Mandres-en-Barrois

commune française du département de la Meuse

Mandres-en-Barrois est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Mandres-en-Barrois
Mandres-en-Barrois
Vue sur le village en arrivant de
Gondrecourt-le-Château.
Blason de Mandres-en-Barrois
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Bar-le-Duc
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de Meuse
Maire
Mandat
Julien Robert
2020-2026
Code postal 55290
Code commune 55315
Démographie
Population
municipale
115 hab. (2021 en évolution de −7,26 % par rapport à 2015)
Densité 6,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 33″ nord, 5° 23′ 27″ est
Altitude 367 m
Min. 318 m
Max. 400 m
Superficie 17,71 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ligny-en-Barrois
Législatives Première circonscription
Localisation
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Mandres-en-Barrois
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Géographie

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La commune faisait partie de la « zone de transposition »[Carte 1] de 250 km2 tracée autour autour de Bure[1].

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ormancon[2],[Carte 2].

L'Ormancon, d'une longueur de 16 km, prend sa source dans la commune et se jette dans divers bras de l'Ornain à Tréveray, après avoir traversé quatre communes[3].

 
Réseau hydrographique de Mandres-en-Barrois[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 030 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cirfontaines_sapc », sur la commune de Cirfontaines-en-Ornois à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,6 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Mandres-en-Barrois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), forêts (23,9 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (1,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Mandræ (1033) ; Mandles (1286) ; Mandres (1324) ; Mandre (1324) ; Mandræ-prope-Gondricuriam (1402) ; Mandeles (1707) ; Manderæ (1711)[16].
Du latin tardif mandra, de l,ancien français mandre qui signifie « étable, bergerie »[17].

La commune de Mandres change de nom pour Mandres-en-Barrois par un décret du 10 juin 1919. Motivé par la situation sur le plateau du Barrois, ce changement de nom est alors vivement contesté par la Société des Lettres de Bar-le-Duc, qui rappelle l'appartenance historique de la commune de Mandres à l'Ornois et non pas au Barrois[18].
L,Ornois ou « pays de l'Ornois » est une ancienne région située entre la Champagne et la Lorraine qui tire son nom de la rivière l'Orne, un affluent de la Moselle. Dans son acception actuelle, l'Ormois se situe à cheval sur les départements de la Meuse et de la Haute-Marne.
Le Barrois (lorrain de Bar-le-Duc) est une micro-région naturelle de France couvrant environ le quart sud-ouest du département de la Meuse.

Histoire

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Au lieu-dit Voie romaine, on distingue encore quelques vestiges de l'antique voie romaine de Naix-aux-Forges à Langres. Partagé entre Barrois et Lorraine, le village fut vendu, au XIVe siècle, par Ancel de Joinville au couvent Saint-Jean de Laon. Avant la Révolution, il dépendait du diocèse de Toul tout en appartenant au bailliage de Bourmont, en Champagne. À partir de 1790, il s'érigea en chef-lieu de canton et le resta jusqu'en 1800. En 1850, il comptait 483 habitants contre 150 aujourd'hui.

Depuis 2016, Le bois Lejuc qui se trouve au nord du village, à l'aplomb des futures galeries souterraines, a fait l'objet d'occupation de la part de militants anti-nucléaires[19] qui s'opposent à l'implantation du centre de stockage des déchets radioactifs de Cigéo à Bure[20]. La cession du bois Lejuc à L'ANDRA par le conseil municipal de Mandres a été invalidé par le tribunal administratif en 2017[21].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[22]
Période Identité Étiquette Qualité
1947 mars 1970 André Remion    
mars 1971 mars 1977 André Darcémont    
mars 1977 mars 2001 Jean (Alcide) Labat    
mars 2001 mars 2008 Robert Labat    
mars 2008 mai 2020 Xavier Levet    
mai 2020 En cours Julien Robert[23]   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 115 habitants[Note 3], en évolution de −7,26 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
340376403404457458451461483
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
430424417401394407384351329
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
315295283255252226251227206
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
202191185173141148134133128
2015 2020 2021 - - - - - -
124117115------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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À la suite de l'adoption en 2006 par le parlement d'une loi sur les déchets nucléaires, l'ANDRA étudie, sur une zone de 28 km2 dont la commune fait partie, la faisabilité d’un site de stockage qui pourrait être créé dans une zone de 250 km2 autour de Bure.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le lavoir.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
Coupé appointé vers le chef d'or à une mitre de gueules garnie d'une flamme d'or à dextre et d'un fer à cheval de gueules à senestre ; et d'azur au mouton d'argent brochant sur trois triangles d'or.
Détails
Blason composé par R.A. Louis avec la Commission Héraldique de l'UCGL et mis à disposition de la commune en 2011.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Michel de la Torre, Villes et Villages de France, Ed. Deslogis-Lacoste, 1990

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Carte », sur andra.fr.
  2. « Réseau hydrographique de Mandres-en-Barrois » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Où sera implanté Cigéo ? », sur cigeo.gouv.fr.
  2. « Fiche communale de Mandres-en-Barrois », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  3. Sandre, « l'Ormancon »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Mandres-en-Barrois et Cirfontaines-en-Ornois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Cirfontaines_sapc », sur la commune de Cirfontaines-en-Ornois - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Cirfontaines_sapc », sur la commune de Cirfontaines-en-Ornois - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Insee, « Métadonnées de la commune de Mandres-en-Barrois ».
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 139.
  17. Michèle Benoît et Claude Michel, Noms de lieux du Département de la Meuse, Éditions régionalismes, , p. 107.
  18. Lucien Braye, « Sur la nouvelle dénomination de Mandres-en-Barrois », Bulletin de la Société des Lettres, Sciences et Arts de Bar-le-Duc, nos 1-3,‎ , p. 207-208 (lire en ligne)
  19. « Bure: des anti-nucléaires s'approchent de nouveau du bois Lejuc », sur Le Point, .
  20. « Bure : les occupants du bois Lejuc évacués par la force », sur Le Monde, .
  21. « Enfouissement des déchets nucléaires à Bure: "Ils allaient tout bousiller », sur L'Express, .
  22. Recherches menées jusqu'en 1793 par Jean (Alcide) Labat.
  23. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.