  10. Anastasia Karakasidou, « Pavlos Melas », p. 215.
  11. M. Terrades, Le Drame de l'hellénisme, p. 163.
  12. a et b Anastasia Karakasidou, « Pavlos Melas », p. 207.
  13. En avril 1993
  14. V. Gounaris, « Le combat Macédonien après la mort de Pavlos Melas », Επτά Ημέρες Magazine hebdomadaire supplément de Η Καθημερινή, 17 octobre 2004.

Voir aussi

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Pavlos Melas par Theophilos.

Bibliographie

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  • (el) Anonyme, La Mort de Pavlos Melas, pièce de théâtre de 1905.
  • (en) Jerry Augustinos, « The Dynamics of Modern Greek Nationalism: The "Great Idea" and the Macedonian Problem », East European Quarterly, vol. 6, n°4, .
  • (el) Collectif (Diaconat apostolique), «Ο Παύλος Μελάς και ο Μακεδονικός Αγώνας» - Διαχρονικά μηνύματα (« Pavlos Melas et le conflit macédonien. », Messages éternels.), Actes du Colloque du à l'occasion du centenaire de la mort de Pavlos Melas organisé par le Comité Spécial du Saint Synode pour l'Identité Culturelle, Diaconat Apostolique, Athènes, 2006.
  • (fr) Íon Dragoúmis, Le Sang des martyrs et des héros., (1907), « Études grecques », L'Harmattan, 2002. (ISBN 2-7475-2840-5)
  • (en) Anastasia Karakasidou, « Pavlos Melas », in Maria Todorova, Balkan Identities. Nation and Memory., Hurst, 2004, (ISBN 1850657157)
  • (en) Giannis Koliopoulos et Thanos Veremis, Greece : the modern sequel : from 1831 to the present. Londres : Hurst & Company, 2002. (ISBN 1850654638)
  • (el) Natalia Mela (Dragoúmis), Pavlos Melas., Dodoni, Athènes, 1926.
  • (fr) Marc Terrades, Le Drame de l'hellénisme. Ion Dragoumis (1878-1920) et la question nationale en Grèce au début du XXe siècle., L'Harmattan, 2005. (ISBN 2747577880)
  • (fr) Préface de Marc Terrades à Íon Dragoúmis, Le Sang des martyrs et des héros., (1907), « Études grecques », L'Harmattan, 2002. (ISBN 2-7475-2840-5)
  • (el) N.D Triandafillopoulos, Le Peuple te réclame. Une Anthologie des œuvres consacrées à Pavlos Melas., Domos, Athènes, 1995.
  • (fr) Apostolos Vacalopoulos, Histoire de la Grèce moderne., Horvath, 1975. (ISBN 2-7171-0057-1)
  • (el) Αθηνά Τζινίκου-Κακουλή, Παύλος Μελάς, ο θρυλικός Καπετάν Μίκης Ζέζας, Θεσσαλονίκη 1998.
  • (en) James P. Verinis, « Spiridon Loues, the modern foustanéla and the symbolic power of pallikariá at the 1896 Olympic Games. », Journal of Modern Greek Studies., vol. 23, 2005.

Liens externes

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