Nages-et-Solorgues
Nages-et-Solorgues est une commune française située dans le sud du département du Gard en région Occitanie.
Nages-et-Solorgues | |||||
Le village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle | ||||
Maire Mandat |
Michel Chambelland 2020-2026 |
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Code postal | 30114 | ||||
Code commune | 30186 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Nageois | ||||
Population municipale |
2 107 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 341 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 47′ 30″ nord, 4° 13′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 31 m Max. 174 m |
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Superficie | 6,18 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Langlade (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Calvisson | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.nagesetsolorgues.fr | ||||
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhony et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Nages-et-Solorgues est une commune urbaine qui compte 2 107 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Langlade et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Nageois ou Nageoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'enceinte préhistorique des Castels, classée en 1913, et l'oppidum, inscrit en 1980 puis classé en 2006.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLes communes limitrophes sont Bernis, Boissières, Calvisson, Langlade, Saint-Dionisy et Uchaud.
Hydrographie et relief
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gallargues-le-Montueux à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 674,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Voies de communication et transports
modifierAxes ferroviaires
modifierAxes routiers
modifierTransports en commun
modifierMilieux naturels et biodiversité
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[7] : les « Corbières centrales » (2 641 ha), couvrant 8 communes du département[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Nages-et-Solorgues est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Langlade[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (44,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (34,8 %), forêts (30,3 %), zones urbanisées (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,7 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierLogement
modifierProjets d'aménagement
modifierRisques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Nages-et-Solorgues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Rhony. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1994, 2005 et 2021[12],[10].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 733 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 733 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1992, 1998, 2007, 2012, 2016, 2017, 2018 et 2019, par des mouvements de terrain en 1983 et par des glissements de terrain en 1988[10].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].
Toponymie
modifierAttestation du nom
modifierNages | ||
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Année | Nom | Document |
895 | Villa Anagia | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes[16] |
1024 | Villa Anagia | Histoire de Languedoc[17] |
1077 | Villa Anagia | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes |
1156 | Ecclesia de Anagia | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes |
1265 | Villa de Anagia | Chartes du chapitre de Nîmes, archives départementales |
1384 | Villa de Anagia | Dénombrement de la sénéchaussée |
1386 | Ecclesia de Anagia | Répartition du subside de Charles VI |
1396 | Ecclesia de Anagia | Chartes du chapitre de Nîmes, archives départementales |
1435 | Anages | Répartition du subside de Charles VII |
1482 | Locus de Anagüs | Léon Ménard, notes manuscrites IV |
1539 | Villa de Nagüs ; Sanctus-Saturninus de Nagüs | Léon Ménard, notes manuscrites IV |
1554 | Naiges | Ursy, notaires de Nîmes, XVIe et XVIIe siècles |
1582 | Nages de Serorgues | Claude Combes, Tariffe universelle du diocèse de Nimes |
1650 | Nages et Solorgues | Gaillard Guirau, Style ou formulaire des lettres qui se dépêchent ez cours de Nismes |
1659 | Le prieuré Sainct-Saturnin de Nages | Insinuations ecclésiastiques du diocèse de Nîmes |
1706 | Le prieuré Sainct-Saturnin de Nages | Archives départementales, G. 20611 |
Source : Dictionnaire topographique du département du Gard[18] |
Solorgues | ||
---|---|---|
Année | Nom | Document |
960 | Villa quæ vocatur Saravonicos, in suburbio Nemausensi | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes[16] |
1031 | Mansus de Saravonicos | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes |
1112 | Villa de Saraonegues | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes |
1169 | Mansus de Saraonicis | Chartes du chapitre de Nîmes, archives départementales |
1396 | Sereonicæ | Chartes du chapitre de Nîmes, archives départementales |
1435 | Serorgues | Répartition du subside de Charles VII |
1555 | Solorgues | Ursy, notaires de Nîmes, XVIe et XVIIe siècles |
1582 | Sororgues | Claude Combes, Tariffe universelle du diocèse de Nîmes |
1696 | Sérorgues | Insinuations ecclésiastiques du diocèse de Nîmes |
Source : Dictionnaire topographique du département du Gard[18] |
Étymologie
modifier- Provençal Nage, du roman Anages, du latin Anagia, Andunum[19].
- Provençal Soulorgues, du roman Solorgues, Serorgues, Saraonegues, du bas latin Saraonicis, Saravonicos, Serconicæ[19].
- Provençal Vau-Nage, du bas latin Valnagia, du latin Vallis Anagia[19].
Les habitants s'appellent les Nageois et Nageoises.
Histoire
modifierAntiquité
modifierL'oppidum de Nages est celui qui a livré les plus importants vestiges archéologiques des 7 oppidums connus à ce jour en Vaunage.
Moyen Âge
modifierÉpoque moderne
modifierLe village a été le théâtre de trois batailles pendant la Guerre des Cévennes :
- La première le : Le colonel de Firmacon, commandant la garnison royale de Calvisson forte de 350 hommes, attaque le chef camisard Cavalier à Nages. Cavalier avec 800 hommes et 200 chevaux parvient à le repousser.
- La seconde le : Les Camisards entrent dans Nages et triomphent de l’infanterie royale et des dragons de la garnison.
- La troisième le : Le maréchal de Montrevel et Grandval infligent une sévère défaite à Cavalier en ayant fait venir de nombreux renforts. Partie des hauteurs de Caveirac, la bataille s'étend jusqu'à Clarensac, Montpezat et Nages et réunit des forces importantes dans les deux camps. A Caveirac, Grandval tue un très grand nombre de rebelles, ce qui provoque leur fuite vers Clarensac mais ces derniers tombent entre les mains de Montrevel qui venait d'investir le village. A Nages, l'infanterie camisarde est décimée par le régiment de Charolais et les fuyards sont massacrés par la cavalerie de M. de Menon. Une trentaine de Camisards sont faits prisonniers. Cavalier compte 400 morts dans ses rangs (600 selon Bâville, 800 à 900 dont 3 prophétesses selon L'Ouvreleul) et parvient à s'enfuir vers Vézénobres avec 140 de ses "dragons".
Fin juillet, le villague de Solorgues est pillé par Grandval pour avoir fourni des vivres aux rebelles camisards.
Révolution française et Empire
modifierÉpoque contemporaine
modifierPolitique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierConseil municipal
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 2 107 habitants[Note 5], en évolution de +34,12 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierSanté
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierRevenus
modifierEn 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 765 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 2 015 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 26 390 €[I 6] (20 020 € dans le département[I 7]). 66 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (43,9 % dans le département).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 5,2 % | 8,6 % | 5,5 % |
Département[I 9] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 120 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (69,8 % ayant un emploi et 5,5 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 160 emplois en 2018, contre 180 en 2013 et 181 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 794, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,1 %[I 12].
Sur ces 794 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 88 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 89,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,4 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier153 établissements[Note 9] sont implantés à Nages-et-Solorgues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 153 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
14 | 9,2 % | (7,9 %) |
Construction | 34 | 22,2 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
27 | 17,6 % | (30 %) |
Information et communication | 5 | 3,3 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 2,6 % | (3 %) |
Activités immobilières | 13 | 8,5 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
25 | 16,3 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
22 | 14,4 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 9 | 5,9 % | (8,8 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,2 % du nombre total d'établissements de la commune (34 sur les 153 entreprises implantées à Nages-et-Solorgues), contre 15,5 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
modifierLes cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[24] :
- SARL Riffard Frederic, travaux d'installation électrique dans tous locaux (462 k€)
- Union Energie, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (270 k€)
- FDS Maçonnerie Generale, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (160 k€)
- Aqualol, autres activités récréatives et de loisirs (152 k€)
- EURL Patrick Peytier, travaux de revêtement des sols et des murs (107 k€)
Agriculture
modifier1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 34 | 32 | 9 | 7 |
SAU[Note 11] (ha) | 226 | 240 | 156 | 140 |
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[25]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (34 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 140 ha[27],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
modifierÉdifices civils
modifier- Enceinte préhistorique des Castels Classé MH (1913)[28].
- Oppidum de Nages Classé MH (2006)[29].
- Ancienne fontaine romaine en contrebas du site menant à l'oppidum.
- Mairie : de style néoclassique (vers 1840) précédée d'une fontaine ombragée par de très anciens platanes.
-
La colline de la Roque de Vif sur laquelle se trouve l'oppidum gaulois de Nages.
-
La mairie.
Édifices religieux
modifier- Ancienne Église de style roman devenue temple protestant au début du XIXe siècle ; un clocher surmonté d'un campanile en fer forgé comportant une cloche lui est accolée (horloge).
- Actuelle église Saint-Saturnin de Nages-et-Solorgues : petit édifice néo-gothique édifié vers 1840 au sud de la place d'armes récemment restaurée.
-
Le temple.
-
L'église actuelle.
Patrimoine culturel
modifier- Musée archéologique : Situé au premier étage de la mairie, le musée archéologique est ouvert en 1958 sur l'initiative de Maurice Aliger. Il regroupe divers objets évoquant la vie quotidienne des habitants du lieu : activités vivrières (agriculture, élevage, chasse), artisanales (travail des métaux, fabrication de la céramique, tissage), armes, ustensiles de toilette et objets funéraires.
Patrimoine environnemental
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Jean Tarrou, dont une des rues du village porte le nom, fut maire de Nages.
- Maurice Aliger (1913-1993) : historien de la Vaunage et archéologue amateur de l'oppidum des Castels depuis les années 1950. Cet employé du PLM puis de la SNCF fut l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à la Vaunage et au-delà. Ses travaux régionaux l'amenèrent à être président de l'Académie de Nîmes. Depuis 1994, sous l'impulsion de son ami Jean Marc Roger, l'association Maurice-Aliger poursuit l’œuvre qu'il avait commencée à travers de multiples publications, expositions, conférences, visites sur le terrain, etc.
- Matthieu Moulinas : village d'enfance.
Héraldique
modifierBlason | D’or, à une rivière de sinople, dans laquelle nage un dauphin d’argent[18]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Vaunage », sur vaunage.net (consulté le )
- « Nages-et-Solorgues sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ], sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Nages-et-Solorgues », sur insee.fr (consulté le )
- « Encyclopédie vivante des Garrigues : Nages-et-Solorgues », sur wikigarrigue.info, Collectif des Garrigues (consulté le )
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Langlade, il y a deux villes-centres (Langlade et Nages-et-Solorgues) et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[26].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Langlade », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Nages-et-Solorgues ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nîmes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Nages-et-Solorgues » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Nages-et-Solorgues » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Nages-et-Solorgues » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Nages-et-Solorgues » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Nages-et-Solorgues et Gallargues-le-Montueux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Gallargues-le-Montueux » (commune de Gallargues-le-Montueux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Gallargues-le-Montueux » (commune de Gallargues-le-Montueux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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