Montmirey-la-Ville
Montmirey-la-Ville est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Montmirey-la-Ville | |||||
Eglise Saint-Didier | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Jura Nord | ||||
Maire Mandat |
Éric Pertus 2020-2026 |
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Code postal | 39290 | ||||
Code commune | 39360 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mireymontois | ||||
Population municipale |
174 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 04″ nord, 5° 31′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 197 m Max. 320 m |
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Superficie | 3,93 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Authume | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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modifier |
Les habitants se nomment les Mireymontois et Mireymontoises.
Géographie
modifierCommunes limitrophes
modifierPointre | Montmirey-le-Château | |||
N | ||||
O Montmirey-la-Ville E | ||||
S | ||||
Frasne-les-Meulières | Moissey |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Jura »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 951 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dole », sur la commune de Dole à 14 km à vol d'oiseau[3], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 023,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Montmirey-la-Ville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,8 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), forêts (11,2 %), terres arables (9,5 %), zones urbanisées (6,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
modifierClaude Perrot : mort pour la France le
Une occupation datée du Néolithique est attestée sur le Mont Guérin, au sud de Montmirey-la-Ville. Ce site de hauteur fortifié qui culmine à 322 mètres d'altitude, est occupée au moins dès le Néolithique final, puis à l'Âge du Bronze et au Hallstatt. Connu dès la fin du XVIIIe siècle, des fouilles successives ont lieu et permettent de mieux définir l'occupation du plateau[13].
Une voie romaine reliant Dole à Dammartin-Marpain traverse la commune. D'autres indices d'une occupation antique de Montmirey-la-Ville sont connus. En 1845, des travaux d'aménagements privés sont réalisés non loin de l'actuelle rue du Petit Pont (anciennement rue des Nobles). Au cours de ces travaux, à deux mètres de profondeur, des vestiges sont découverts : une monnaie en bronze de Gallien, un "carrelage formé de briques d'environ cinq centimètres d'épaisseur", "un vase élégant de cuivre électre orné de figures"[14]. Ces vestiges sont interprétés comme ceux d'une villa romaine.
Des prospections aériennes ont permis d'identifier plusieurs vestiges archéologiques, dont les traces d'un ou deux bâtiments probablement romain, au lieu-dit Les Rolis[14].
Héraldique
modifierLes armes de la commune se blasonnent ainsi : Burelé d'argent et de sable au lion de gueules brochant. |
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2021, la commune comptait 174 habitants[Note 3], en évolution de −2,79 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierLieux et monuments
modifier- Château de Montmirey-la-Ville et son parc, Rue de Moissey, résidence privée de la famille Picot de Moras d'Aligny.
- Citerne, Route de Brans
- Croix pattée (1)
- Croix, Rue Alexis Millardet
- Église Saint-Didier, Rue du Petit-Pont
- Fontaines, dont la plus importante Chemin du Moulin
- Lavoirs, Rue du Lavoir
- Mairie, Rue Alexis Millardet
- Monument aux morts Rue du Petit-Pont
-
Château (depuis la Rue de Montmirey-le-Château)
-
Croix (près entrée)
-
Croix (près mairie)
-
Fontaine-abreuvoir (Chemin du Moulin)
-
Vestige du premier lavoir (Rue du Lavoir)
-
Deuxième lavoir (Rue du Lavoir)
-
Mairie
-
Monument aux morts (près église)
Personnalités liées à la commune
modifier- Alexis Millardet (1838-1902), ampélographe et botaniste français inventeur de la bouillie bordelaise
- François de Menthon (1900-1984), résistant, homme politique et juriste
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Montmirey-la-Ville sur le site de l'Institut géographique national
- Montmirey-la-Ville sur Géoportail
Sources
modifierBibliographie
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montmirey-la-Ville et Dole », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dole », sur la commune de Dole - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dole », sur la commune de Dole - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Montmirey-la-Ville ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dole », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- R. Labeaune, Le « Mont Guérin » à Montmirey-la-Ville (Jura): historique des fouilles d'un camp hallstattien souvent cité mais peu connu, Antiquités nationales (Saint-Germain-en-Laye). 2009, Num 40, pp 69-89, 21 p ; Archeology; Prehistory
- Marie-Pierre Rothé, Carte archéologique de la Gaule : Le Jura, vol. 39, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , p.512.
- Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.