Paix d'Andrinople

traité signé le 17 février 1568 entre Sélim II de l'Empire ottoman et Maximilien II d'Autriche

La paix d'Andrinople est signée le entre le sultan Sélim II de l' et l'empereur Maximilien II du Saint-Empire[1]. Ce traité met fin à la Guerre austro-turque (1527-1568) menée par le vieil empereur Soliman dans le but de récupérer le nord de la Hongrie contre le Saint-Empire romain germanique et au cours de laquelle il trouve la mort[1].

Frontières de l’Europe centrale telle que fixée par Selim II et l'empereur Maximilen II de Habsbourg lors du traité.

La fonction principale de ce traité est de fixer les frontières existantes en Europe centrale[2]. Si l'empire Ottoman doit renoncer à la Hongrie, il conserve le tribut annuel de 30 000 florins que l'Empereur Germanique doit verser aux Ottomans et l'autonomie de la principauté de Transylvanie[1],[3],[4] à ceci près qu'au lieu d'être tributaire du royaume de Hongrie, elle devient tributaire de l'Empire ottoman, et les princes transylvains élus par la Diète transylvaine reçoivent dorénavant l'investiture du sultan ottoman et non plus du roi de Hongrie[4].

Ce traité marque l'apogée de l'Empire Ottoman peu avant que s'annonce un long déclin.

Notes et références

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  1. a b et c Jean-Paul Duviols, Charles Quint et la monarchie universelle, Presses Paris Sorbonne, , 288 p. (ISBN 978-2-84050-189-3, lire en ligne), p. 33
  2. « LE COUP DE SEMONCE DE SOLIMAN », sur Historia, (consulté le )
  3. István Czigány, « Tradition et modernité dans les affaires militaires du royaume de Hongrie aux xvie et xviie siècles », Stratégique - Institut de Stratégie Comparée,‎ , pp. 179-186 (ISSN 0224-0424, lire en ligne)
  4. a et b Jean Bérenger, Guerres et paix en Europe centrale aux époques moderne et contemporaine : mélanges d'histoire des relations internationales offerts à Jean Bérenger, Presses Paris Sorbonne, , 662 p. (ISBN 978-2-84050-258-6, lire en ligne), p. 312