Oflag X-C
Oflag XC était la dénomination d'un camp de prisonniers de guerre allemand pour officiers ("oflag" est la contraction d'Offizierlager), créé par la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale et situé à Lübeck, dans le nord de l'Allemagne. Le camp se trouvait au croisement de la Friedhofsallee et de la Vorwerkstrasse, à la frontière entre Lübeck et Schwartau (aujourd'hui Bad Schwartau). Plusieurs historiens considèrent que le camp était situé à Schwartau plutôt qu'à Lübeck. Il regroupait des officiers français, britanniques, polonais et d'autres pays alliés.
Oflag X-C | |||
Vue aérienne de l'Oflag X-C prise le 26 avril 1945 par l'US Army | |||
Lieu | Lübeck, Schleswig-Holstein | ||
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Fait partie de | Oflag | ||
Type d’ouvrage | Camp de prisonniers de guerre | ||
Construction | 1940 | ||
Démolition | 1945 | ||
Contrôlé par | Reich allemand | ||
Effectifs | Prisonniers français, polonais, britanniques et d'autres pays alliés | ||
Guerres et batailles | Seconde Guerre mondiale | ||
Coordonnées | 53° 53′ 59″ nord, 10° 40′ 36″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Géolocalisation sur la carte : Schleswig-Holstein
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Histoire du camp
modifierLe camp a été ouvert en juin 1940 pour emprisonner les officiers français capturés lors de la bataille de France. En juin 1941, les nationalités des officiers se diversifient avec l'arrivée de Britanniques et de citoyens du Commonwealth, essentiellement capturés lors de la bataille de Crète[1] et de la campagne d'Afrique du Nord. En 1941 et 1942, de nombreux équipages aériens alliés abattus en Allemagne furent emmenés à Lübeck, puis transférés plus tard à l'Oflag VI-B (en) de Warburg[2]. Au milieu de l'année 1942, de nombreux officiers polonais furent déplacés à l'Oflag II-D de Westfalenhof[3]. En début 1945, tous les officiers polonais détenus à l'Oflag II-D et dans l'Oflag II-C (en), sont contraints de rejoindre l'Oflag X-C à pied[4]. Le camp est libéré le 2 mai 1945 par les troupes de la 2e armée britannique[3]. Tous les prisonniers de guerre sont rapatriés courant mai 1945 (opération Exodus (en)).
Personnalités prisonnières à l'Olfag X-C
modifier- Yves Congar, théologien français, emprisonné dans le camp en raison de ses nombreuses tentatives d'évasion d'autres camps. Capturé par les Allemands lorsqu'il était officier dans l'armée française[4],[5].
- Władysław Dobrowolski, médaillé olympique polonais en escrime[6]
- Stanisław Sośnicki (en), athlète olympique polonais[6]
- Fernand Braudel, officier et historien français[7]
Voir aussi
modifierRéférences
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Oflag X-C » (voir la liste des auteurs).
- Mason, « The Crete Campaign—Prisoners in Greece and Germany », Official History of New Zealand in the Second World War 1939–45, (consulté le )
- Flensted, « Whitley V Z6498 ditched in Grønsund off Stubbekøbing on 12/9-1941. », Airwar over Denmark, (consulté le )
- « British occupy Hamburg & link with Russians » [archive du ], The Age, (consulté le )
- Bernardi, « A Passion for Unity », America Magazine, (consulté le )
- « Un théologien de Vatican II à (re)découvrir : Yves Congar », sur Aleteia, (consulté le )
- (pl) Renata Urban, Polscy olimpijczycy w niemieckich obozach jenieckich, vol. 44, Łambinowicki rocznik muzealny, Opole, (ISSN 0137-5199), p. 45
- Évelyne Gayme, Les OFLAGS, centres intellectuels, (lire en ligne), p. 125-132
Bibliographie
modifier- (pl) Renata Urban, « Polscy olimpijczycy w niemieckich obozach jenieckich », Łambinowicki rocznik muzealny, Opole, vol. 44, (ISSN 0137-5199)
- « Offizierslager », lexikon-der-wehrmacht.de, (consulté le )
- Ben Waters, « Six years in the RNVR », BBC WW2 People's War, (consulté le )
- (en) Charles Rollings, Wire and Worse: RAF Prisoners of War in Laufen, Bibarach, Lubeck and Warburg 1940-42, (ISBN 0-7110-3050-2)