Mours-Saint-Eusèbe
Mours-Saint-Eusèbe est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Mours-Saint-Eusèbe | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | ||||
Maire Mandat |
Dominique Mombard 2020-2026 |
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Code postal | 26540 | ||||
Code commune | 26218 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
3 385 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 642 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 04′ 20″ nord, 5° 03′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 173 m Max. 318 m |
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Superficie | 5,27 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Romans-sur-Isère (banlieue) |
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Aire d'attraction | Romans-sur-Isère (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Romans-sur-Isère | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | http://www.mourssainteusebe.fr | ||||
modifier |
Ses habitants sont dénommés les Moursois.
Géographie
modifierMours-Saint-Eusèbe est limitrophe de la ville de Romans-sur-Isère (chef-lieu de canton). La commune se trouve à 23 km de Valence, à 80 km de Grenoble, à 106 km de Lyon.
Peyrins | Peyrins | Peyrins Génissieux |
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Peyrins | N | Génissieux Romans-sur-Isère | ||
O Mours-Saint-Eusèbe E | ||||
S | ||||
Romans-sur-Isère | Romans-sur-Isère | Romans-sur-Isère |
Relief et géologie
modifierSites particuliers :
Géologie
modifierHydrographie
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 885 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romans_sapc », sur la commune de Romans-sur-Isère à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 0,9 | 3,5 | 6,2 | 10,3 | 13,7 | 15,4 | 15,1 | 11,7 | 8,8 | 4,4 | 1,5 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 4,4 | 5,4 | 9,1 | 12,2 | 16,3 | 20,2 | 22,3 | 22,1 | 17,9 | 13,7 | 8,4 | 5 | 13,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,1 | 9,9 | 14,7 | 18,2 | 22,4 | 26,6 | 29,3 | 29 | 24 | 18,7 | 12,4 | 8,4 | 18,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,2 11.01.10 |
−10,3 05.02.12 |
−11,2 02.03.05 |
−6,5 08.04.21 |
0,9 07.05.19 |
5,3 21.06.1992 |
7,1 13.07.00 |
5,1 30.08.1998 |
1,7 30.09.1995 |
−4,2 26.10.03 |
−9,1 23.11.1998 |
−12 30.12.05 |
−13,2 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,1 10.01.15 |
22,2 23.02.20 |
25,9 25.03.1994 |
30,1 21.04.18 |
34,5 21.05.22 |
39,5 27.06.19 |
41,1 24.07.19 |
40,8 22.08.23 |
35 16.09.19 |
30 10.10.23 |
23,8 11.11.1995 |
18,6 17.12.19 |
41,1 2019 |
Précipitations (mm) | 52,3 | 41,8 | 51,5 | 72,9 | 83,7 | 66,1 | 59 | 68,8 | 104,4 | 115,8 | 106 | 54,4 | 876,7 |
Voies de communication et transports
modifierUrbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Mours-Saint-Eusèbe est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Romans-sur-Isère, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,8 %), terres arables (32,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), forêts (11,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,5 %), prairies (0,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierQuartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[13] :
- Chalaire
- le Roulet
- les Armanières
- les Bornes
- les Bouchardières
- les Clapiers
- les Collères
- les Fourneaux
- les Gordets et Mondrions
- les Guillauds
- les Guinches
- les Perrières
- les Revols
- les Sabots et Rosettes
- les Vallettes
- Rochas et Rosettes
- Tancoa
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- l'Amanière est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé Larmanera en 1514 (archives de la Drôme, E 1855)[14].
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierRisques naturels et technologiques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :
- 937 : villa Arratica (cartulaire de Romans, 133).
- 1097 : mention de la paroisse : ecclesia de Moderatico, quod est Murs (cartulaire de Romans, 169).
- 1100 : mention de l'église Notre-Dame : ecclesia Sancte Marie de Erratica (cartulaire de Romans, 200).
- 1155 : Mors (cartulaire de Romans, 300).
- 1385 : Mors supra Peyrinum (archives de la Drôme, E 46).
- XVe siècle : mention de la paroisse : capella de Mors (pouillé de Vienne).
- 1521 : mention de la paroisse : ecclesia de Mours (pouillé de Vienne).
- 1542 : Mours près Romans (archives de la Drôme, E 1858).
- 1572 : mentions des seigneurs des Tours de Mours (archives de la Drôme, E 1861).
- 1891 : Mours, commune du canton de Romans.
(non daté)[réf. nécessaire] : Mours-Saint-Eusèbe.
Étymologie
modifier- Mours
Du germanique muor « marais, tourbière »[réf. nécessaire].
- Saint-Eusèbe
La chapelle ruinée de Saint-Eusèbe est sur la commune de Peyrins[16]. La commune de Mours-Saint-Eusèbe faisait partie de celle de Peyrins avant 1880.
Histoire
modifierPréhistoire et protohistoire
modifier- Abri sépulcral et mobilier funéraire du chalcolithique[17].
- Pierre à cupules[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) de Mours est partagée entre le pouvoir temporel des dauphins et le pouvoir spirituel des religieux de Romans[17].
- Mours faisait partie du mandement de Peyrins[15].
- Milieu XVIe siècle : certains droits seigneuriaux sont aliénés aux Vallin qui s'intitulaient encore seigneurs des Tours de Mours en 1572[15].
1725 (démographie) : 78 hommes, 78 femmes, 31 garçons, 38 filles, 22 veufs, 9 domestiques[15].
Avant 1790, Mours était une paroisse du diocèse de Vienne et de la communauté de Peyrins, dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame et dont les dîmes appartenaient au chapitre de Romans qui présentait à la cure[15].
La légende de saint Eusèbe
modifierChaque année, à la veille de la Saint-Jean, les sorciers de la région arrivaient à Mours sur leurs balais. Leur grand-maître, qui présidait sous la forme d'un bouc, faisait prêter serment à tous les participants de tuer et faire le mal en usant de tous leurs maléfices. Eusèbe aurait réussi à lutter contre ces sorciers. Il est toujours invoqué contre les puissances maléfiques[réf. nécessaire].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, Mours devient une section de la commune de Peyrins, de laquelle elle a été séparée, le 12 avril 1880, pour former une commune distincte du canton de Romans[15].
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2021, la commune comptait 3 385 habitants[Note 2], en évolution de +11,35 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierSanté
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierLoisirs
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : vignes, lavandin[17].
Commerce et industrie
modifierLa commune possède une carrière[17].
Tourisme
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Pierre à cupules, découverte au sommet du coteau St-Eusèbe, aujourd'hui sur le parvis de l'église.
- Église Notre-Dame de Mours de forme trifoliée, probablement antérieure au Xe siècle : clocher-porche subsistant du premier édifice roman[réf. nécessaire] (MH), nef du XIIIe siècle[17].
- Maison forte de Chaleyre avec donjon carré de 14 mètres de haut[réf. nécessaire].
- Château de la Bouchardière construit au XIXe siècle[réf. nécessaire].
- Statue de la Vierge du Vœu (après 1944) au sommet du coteau St-Eusèbe.
Patrimoine culturel
modifier- L'église abrite un musée d'art sacré : orfèvrerie, étains, ornements[17], et d'autres objets : vêtements liturgiques, livres, sculptures, peintures, reliquaires, etc., en tout plus de 15 000 objets de cultes[réf. nécessaire].
Patrimoine naturel
modifier- Étangs de Chaleyre : pêche, chemin de promenade.
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique, logotype et devise
modifierBlason | Taillé : au 1er coupé émanché d'azur et de sinople, au 2d d'azur à trois burelles ondées d'argent ; le tout sommé d'un chef cousu* de gueules chargé d'une billette couchée d'argent surchargée de neuf tourteaux de sable (pierre à cupules) et accostée de deux coquilles d'or[23]. |
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Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : gueules sur azur. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Mours-Saint-Eusèbe sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mours-Saint-Eusèbe et Romans-sur-Isère », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Romans_sapc », sur la commune de Romans-sur-Isère - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Romans_sapc », sur la commune de Romans-sur-Isère - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Romans-sur-Isère », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (L'Amanière).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 242 (Mours).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 338 (Saint-Eusèbe).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Mours-Saint-Eusèbe.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « 26218 Mours-Saint-Eusèbe (Drôme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).