Mercurol
Mercurol est une ancienne commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Mercurol | |
Le village et sa tour. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Valence |
Maire délégué | Michel Brunet |
Code postal | 26600 |
Code commune | 26179 |
Démographie | |
Gentilé | Mercurolais, Mercurolaises |
Population | 2 245 hab. (2013) |
Densité | 108 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 04′ 37″ nord, 4° 53′ 30″ est |
Altitude | Min. 110 m Max. 287 m |
Superficie | 20,82 km2 |
Élections | |
Départementales | Tain-l'Hermitage |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Mercurol-Veaunes |
Localisation | |
modifier |
Elle est devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Mercurol-Veaunes.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune est située à 20 km au nord de Valence.
Larnage | Chantemerle-les-Blés | Chavannes Veaunes |
||
Tain-l'Hermitage | N | Chanos-Curson | ||
O Mercurol E | ||||
S | ||||
Tournon-sur-Rhône Ardèche |
La Roche-de-Glun Pont-de-l'Isère Beaumont-Monteux |
Chanos-Curson Beaumont-Monteux |
Relief et géologie
modifierHydrographie
modifierClimat
modifierVoies de communication et transports
modifierUrbanisme
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[1] :
- 1064 : castrum Mercuriolum (cartulaire de Romans, 57).
- 1150 : castrum de Mercurio (cartulaire de Romans, 167).
- 1195 : Mercurrol (cartulaire de Léoncel, 58).
- 1304 : castrum de Mercuriolo (archives de la Drôme, E 601).
- 1514 : Mercuro (archives de la Drôme, E 92).
- 1521 : mention de l'église Sainte-Anne : ecclesia Sanctae Annae Mercurioli (pouillé de Vienne).
- 1640 : mention de la paroisse : paroisse Saincte-Anne et Sainct-James de Mercurol (archives de la Drôme, C 800).
- 1891 : Mercurol, commune du canton de Tain.
En 1535, nous avons la mention d'un vicus : Venudantor Lugod[uni] in vico mercoriali (Jacobum Giuncti)[2] qui fait peut-être référence à Lugdunum (Lyon) et à Mercurol[réf. nécessaire].
Étymologie
modifier- Le toponyme semble faire référence au dieu romain Mercure, avec le suffixe -ol que l'on retrouve souvent dans les toponymes occitans[réf. nécessaire].
- Certains l'associent au nom des statues, les Mercorioli, honorant le dieu Mercure et censées protéger les voyageurs[réf. nécessaire] (la graphie Mercorioli est absente du dictionnaire Gaffiot).
- Les Mercurioli étaient de petites statues de Mercure[3].
Histoire
modifierDu Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie et le château sont attestés dès 1064[réf. nécessaire].
La seigneurie[1] :
- Au point de vue féodal, Mercurol était un arrière-fief de la baronnie de Clérieux.
- XIe siècle : la terre appartient à une famille de son nom.
- Milieu XIIIe siècle : une partie passe aux Claveyson qui acquièrent ensuite toute la terre.
- 1440 : passe (par mariage) aux Hostun.
- 1615 : passe (par mariage) aux Lionne.
- 1753 : vendue aux Urre [Eurre], derniers seigneurs.
Dès le XIVe siècle : organisation d'une foire[4].
1688 (démographie) : 100 familles[1].
Avant 1790, Mercurol était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et du bailliage de Saint-Marcellin, formant trois paroisses du diocèse de Vienne : Mercurol, Saint-Clément et Saint-Pierre-de-Marnas. La paroisse de Mercurol avait son église sous le vocable de Sainte-Anne et ses dîmes appartenaient au prieur de Saint-Bardoux, qui présentait à la cure[1].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, la commune est comprise dans le canton de Clérieux. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait passer dans le canton de Tain[1].
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierLe , Mercurol fusionne avec la commune de Veaunes et devient une commune déléguée de la commune nouvelle de Mercurol-Veaunes.
Le maire de Mercurol devient celui de Mercurol-Veaunes.
Rattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierVilles et villages fleuris
modifierEn 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[5].
Finances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 2 245 habitants, en évolution de +5,8 % par rapport à 2008 (Drôme : +3,35 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierSanté
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierLoisirs
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierEn 1992 : bois, céréales (coopérative céréalière), fruits, vignes (vins AOC Crozes-Hermitage et Côtes-du-Rhône)[4].
Tourisme
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Tour ruinée : deux fenêtres romanes[4].
- Donjon circulaire et restes de courtine sur motte (deux fenêtres romanes)[réf. nécessaire].
- Maisons sur les bases d'anciens remparts[4].
- Chapelle Saint-Pierre de Marnas, attestée dès 1015, restaurée entre 2000 et 2008[réf. nécessaire].
- Chapelle Saint-Clément (ruinée) : style roman[4].
- Château de Blanchelaine[4].
- Blanchelaine : maison forte construite vers la fin du XVe siècle[réf. nécessaire].
- Église Sainte-Anne : style roman[4].
- Église paroissiale Sainte-Anne du XVIe siècle, de style roman, agrandie et restaurée au XIXe siècle[réf. nécessaire].
- Église paroissiale : restaurée au XIXe siècle[4].
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifierHéraldique, logotype et devise
modifierMercurol possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site de la mairie
- Mercurol sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 213
- Jacques Giunta et Benoît Bonnyn, Singularia plurimoru[m] docto[rum] (...), per Jacobum Giuncti, (lire en ligne)
- Félix Gaffiot, « Mercuriolus - Dictionnaire Gaffiot français-latin - Page 969 », sur www.lexilogos.com, 1934-1978 (consulté le )
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Mercurol
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .