Maurice Fillonneau

peintre français

Maurice Fillonneau est un artiste peintre, aquarelliste, né le à Machecoul en Loire-Inférieure et décédé le à Challans en Vendée.

Maurice Fillonneau
Maurice Fillonneau dans son atelier
Naissance
Décès
(à 69 ans)
Challans, Vendée
Nationalité
Français Drapeau de la France
Activité

Biographie

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Adolescent, Maurice Fillonneau rencontre Armand Pavageau[1],[2], de huit ans son aîné, qui lui prodigue les premiers conseils en peinture. Sa vocation naît, pendant ses séjours réguliers à l'île d'Yeu, auprès des peintres attirés par les lumières de l'île.

Il suit la voie tracée par son père, part étudier le dessin de mode à Paris. Ensuite, il exerce le métier de patronnier dans l'industrie de la confection, à Nantes puis à Paris, il reprend en 1954 le magasin de confection familiale à Challans, à l'angle de la rue Gobin. Chaque jour, tout en dirigeant l'entreprise familiale, il peint. Également investi dans la vie culturelle et associative[3], il réalise, entre autres travaux graphiques, de nombreuses affiches[4]. En 1989, encouragé par le peintre Joël Dabin[5],[6], il cesse son activité commerciale pour se consacrer entièrement à la peinture. Appréciées par le public et remarquées par les critiques, ses aquarelles « mouillées[7] » s'exposent et le font reconnaître en France et à l'étranger.

Il est par ailleurs le directeur artistique très impliqué dans la conception et la construction de la crèche monumentale réalisée pendant plusieurs années de suite, de 1971 à 1977, dans l'église Notre-Dame de Challans, par une centaine de bénévoles sous l'impulsion du curé de la paroisse, Gilles Désamy. Selon le site web officiel de Maurice Fillonneau, cette crèche de Noël, composée de nombreux tableaux avec des sujets humains ou animaliers grandeur nature, est considérée alors comme la plus grande d'Europe et attire jusqu'à 500 000 spectateurs fin 1976, début 1977[8].

L'œuvre

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Si ses aquarelles lui apportent la reconnaissance, la peinture à l'huile, au pinceau, au couteau, lui est familière. Pour l'exécution de minutieuses natures mortes, il utilise le pastel, « retrouvant les lumineux clairs-obscurs des petits maîtres flamands »[9]. Toujours en recherche, il expérimente la fresque, la gravure, la céramique, la sculpture[10].

Maurice Fillonneau, dans ses thèmes, invite à partager son aimable contemplation du monde[11], une terrasse de restaurant, une rue, des cyclistes, un marché, un paysage pluvieux. Source d'inspiration, ses voyages au Maroc, en Espagne, en Thaïlande, aux États-Unis. Ému par le mouvement, il tente de saisir la vitesse et sa vibration dans ses représentations de courses hippiques, de régates et de golfeurs en action[12]. Sa peinture devient gestuelle et ses figures de musiciens se diluent dans la fougue du pinceau.


Expositions

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Prix et titres

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  • Prix Holbein, Salon des arts graphique d'Osaka, 1979 ;
  • Sociétaire du Salon des artistes français, 1979.

Œuvres graphiques

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  • Affiche pour la course à la voile du Vendée globe, Les Sables-d'Olonne, 96-97 ;
  • Affiches pour la course à pied Les Foulées du Gois, Beauvoir-sur-Mer, 1987-1998.

Notes et références

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  1. Également né à Machecoul, Armand Pavageau, qui étudia aux beaux-arts de Nantes et de Paris, travaille, en 1946, à un ensemble de fresques relatant les évènements historiques de la ville.
  2. « Armand Pavageau et Maurice Fillonneau », Regards,‎ , p. 12 (lire en ligne).
  3. La ville de Challans, en 2008, lui dédie une rue.
  4. Notamment pour les évènements sportifs du Vendée globe et des Foulées du Gois.
  5. Le site officiel de Joël Dabin.
  6. En 1994, Maurice Fillonneau, Joël Dabin, Paul Dauce, Jean Chevolleau s'engagent pour l'association Artistes pour l'espoir.
  7. Maurice Fillonneau utilise la technique humide sur humide. Sur la feuille de papier trempée, l'eau diffuse les couleurs. Le peintre guide la variation des valeurs, en suivant l'évolution de l'humidité.
  8. Les Cahiers du Noroît, juin 2019
  9. Philippe Cruysmans, « Maurice Fillonneau et l'élégance intimiste », Le Figaro, no 11958,‎ .
  10. Pour l'ouverture de l'école Saint-Dominique de Challans, en 1967 et 1968, Maurice Fillonneau réalise un ensemble composé d'une fresque, une mosaïque et un bas-relief.
  11. Jean-Marc Faubert, « Les passants mouillés de Fillonneau », Sud Ouest,‎ .
  12. « Variation sur la vitesse et la vibration », Ouest-France,‎ .

Bibliographie

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  • François Wiehn, Dictionnaire des peintres de Vendée, La Crèche, Geste éditions, , 438 p. (ISBN 978-2-84561-706-3).
  • Gérard Aubisse, Les peintres de Charentes-Poitou-Vendée : XIXe siècle - XXe siècle, Echiré, Gérard Aubisse éditions Logis de Beaulieu, , 550 p. (ISBN 2-9506079-3-4), p. 528.
  • Pierre Mazars, Fillonneau : Monographie, Éditions Laconti.
  • Maurice Fillonneau et Claude Belz, Du tonnerre de Brest : Carnet de croquis, Fillonneau, .
  • Maurice Fillonneau, Une journée à Pampelune, Fillonneau.
  • Chemins : 50 ans de peinture en Vendée, musée de La Roche-sur-Yon, .
  • Archives de Vendée : cote BIB C 50-1, La musique inspire le peintre : catalogue de l'exposition à la Maison de la Martel, le Poiré-sur-Vie, .

Liens externes

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