Obélisque de Buenos Aires

obélisque situé à Buenos Aires, Argentine

L'Obélisque de Buenos Aires, est situé au centre de la Plaza de la República, à l'intersection des avenues Corrientes et 9 de julio. C'est l'une des icônes de Buenos Aires.

Obélisque de Buenos Aires
Obelisco de Buenos Aires
Présentation
Type
Architecte
Alberto Prebisch
Matériau
Béton
Construction
-
Hauteur
67,5
Patrimoine mondial Patrimoine mondial
Type
Localisation
Pays
Quartier
Commune
Altitude
26 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Carte

Historique

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À l'endroit où se dresse l'obélisque, on dut démolir l'église dédiée à Saint Nicolas de Bari. Or, c'est dans celle-ci que fut hissé officiellement pour la première fois le drapeau argentin dans la ville de Buenos Aires en 1816. Cette circonstance est rappelée sur une des inscriptions lisibles sur l'obélisque, côté nord.

La construction du monument commença le  ; il fut inauguré le , pour le quatrième centenaire de la première fondation de la ville, ne demandant que 31 jours pour son édification. Il fut dessiné par l'architecte Albert Prebisch (es), (un des principaux architectes du modernisme argentin et également auteur du Teatro Gran Rex voisin, dans les rues Corrientes et Suipacha), sur la demande de l'intendant de la ville Mariano de Vedia y Mitre (nommé sous la présidence d'Agustín Pedro Justo), et construit par l'entreprise Siemens Bau Union.

En , Roberto Marcelino Ortiz succéda à Justo, et désigna, comme nouvel intendant de la ville un certain Arturo Goyeneche. Le Conseil Délibérant, par l'Ordonnance Nº 10.251 de , sanctionna la démolition de l'Obélisque, mêlant des raisons économiques, esthétiques et de sécurité publique. Mais le pouvoir exécutif municipal mit son véto à l'ordonnance, caractérisant celle-ci d'acte sans valeur ni contenu juridique, étant donné qu'il s'agissait d'un monument sous juridiction et protection de la nation, à laquelle appartenait ce patrimoine.

Pour sa construction, qui coûta 200 000 pesos de l'époque, on utilisa 680 m³ de ciment et 1360 m² de pierre blanche de Córdoba. À la suite de certains vandalismes qui eurent lieu en 1938, on enleva le revêtement de pierre et on le remplaça par du ciment poli.

La structure du monument, basée sur l'esthétique nationaliste, a engendré bien des polémiques parmi les partisans de la rénovation de la ville et les secteurs plus traditionalistes. Actuellement cependant, il a conquis les cœurs et on le considère comme un symbole de la ville[réf. nécessaire].

L'obélisque a fréquemment été utilisé comme point de rassemblement pour diverses manifestations, qui embrassent aussi les rues environnantes (Avenida 9 de julio et Avenida Corrientes), phénomène assez semblable à ce qui se passe Plaza de Mayo.

Diverses manifestations eurent lieu autour de l’obélisque comme : La pose d'un préservatif géant sur l'obélisque en [1]. Le 150e anniversaire des relations germano-argentines en . Le survol de l'obélisque par la patrouille de France en .

En 2010, la municipalité installe un système de lumières LED sur l'obélisque en vue d'organiser des animations lumineuses et des campagnes de communication[2]. En septembre 2015, l'artiste Leandro Erlich installe des miroirs sur le pyramidion de l'obélisque pour faire croire à sa disparition, une manière de célébrer les 14 ans du MALBA[3].

Description

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L'obélisque mesure 67,5 mètres de hauteur et 49 m² de base. Il est creux et a une seule porte d'entrée. À son sommet sont disposées quatre fenêtres, que l'on ne peut atteindre qu'en escaladant un escalier de 206 marches.

Galerie

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Notes et références

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  1. « L'obélisque de Bueno Aires coiffé d'un immense condom », Radio Canada,‎ (lire en ligne)
  2. « Buenos Aires Ciudad - Uso del Espacio Público », sur buenosaires.gob.ar (consulté le )
  3. François-Xavier Gomez, « L'obélisque de Buenos Aires a perdu la tête », sur Libération (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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