Maquis du Limousin

maquis de la résistance française durant la 2e guerre mondiale

Le maquis du Limousin, située en région R5[note 1], est l'un des plus grands et actifs maquis résistants de France pendant la Seconde Guerre mondiale.

Préambule

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Organisation géographique de la Résistance française.

Le Limousin a été profondément marqué par les exactions de la 2e division SS Das Reich avec les 99 pendus de Tulle le ainsi que le massacre d'Oradour-sur-Glane le à la suite du débarquement de Normandie.

De même, la résistance locale a été troublée par les antagonismes constants entre les maquis Armée secrète (AS) et Francs-tireurs et partisans (FTP) quant aux modes d'actions (notamment à Tulle et à Guéret), à la répartition des pouvoirs à la Libération fin ainsi qu'à l'ampleur de l'épuration.

Dirigés pour les Mouvements unis de la Résistance par Gontran Royer jusqu'en 1943, les responsables les plus connus des maquis de la région limousine sont :

Et leurs camarades martyrs :

Chronologie et faits d'armes principaux

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Les maquisards limousins se sont opposés à l'occupant comme dans de nombreux endroits ailleurs en France.

Certains faits d'armes, en particulier en 1944, ont marqué la population locale et nationale :

Auteur du premier acte de résistance connu en France, Edmond Michelet fait circuler dès le à Brive le premier tract refusant la défaite.

L'autre figure dominante de la Résistance est Georges Guingouin[3] qui, en Haute-Vienne, est révoqué de sa fonction d'instituteur en du fait de son engagement communiste et choisit de se cacher dans le hameau de Vergnas près de Vicq-sur-Breuilh qui est la première « planque » de Guingouin : en - au village de Soulières, commune de Sussac.

En Georges Guingouin créé un premier maquis à Soudaine-Lavinadière.

En 1941 à Brive et à Tulle, Edmond Michelet et Martial Brigouleix structurent les premiers groupes de résistance avec les mouvements Combat et Libération qui sont plus tard à l'origine de l'Armée Secrète également appelée l'AS.

Jusqu'en 1942 et l'occupation de la zone libre, les actions sont exclusivement les distributions de tracts.

Daniel Mayer, fonde dès mars 1941 le Comité d'action socialiste avec Suzanne Buisson et anime les réseaux de résistants socialistes. Il fait reparaître clandestinement Le Populaire en mai 1942 ; il en est rédacteur en chef de 1942 à 1944.

Le , Henri Queuille, est révoqué de sa fonction de maire de Neuvic par le régime de Vichy. Lors d'une visite à Neuvic, Claude Hettier de Boislambert, l'informe que le général Charles de Gaulle attache une grande importance à son ralliement.

 
« Le maquis rouge en France.
Dans une action contre les terroristes en France, de nombreux prisonniers sont faits. Parmi eux se trouvent de nombreuses natures criminelles, les meurtres, les vols, les attentats dans les trains, , etc. qu'ils ont sur leur conscience. Ils sont gardés par des membres de la milice française, qui luttent au coude à coude avec les soldats allemands contre le bolchevisme[note 2]. »

Début 1942, l'idée de Résistance commence à prendre des formes concrètes en Corrèze avec les premiers actes de sabotage. Toujours début 1942, se constituent les Francs-tireurs et partisans français (FTPF mais appelé plus fréquemment FTP]).

En avril le mouvement Combat est créé à Ussel, sous l'impulsion du capitaine Faro, par Louis Le Moigne et les docteurs André Belcour et Jean Sirieix[4],[note 3].

En Corrèze, le premier acte de sabotage est le dynamitage de la centrale électrique de l'usine Montupet à Ussel, les 19-. Cette fonderie appartenait au groupe Gnome et Rhône dont le directeur général, alors le plus important fabricant français de moteurs d'avions, s'était déclaré prêt en à coopérer avec les Allemands. Cet évènement a un effet considérable car il visait la production militaire.

La visite du chef de l'État de Vichy, le maréchal Pétain, les 7 et à Ussel, Tulle et Brive est diversement accueillie par la population. Le maire socialiste d'Ussel, François Var, salue le chef de l'État en s'exclamant :

« Ici, on vous aime, Monsieur le Maréchal, et cela depuis longtemps déjà ! »

Durant l'été 1942, se montent les premiers camps de résistance, appelés maquis à :

  • la Tourette (Faïta) sur la commune d'Ussel, créé par les FTP ;
  • dans les gorges de la Dordogne, créé par l'AS.

Dans la seconde moitié de 1942, à Tulle, une section armée de l'Armée Secrète se constitue sous la direction de Martial Brigouleix. Ils se donnent comme principale mission de préparer des terrains de parachutage d'armes ; l'organisation responsable des parachutage s'appelait le COPA (Comité d'organisation des parachutages et atterrissages). Le premier parachutage d'armes a lieu à la mi-novembre à Salon-la-Tour (échec) et Espartignac (succès)[5].

La consigne « Rien pour les boches » se répand. Le fourrage, le foin, les presses à foin, les batteuses, les botteleusesetc. sont sabotées et mise hors d'usage. Régulièrement les transports de bovins sont attaqués au profit de l'approvisionnement du Maquis.
  •  : destruction à l'explosif d'une botteleuse sur un wagon stationné dans la gare d'Eymoutiers par un commando dirigé par Georges Guingouin.
  • Le premier résistant limousin arrêté est Henri Bergeal, originaire de Tulle, le par les douaniers allemands à la frontière espagnole. Il voulait rejoindre l'Afrique du Nord en tant que pilote et est déporté au camp de concentration d'Oranienbourg-Sachsenhausen.
 
« Le maquis rouge en France.
Certains terroristes s'attaquent aux groupes allemands en retraite. Ils sont capturés, ligotés, séparés et nous attendons à présent que soit déterminé leur sort. Souvent, on trouve sur eux de la propagande haineuse communiste pour séduire les adolescents[note 2]. »

Le mouvement Combat fusionne en janvier 1943 avec le mouvement Libération et le mouvement Franc-Tireur pour devenir les MUR.

La mise en place en du STO pour les jeunes nés entre 1920 et 1922 est un facteur décisif pour la formation et le développement des maquis. Les réfractaires, c'est-à-dire ceux qui refusent d'aller travailler en Allemagne, constituent des camps dans des fermes isolées et en forêt. Le nombre de personnes prenant le maquis est extrêmement important. Il faut l'organiser.

Georges Leblanc commande l’Armée secrète pour Limoges et est le créateur du Corps franc.

Dirigé depuis la région de Brive-la-Gaillarde puis de Limoges, ce maquis se scinde en plusieurs secteurs principaux :

Il convient également de noter l'activité considérable déployée par les corps-francs en basse Corrèze et les agents de renseignement sur l'ensemble de la région, notamment André Girard (du réseau Alliance).

  •  : destruction d'une pile et deux arches du Viaduc de Bussy-Varache, par le commando Georges Guingouin.
  • Fin mars : les hommes de 18 à 65 ans sont requis pour garder, la nuit, les voies ferrées… sans armes.
  • 19- : parachutage de cinq conteneurs à Espartignac, Chamboulive et sur le « terrain de la Zéré » situé aux confins de Condat-sur-Ganaveix-Salon-la-Tour-Lamongerie[5].
  • Mi-mai 1943, création du premier groupe armé de la résistance, le groupe Grandel[note 4],[6].
  •  : sabotage des chaudières de l'usine de recyclage de caoutchouc du Palais-sur-Vienne, par le commando Georges Guingouin.
  • À la mi-juillet, les hommes de Georges Guingouin sont particulièrement actifs :
    •  : destruction d'une locomotive à Peyrat-le-Château.
    •  : destruction du canal d'amenée d'eau à la centrale électrique d'Eymoutiers.
    •  : coupure de la ligne téléphonique souterraine Bordeaux-Berlin.
    •  : coupure de la ligne des tramways entre Châteauneuf-la-Forêt et Linards.
    • 18- : parachutage à Vigeois[5].
  • D'août à , les opérations de répression du SD se multiplient et une série d'arrestations à lieu dans les réseaux qui sont alors désorganisés.
    •  : massacre du bois du Thouraud.
    •  : les maquisards de Blanchefort, situé à Lagraulière, sont encerclés et envoyés en déportation.
    •  : cinq maquisards de Puy-Lagarde, à Condat-sur-Ganaveix, sont capturés et envoyés en déportation.
    •  : les résistants de Garabœuf, à Saint-Ybard, sont dispersés après avoir subi des pertes.
    • Les maquisards d'Espartignac, pourchassés, se replient vers Estivaux avant de se disséminer. En réponse, les groupes de résistance s'en prennent de plus en plus aux collaborateurs. La lutte entre les deux partis devient sans merci.
    • , Alphonse Denis, fait paraître une « feuille de chou », VALMY !, qui va devenir L'Écho du Centre.
    • , quarante-huit otages sont fusillés au Mont-Valérien. Parmi eux se trouvent six résistants du Limousin : Armand Dutreix, du mouvement « Libération-Sud », arrêté le 17 avril 1943, François Perrin qui avait participé à la création de « l’Armée secrète » dans la région, Maurice Schmitt, du mouvement « Francs-Tireurs », arrêté en juin 1943, Georges Leblanc commandant « l’Armée secrète » pour Limoges, créateur du « Corps Franc », André Boissière, Martial Brigouleix originaire de Tulle, arrêté le .
    • , l'agent Gerry Morel, est arrêté à Limoges par la brigade de la Surveillance du Territoire, sur l’indication de la police spéciale locale.
  • Le , les quarante-deux membres du camp de l'Armée Secrète de La Besse défilent à Sainte-Féréole. Quatre jours plus tard, ils sont dénoncés et leur camp était encerclé par des troupes allemandes. Dix-huit maquisards sont tués et huit déportés. les seize autres réussissent à se sauver. Laval envoie 4 000 GMR supplémentaires pour aider les troupes et policiers allemands à ratisser la région.
  • En automne 1943, le chef FTP Georges Logothétis rencontre Harry Peulevé, le représentant britannique du SOE en Corrèze.
  • Le , trente-neuf habitants de Bort-les-Orgues sont déportés par les Allemands avec la complicité de miliciens français et de Bortois à la suite de dénonciations par lettres anonymes ou de fausses accusations. Ils sont rassemblés sur la place de la mairie, trente-cinq hommes et quatre femmes, arrêtés à leur domicile familial ou sur leur lieu de travail, sont déportés à Fresnes pour être internés administratifs ou internés politiques, d'autres sont déportés dans les camps de concentration, à Dachau ou à Buchenwald[7].
  •  : trois locomotives sont sabotées à Ussel[8].
 
Mémorial du massacre du pont Lasveyras à Beyssenac le 16 février 1944.

Jean Craplet dit commandant Duret

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Jean Bernard Georges Craplet dit commandant Duret ( à Saint-Omer- à Albertville[31]) est le commandant la demi-brigade Corrèze-Nord de l'Armée secrète[32].

Saint-Cyrien promotion 1926-1928 du sous-lieutenant Pol Lapeyre[33], il prend le nom de guerre de « commandant Duret » après la dissolution de l'armée d'Armistice le après l'opération Anton et s'engage dans la résistance française[4],[34]. Commandant la demi-brigade Corrèze-Nord de l'Armée secrète, il obtient la reddition de la garnison allemandes d'Ussel[35] et se retrouve recherché activement par la brigade Jesser[36].

En 1944, il s'engage et participe aux combats de la 1re armée française, de 1945 à 1947, à la tête des 15e et 11e bataillons de chasseurs alpins en tant que troupes d'occupation en Autriche[37],[38]. Pour ces faits d'armes il est décoré de la médaille de la Résistance française avec Rosette et de la Croix de guerre 1939-1945.

Après la guerre il est nommé à l’état-major de la 27e division alpine, et fait partie, après le traité de Paris, de la commission technique qui prépare les rectifications de frontières dans les Alpes entre la France et l'Italie. Nommé colonel, il est affecté en Indochine, où il crée un groupe mobile dont l'efficacité lui vaudra trois citations et la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs.

Revenu en métropole, il devient professeur à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr. Il est ensuite nommé adjoint au général commandant la zone de Bône. Nommé général de brigade en 1958[39],[40], il sera promu général de division[41] et général de corps d'armée en 1966[42]. Il devient commandant de l'École d'application de l'infanterie de à [43] puis commandant de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr de novembre 1960 à 1962[44],[45].

Il termine sa carrière en tant qu'inspecteur général de l'infanterie[33].

Hommages

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Il est fait grand officier de la Légion d'honneur.

La rue du Général-Craplet à Clermont-Ferrand, ainsi qu'à La Courtine lui rendent hommage[46].

Le quartier Craplet à Barcelonnette lui rend hommage jusqu'à son changement de nom[47]

Épuration

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À la Libération de la France, des comités provisoires d’épuration (non reconnus par la puissance publique) sont mis en place[48] ; ces tribunaux d'exception commettent régulièrement des exécutions extrajudiciaires[48],[49]. En Haute-Vienne, c'est ainsi trois-cent-cinquante personnes ou plus qui sont exécutées. Dans les années 1950, un bilan inférieur de deux-cent-cinquante victimes est établi[50].

Épuration « sauvage »

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Dans une communication au musée de la Résistance et de la Déportation de Limoges, en 2014, l'historien Pascal Plas fait remarquer, à propos de l’épuration « sauvage » économique dans la grande région de Limoges, que les comités provisoires sanctionnèrent plutôt des personnes considérées « comme "mauvais chefs", […] parfois pour des situations remontant à avant la guerre […], comme si une mémoire ouvrière des conditions sociales permettait à cette occasion de "rejouer" des conflits historiques. Selon l’historien, c’est bien ici l’illustration de la "théorie des conflits emboîtés" et la réémergence d’histoire(s) ancienne(s)[48]. »

Les femmes soupçonnées d'avoir eu des relations sexuelles avec l'occupant sont souvent tondues, exhibées nues et parfois aspergées à la lance d'arrosage pour les « nettoyer »[51]. Elles sont ainsi une soixantaine à Limoges.

Tribunaux

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Un tribunal improvisé, la « cour de justice militaire FFI » est mis en place du au , qui décide, sauf cas d'acquittement, de la mort dans les vingt-quatre heures[52],[53]. Sans avocat, les condamnations sont expéditives : sur une semaine quarante-cinq personnes sont exécutées, une seule acquittée. Les archives ayant été détruites par « Gandhi » (un avoué de Ruffec, ancien de l'Action française nommé Raoux) qui présidait le tribunal[54], on sait peu de choses de son fonctionnement.

Ces condamnations expéditives sont juridiquement annulées par Pierre-Henri Teitgen le [55].

Une cour martiale est ensuite en place du au . Une véritable cour de justice est mise en place du au et fait exécuter douze personnes[56]. Au total, quatre-vingt-treize condamnations à mort ont été prononcées et exécutées[56].

Hommages et souvenir

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Visuel de la médaille souvenir « R5 - Le Maquis du Limousin ».

À Georges Guingouin

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  • Un rond-point à Feytiat, une avenue et un pont de Limoges au-dessus de la Vienne portent le nom de Georges Guingouin.
  • Depuis le 25 septembre 1998, le collège d'Eymoutiers est devenu le « collège Georges-Guingouin ».
  • Le peintre limousin Paul Rebeyrolle, lui aussi « exilé » dans l'Aube, puis en Côte-d'Or, a dédié en 1987 à Georges Guingouin une œuvre monumentale intitulée Le Cyclope, installée à Eymoutiers[57].

Reconstitution historique

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Il existe au Texas un groupe de reconstitution historique[note 8] dédié à la mémoire du maquis de l'As de Cœur, de l'Armée secrète-Mouvements unis de la Résistance - Corrèze.[réf. nécessaire]

Notes et références

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  1. La région R5 correspond territorialement à l'ancienne 12e région militaire qui comprenait les départements de la Corrèze, de la Creuse, de la Haute-Vienne, de la Dordogne et de la Charente mais l'article ne prend en compte que les départements de la région du Limousin c'est-à-dire les départements de la Corrèze, de la Creuse, et de la Haute-Vienne
  2. a et b Légende historique de la photographie, rapportée par les Archives fédérales allemandes. Consulter la page de l'image pour le texte en allemand.
  3. Il fusionnera en janvier 1943 avec le mouvement Libération et le mouvement Franc-Tireur pour devenir les MUR.
  4. Jean Grandel maire communiste de Gennevilliers, arrêté en octobre 1940, fusillé comme otage en représailles à la mort de Karl Hotz à Chateaubriand avec Jean-Pierre Timbaud ou Guy Môquet commandé par Édouard Valéry (futur responsable départemental des FTP)
  5. a et b Cette stèle est inaugurée en 1986, par Georges Guingouin. Dès le milieu des années 1980, des artistes locaux et renommés tels que Jean-Joseph Sanfourche, Marc Petit et Pierre Digan consacrent leur art au service du devoir de mémoire, à travers la réalisation d’œuvres d'art commémoratives comme la stèle de Moissannes.
  6. Des témoins de cet accrochage ont confirmé à Philip Vickers avoir vu des soldats SS tomber à terre.
  7. Le major Kowatch qui a présidé la veille aux atrocités de Tulle.
  8. « Reenactment » en anglais.

Références

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  1. « Paul et Mouny Estrade », sur correze.fr (consulté le ).
  2. « Bernard Lelay », sur cadim-angouleme.fr via Wikiwix (consulté le ).
  3. Les cinq noms de Résistance de Georges Guingouin
  4. a et b Louis Le Moigne
  5. a b c et d Lemouzi, no 178 (avril 2006) ; Louis Bournazel, Uzerche et son pays du temps de l'occupation à la mondialisation, p. 31 à 60.
  6. Voir sur jugeals-nazareth.fr.
  7. « La grande rafle du 19 octobre 1943 », La Montagne,‎ (lire en ligne)
  8. a b c d e et f Jean-Pierre Richardot, SNCF : Héros et salauds pendant l'occupation.
  9. Emplacement de Planchetorte.
  10. Tunnel de Planchetorte.
  11. Chemin de la Mémoire du Pont Lasveyras.
  12. Exposition Moulin du Pont Lasveyras.
  13. Jacques Delperrié de Bayac : Histoire de la milice volume 1
  14. a et b Pierre Louty, C'était le maquis qui libéra le Pays.
  15. a b et c Les soldats du 126e régiment d'infanterie ont reconstitué la troisième embuscade de 1944 à Cornil (Corrèze).
  16. « Pierre Pranchère », sur Les résistances (consulté le ).
  17. a b et c Tulle, le massacre oublié de l'été 1944.
  18. a et b Albussac (Corrèze), 31 juillet 1944.
  19. « Memorial to the kidnapping of Kämpfe on the N141 », sur oradour.info (consulté le ).
  20. Lemouzi, no 182, (avril 2007). Anne Laure d'Ussel : L'organisation de résistance de l'armée dans la région 5 (ORA), p. 7 à 109.
  21. Hommage à Violette SZABO (GC - CdG)
  22. Ouest-France, « Soldats allemands tués par des résistants : la zone fouillée en Corrèze s’est avérée "vide" », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  23. a b et c Georges Beau et Léopold Gaubusseau : Les SS en Limousin, Quercy et Périgord
  24. Pierre Louty, C'était le maquis qui libéra le Pays, p. 235.
  25. Droux (Haute-Vienne), La Croix-des-Martyrs, 8 juillet 1944
  26. Bruno Kartheuser, Walter, SD à Tulle : la tragédie du 9 juin, t. 4, p. 169.
  27. Tulle, résistante et martyre sur cheminsdememoire.gouv.fr.
  28. Tulle, résistante et martyre, Chemin de mémoire sur ville-tulle.fr.
  29. Rahabia Issa, « 21 août 1944 : Limoges est libérée par un homme, Georges Guingouin, chef des maquisards du Limousin », sur France 3 Limousin, (consulté le ).
  30. Site de Christophe Borzeix.
  31. Jean Bernard Georges Craplet sur geneanet.org
  32. Georges Beau, Léopold Gaubusseau, Les SS en Limousin Périgord et Quercy
  33. a et b Historique de la 113e promotion (1926-28), promotion du Sous-Lieutenant Pol Lapeyre
  34. Gilles Lévy, Francis Cordet, À nous, Auvergne !
  35. La ville d’Ussel a renoué, hier, avec l’histoire de sa Libération, soixante-dix ans après
  36. Retour en août 1944, quand les Résistants ont combattu pour libérer Ussel (Corrèze)
  37. Août 2019 : Diaporama sur l’histoire de la présence militaire en Ubaye de 1888 à 2009.
  38. Marcel Barbanceys, Louis Le Moigne, Sédentaires, réfractaires et maquisards : L'armée secrète en Haute-Corrèze
  39. OFFICIERS GÉNÉRAUX DE L’ARMÉE DE TERRE ET DES SERVICES (ANCIEN RÉGIME-2010)
  40. Fribourg: défilé militaire pour dire au revoir au général Craplet ; hauts officiers allemands et français ; Salutations au général Jean Craplet et au général de brigade Morel
  41. PROMOTIONS ET NOMINATIONS.
  42. Promotions et nominations militaires.
  43. Les officiers commandants L’école d'application de l'Infanterie
  44. Le baptême de la promotion lieutenant-colonel Jeanpierre
  45. Commandants de l’École spéciale militaire se Saint-Cyr
  46. Entre localisation et commémoration : le changement des noms de rue dans les villes du Puy-de-Dôme (1918-1950)
  47. Barcelonnette : Le quartier Craplet s'appelle désormais « quartier du 11e BCA » .
  48. a b et c Laurent Bourdelas, « La fin de la Seconde Guerre mondiale à Limoges (5) », sur France 3 régions, (consulté le ).
  49. « Un bilan "sans atours et sans fard" de l’épuration à la Libération », sur Le Populaire du Centre, (consulté le ).
  50. Laroudie 2016, p. 325.
  51. Laroudie 2016, p. 248.
  52. Laroudie 2016, p. 250.
  53. Henri Amouroux, « Les tribunaux du peuple à la Libération », sur Académie des sciences morales et politiques, (consulté le ).
  54. Laroudie 2016, p. 196.
  55. Laroudie 2016, p. 251.
  56. a et b Laroudie 2016, p. 252.
  57. Les mystères de l'art (n° 18) : Le Cyclope de Paul Rebeyrolle à Eymoutiers en Haute-Vienne.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Georges Beau, Léopold Gaubusseau, Les SS en Limousin, Quercy et Périgord, Paris, Presses de la Cité, 1966
  • Maquis de Corrèze, ouvrage collectif, 5e édition, Naves, Imprimerie du Corrézien, 1995, 797 p.
  • Pascal Plas (dir.), Genèse et développement de la Résistance en R5, 1940-1943, Actes des colloques de Brive-la-Gaillarde () et de Soudaine-Lavinadière (), Treignac, éditions Les Monédières ; Brive-la-Gaillarde, Centre Edmond Michelet, 2003, 339 p.
  • Bruno Kartheuser, La France occupée : 1940-1943, 2002, 247 p.
  • Jean Chastrusse, René Garnier et Louis Vaux, Le Dernier Sursaut nazi en Corrèze : -
  • Louis Pasthier, L'Affaire des parachutes de Limoges. Paris, Les Humanités du XXe siècle, 1987
  • Xavier Laroudie, Un seul châtiment pour les traîtres : Haute-Vienne 1944 épuration et libération dans la douleur, Geste éditions,
  • Serge Besanger, Les indomptables, Paris, Éditions Nouvelle Cité, 2020.

Articles connexes

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Liens externes

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