Les monts Bamboutos sont un groupe de volcans basés sur une vague de la ligne volcanique du Cameroun. Avec 2 740 m, le mont Bamboutos est le troisième plus haut sommet du Cameroun après le mont Cameroun et le mont Oku.

Monts Bamboutos
Schéma géologique de la ligne du Cameroun avec les monts Bamboutos au centre.
Schéma géologique de la ligne du Cameroun avec les monts Bamboutos au centre.
Géographie
Altitude 2 679 m, Mont Bamboutos
Massif Ligne du Cameroun
Longueur 50 km
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Régions Nord-Ouest, Ouest, Sud-Ouest
Géologie
Âge 6 à 23 millions d'anées
Roches Roches volcaniques

Géographie

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Chute d'eau dans les Bamboutos.

Les monts Bamboutos se situent sur le plateau ouest du Cameroun, fusionnant au nord avec le champ volcanique du mont Oku[1].

Ce grand complexe volcanique s’étend du nord-est au sud-ouest sur environ 50 km. Son point le plus haut atteint 2 679 mètres sur le bord d’une caldeira de 10 km de diamètre. On estime que la lave date d’il y a 6 à 23 millions d’années[2].

La partie la plus élevée du massif, culminant à 2 000 m d'altitude, a un climat doux et nuageux. Il tombe 2 510 millimètres de précipitations par an. Les sols sont acides, ont une faible teneur en phosphate et sont relativement stériles.

Histoire

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Les expropriations de paysans sont très fréquentes durant la période coloniale sur les versants des monts Bamboutos afin de laisser place aux plantations de café tenues par des colons.

Activités

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Agriculture

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À cause de la pression de la population, l’agriculture est pratiquée sur des pentes abruptes ce qui mène à l’érosion et au déclin de la fertilité. Le bétail paît également sur ces pentes où la culture de la nourriture n’est pas une activité économique[3],[4],[5].

Tourisme

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Un dispositif institutionnel de promotion du tourisme est programmé avec le mont Bamboutos comme site touristique à aménager. L’organisme allemand de coopération GIZ doit financer l’aménagement et a engagé les études de faisabilité. Le potentiel touristique et économique est jugé attrayant[6].

Références

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  1. (en) Kevin Burke, « Origin of the Cameroon Line of Volcano-Capped Swells », The Journal of Geology, vol. 109,‎ , p. 349–362 (DOI 10.1086/319977, Bibcode 2001JG....109..349B, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Alan Robert Woolley, Alkaline rocks and carbonatites of the world, Part 3, Geological Society, (ISBN 1-86239-083-5, lire en ligne), « Bambouto », p. 35
  3. (en) Siéwé Jean Mermoz, Djoufac Woumfo Emmanuel, Bitom Dieudonné, Figueras François, Djomgoué Paul, Njopwouo Daniel and Azinwi Primus Tamfuh, « Andosols of the Bambouto Mountains (West Cameroon): Characteristics, Superficial Properties - Study of the Phosphate Ions Adsorption », The Open Inorganic Chemistry Journal, vol. 2,‎ , p. 106–115 (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Cornelius Mbifung Lambi, Emmanuel Ndenecho Neba, Ecology and Natural Resource Development in the Western Highlands of Cameroon: Issues in Natural Resource Management, African Books Collective, , 62–63 p. (ISBN 9956-615-48-X, lire en ligne)
  5. (en) Bernard P.K. Yerima, E. Van Ranst, Major Soil Classification Systems Used in the Tropics:: Soils of Cameroon, Trafford Publishing, (ISBN 1-4120-5789-2, lire en ligne), p. 277
  6. Ghislain Lontchi, « Le mont Bamboutos : bientôt un site touristique de l'office national du tourisme », (consulté le )

Annexes

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Bibliographie

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  • Henri Jacques-Félix, « Une réserve botanique à prévoir au Cameroun : le sommet des Monts Bambutos », in Bulletin du Muséum, 2° s. tome 17, no 6, 1945

Articles connexes

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