Mouvement solidariste français
Le Mouvement solidariste français (MSF), aussi appelé Groupes d'action populaire à partir de 1972 puis Groupe action solidariste (1975) puis Union solidariste (1977), était un mouvement politique français qui prit la suite du Mouvement jeune révolution en 1971[1].
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Vecteur |
Le MSF se revendique à la fois anticommuniste, anticapitaliste et antidémocratique[2]. Ambitionnant de prendre le pouvoir par les armes, il adopte une organisation interne en cellules cloisonnées s'inspirant de l'OAS-Métro-Jeunes[3].
En 1973, une partie de ses membres fait scission et participe à la création du Groupe action jeunesse[1].
Selon le site internet de Laurent de Boissieu, journaliste et politologue, le GAJ était à l'origine l'organe de jeunesse du MSF (aussi appelé Action populaire) dont il se séparera en 1975, créant l'Union solidariste (aussi appelée Groupe action solidariste), à la suite de désaccords avec les partisans de Jean-Gilles Malliarakis. L'Union solidariste, portée par Jean-Pierre Stirbois, se rallie finalement le Front national en 1977[4].
Le MSF éditait une revue, Vecteurs, dotée d'un supplément mensuel créé en 1980 et nommé Bulletin d'information solidariste, sous la direction d'Anne-Marie Denis[5].
Articles connexes
modifierRéférences
modifier- Anne-Marie Duranton-Crabol, L'Europe de l'extrême droite de 1945 à nos jours, Editions Complexe, , 221 p. (ISBN 978-2-87027-404-0, lire en ligne)
- Alexandre Dézé, Le Front national : à la conquête du pouvoir ?, Armand Colin, (ISBN 978-2-200-27698-0, lire en ligne)
- Emmanuel Alcaraz, Histoire de l'Algérie et de ses mémoires: Des Orignies au Hirak, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-8111-2359-8, lire en ligne)
- « Groupe Action Solidariste (GAS) — France Politique », sur www.france-politique.fr (consulté le )
- Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française (1), FeniXX, (ISBN 978-2-402-57576-8, lire en ligne)