Micromania-Zing
Micromania-Zing est une société française créée en 1983 par Albert Loridan, spécialisée dans la vente de jeux vidéo. À ses débuts, l'entreprise était basée à Nice et vendait uniquement par correspondance.
Micromania-Zing | |
Nouveau logo de l'enseigne Micromania-Zing | |
Création | 1983 |
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Dates clés | 2008 (rachat par GameStop) 2017 (fusion entre Micromania et Zing Pop Culture) |
Fondateurs | Albert Loridan |
Forme juridique | SAS |
Slogan | Libérons le pouvoir de l'imagination ! |
Siège social | Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes) France |
Direction | Laurent Bouchard |
Actionnaires | Zing Pop Culture Australia (d) |
Activité | Distribution de jeux vidéo et de produits dérivés |
Produits | Console de jeux vidéo |
Société mère | GameStop |
Filiales | Recycleware, Dock Games, ZING Pop Culture |
Effectif | De 1 000 à 1 500 personnes |
SIREN | 480705946 |
Site web | http://www.micromania.fr |
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L'enseigne organise régulièrement des journées découvertes en proposant à ses clients de tester de nouveaux jeux ou consoles en avant-première, notamment lors du Micromania Games Tour. La société est également à l'origine du Micromania Game Show.
Historique
modifierEn 1983, Micromania est créée par Albert Loridan en tant que société de vente par correspondance (VPC), spécialisée dans les jeux vidéos[1].
1987 : Ouverture du point de vente au Printemps Haussmann à Paris.
En 1989, Micromania ouvre son premier magasin au Forum des Halles à Paris[1].
En 2005, L Capital fait l'acquisition de 51 % du capital du distributeur français[2]. Albert Loridan quitte Micromania et Pierre Cuilleret, le cofondateur de The Phone House, lui succède[1].
2007 : Micromania rachète la franchise Dock Games[3].
En 2008, GameStop (EB Games) rachète Micromania à L Capital pour un montant de 500 millions d'euros[2].
En 2009, Micromania compte 350 magasins[4], et 380 fin 2010[1]. La même année, le chiffre d'affaires est estimée à 600 M€[1].
En 2011, le chiffre d'affaires est estimé à 9,1 Mrds $ et l'enseigne compte 1 400 collaborateurs[1].
2012 : Il n'y a plus de franchisés Dock Games (filiale), il reste encore quelques succursales.
2013 : Rachat de 44 magasins Game[5].
2013 : Micromania compte 444 magasins dans toute la France[6].
2014 : Pierre Cuilleret quitte la Présidence de Micromania et son poste à GameStop[7].
2017 : Micromania fusionne avec Zing Pop Culture et devient Micromania-Zing.
Rachat par GameStop
modifierEn novembre 2008, l'enseigne Micromania est rachetée par GameStop, un groupe américain basé dans l'état du Texas. GameStop est la première entreprise au niveau mondial pour la distribution de jeux vidéo. En 2016, la société comptait 7 117 points de vente répartis dans le monde entier. Les deux fondateurs sont Molly Chapman et Daniel Plaugher. [Quand ?].
La nouvelle stratégie Micromania-Zing
modifierLe , lors d'une conférence de presse, la nouvelle stratégie commerciale de Micromania est dévoilée, l'enseigne fusionnant avec sa filiale spécialisée dans les produits dérivés Zing afin de toucher une plus large clientèle, qui était jusqu'ici en grande partie constituée de gamers, et devenant ainsi Micromania-Zing. Il est annoncé également que d'ici à 2022, tous les magasins Micromania seront passés à l'enseigne Micromania-Zing après avoir subi les travaux nécessaires pour accueillir les produits pop-culture Zing dans les magasins actuels[réf. nécessaire].
Controverses et condamnations judiciaires
modifierExtensions de garanties et pratiques commerciales trompeuses
modifierLe , Micromania-Zing affiche un bandeau d'avertissement sur son site web[8], ainsi qu'une image de cet avertissement sur son compte Instagram[9] et épingle un tweet contenant une capture du même avertissement[10], pour se conformer à une mesure d'injonction administrative survenant au terme d'une enquête nationale menée par la direction départementale de la Protection des populations des Alpes-Maritimes[11]. Cette dernière lui ordonne de cesser ses pratiques commerciales trompeuses consistant :
- à présenter une information confusionnelle sur les droits des consommateurs en matière de garantie légale de conformité et de garantie commerciale,
- à présenter faussement une garantie dénommée « extension de garantie » comme une garantie commerciale proposée et vendue par « Micromania », alors que celle-ci se révèle être un produit assurantiel géré par un courtier d'assurances,
- à restreindre les droits des consommateurs en imposant dans le cadre des modalités et du contenu de la garantie légale, des obligations non prévues dans les textes légaux, ou encore en subordonnant la validité du contrat afférent à l'« extension de garantie » à une activation sur le site dans les 15 jours de l'achat de celle-ci en magasin.
Notes et références
modifier- « MICROMANIA, l'histoire agitée de l'expert du jeu vidéo », sur LSA, (consulté le )
- « Les magasins Micromania sous pavillon américain », sur Le Figaro, (consulté le )
- « Micromania rachète Dock Games », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- « Micromania : un 350ème magasin », sur www.gamekult.com, (consulté le )
- « Micromania s'offre 44 magasins Game », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- Annelot Huijgen, « Micromania acquiert un tiers des magasins Game », sur Le Figaro, (consulté le )
- « Micromania : Pierre Cuilleret quitte la présidence », sur gamekult.com, (consulté le ).
- Tom Kerkour, « Jeux vidéo : Micromania épinglé pour «pratiques commerciales trompeuses» » , sur Le Figaro, (consulté le )
- Romain Mahut, « Micromania épinglé pour "pratiques commerciales trompeuses" et contraint d'afficher la décision administrative : Tromper n’est pas jouer » , sur Gameblog, (consulté le )
- Julien Russo, « Micromania condamné pour pratiques commerciales trompeuses » , sur iPhoneSoft.fr, (consulté le )
- Paolo Garoscio, « Micromania : des « pratiques commerciales trompeuses » identifiées et sanctionnées » , sur Journal de l'économie, (consulté le )