Oisly

commune française du département de Loir-et-Cher

Oisly [wali] est une commune française située dans la communauté de communes de Contres, dans la province de la Sologne viticole et dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Oisly
Oisly
La mairie.
Blason de Oisly
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Intercommunalité Communauté de communes Val-de-Cher-Controis
Maire
Mandat
Cécile Gomes Recchia
2020-2026
Code postal 41700
Code commune 41166
Démographie
Gentilé Auciliussois[1]
Population
municipale
388 hab. (2021 en évolution de +5,15 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 23′ 25″ nord, 1° 22′ 41″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 131 m
Superficie 10,61 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montrichard Val de Cher
Législatives Première circonscription
Localisation
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Oisly
Liens
Site web http://www.oisly.fr/

Localisée au sud-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Sologne viticole », vaste étendue de bois, d'étangs et de prés. Elle est drainée par le Bavet et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 12 en 1988, à 21 en 2000, puis à 15 en 2010.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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La commune d'Oisly se trouve au sud-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Sologne viticole[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 22,4 km de Blois[4], préfecture du département, à 27,9 km de Romorantin-Lanthenay[5], sous-préfecture, et à 15,4 km de Montrichard Val de Cher, chef-lieu du canton de Montrichard dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Le Controis-en-Sologne[7].

Les communes les plus proches sont[8] : Choussy (3,1 km), Couddes (3,4 km), Sassay (4,7 km), Contres (5 km), Feings (5,5 km), Fresnes (5,6 km), Thenay (6,8 km), Fougères-sur-Bièvre (7 km) et Saint-Romain-sur-Cher (8 km).

Paysages et relief

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Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[10]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Sologne viticole », dans la Sologne[11].

La Sologne viticole, moins boisée que la Grande Sologne, présente un relief doux. La présence affirmée d'une agriculture qui prend le relais des boisements de Grande Sologne dégage des points de vue et des horizons ouverts. Les paysages de bois et de cultures s'enchaînent en s'imbriquant les uns aux autres[12].

L'altitude du territoire communal varie de 98 mètres à 131 mètres[13],[14].

Hydrographie

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Réseau hydrographique d'Oisly.

La commune est drainée par le Bavet (0,62 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 2,8 km de longueur totale[15].

Le Bavet, d'une longueur totale de 11,4 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le Cher à Monthou-sur-Cher, après avoir traversé 4 communes[16]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cheverny à 14 km à vol d'oiseau[20], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,8 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[24],[25],[26].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Oisly est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[7] et hors attraction des villes[28],[29].

Occupation des sols

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L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (97,5 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (30,4 %), cultures permanentes (39,2 %), zones agricoles hétérogènes (24,5 %), forêts (3,4 %), zones urbanisées (2,5 %)[15].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification

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En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration[30]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis a été prescrit le [31].

Habitat et logement

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Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Oisly en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (7,9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89,7 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Oisly en 2016.
Oisly[32] Loir-et-Cher[33] France entière[34]
Résidences principales (en %) 82,1 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 7,9 18 9,6
Logements vacants (en %) 10,0 7,5 8,1

Risques majeurs

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Le territoire communal d'Oisly est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[35],[36].

Risques naturels

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Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[35]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[37]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[38].

Risques technologiques

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Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].

Histoire

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Révolution française et Empire

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Nouvelle organisation territoriale

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Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[40], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse d'Oisly devient formellement « commune d'Oisly »[40],[41].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Contres et au district de Saint Aignan[41]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[42],[43]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[42]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[44]. Oisly est alors rattachée au canton de Contres et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[45],[41],[46]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

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L'origine probable du nom « Oisly » viendrait d'Aucilius (ou Ocilius), propriétaire gallo-romain. En 1998, le 30 juin, le conseil municipal propose pour se rapprocher le plus du nom d'origine d'attribuer aux habitants le nom de « Auciliussoises et Auciliussois ».

Aujourd'hui, la commune de Oisly se développe principalement autour de la viticulture et compte bon nombre de viticulteurs indépendants ainsi qu'une coopérative en association avec le village voisin de Thésée.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Oisly est membre de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [47].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montrichard depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[48] et à la première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[49].

Politique et administration municipale

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Conseil municipal et maire

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Le conseil municipal d'Oisly, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[50] avec listes ouvertes et panachage[51]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[52].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977 mars 2001 Jean-Marie Penet    
mars 2001 mars 2014 Alain Mardon    
mars 2014 mai 2020 Chantal Mardon    
mai 2020 En cours Cécile Gomes Recchia    
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[53].

Alimentation en eau potable

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Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[54]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Sassay - Couddes - Oisly - Choussy qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [55].

Assainissement des eaux usées

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En 2019, la commune d'Oisly gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[56]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[57] : « Plaine De La Chaumont », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, dont la capacité est de 450 EH, mis en service le [58].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[59]. La communauté de communes Val-de-Cher-Controis assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[60].

Sécurité, justice et secours

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La sécurité de la commune est assurée par la brigade du Controis-en-Sologne qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[61].

En matière de justice, Oisly relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[62], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[63].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[65].

En 2021, la commune comptait 388 habitants[Note 2], en évolution de +5,15 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
197176195219285312282330348
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
387373412394394374380431427
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
439416443420420425407419431
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
367399350316319310330333351
2017 2021 - - - - - - -
377388-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,5 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 193 hommes pour 184 femmes, soit un taux de 51,19 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[68]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,1 
90 ou +
2,8 
5,8 
75-89 ans
8,3 
12,0 
60-74 ans
12,1 
26,6 
45-59 ans
24,0 
19,6 
30-44 ans
21,6 
12,9 
15-29 ans
12,5 
21,0 
0-14 ans
18,8 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[69]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Économie

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Secteurs d'activité

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Oisly selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[70] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[71]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 36 100,0 (100) 20 15 1 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 15 41,7 (11,8) 5 9 1 0 0
Industrie 1 2,8 (6,5) 0 1 0 0 0
Construction 5 13,9 (10,3) 4 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 12 33,3 (57,9) 10 2 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 1 2,8 (17,5) 1 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 3 8,3 (13,5) 1 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 41,7 % du nombre d'entreprises de la commune (15 sur 36), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 36 entreprises implantées à Oisly en 2016, 20 ne font appel à aucun salarié, 15 comptent 1 à 9 salariés et 1 emploie entre 10 et 19 personnes

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[72]

Agriculture

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En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[73]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[74]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 42 en 1988 à 21 en 2000 puis à 15 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 20 ha en 1988 à 38 ha en 2010[73]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Oisly, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Oisly (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[73]
Nombre d'exploitations (u) 42 21 15
Travail (UTA) 86 56 43
Surface agricole utilisée (ha) 848 637 575
Cultures[75]
Terres labourables (ha) 540 352 326
Céréales (ha) 171 137 200
dont blé tendre (ha) 71 66 98
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 62 45 23
Tournesol (ha) 121 s s
Colza et navette (ha) 6 s s
Élevage[73]
Cheptel (UGBTA[Note 3]) 449 27 30

.

Produits labellisés

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La commune d'Oisly est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 4] de quatre produits[76] : un fromage (le Selles-sur-cher[77]) et trois vins (le crémant-de-loire[78], le rosé-de-loire[79] et le Touraine[80]).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[81] et les volailles de l’Orléanais[82],[76].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Hippolyte : le maître-autel de l'église est orné d'une Annonciation proche de l'art de Sébastien Bourdon.

Héraldique

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Les armoiries de Oisly se blasonnent ainsi :

D'argent à un pont d'une arche de pourpre maçonné du champ, mouvant de la pointe et surmonté d'un pampre feuillé d'une pièce posée en barre à dextre et fruité d'une grappe posée en bande à senestre, le tout au naturel ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Adopté le 14 novembre 2014. Les émaux (inconnus) ont été établis sur proposition de Jean-Paul Fernon.
Devise : De Auciliacum à Oisly.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  4. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références

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  1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
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  5. « Orthodromie entre "Oisly" et "Romorantin-Lanthenay" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre "Oisly" et "Montrichard Val de Cher" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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  8. « Communes les plus proches d'Oisly »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. « Unité de paysage : La Sologne viticole - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  12. « Unité de paysage : La Sologne viticole - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  13. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  14. Carte d'Oisly, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
  15. a et b « Fiche communale d'Oisly », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  16. Sandre, « le Bavet ».
  17. « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

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Articles connexes

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Liens externes

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