Le mal physique est, selon la typologie des maux qu'en a fait Hegel, la première catégorie de mal. Il est généralement entouré du mal métaphysique et du mal moral.

Description

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Selon plusieurs auteurs dont Voltaire, dans Candide, le mal physique est présenté comme l'une des raisons fondamentales qui obligent l'Homme de toute époque à nier l'existence de Dieu. Il se manifeste généralement à travers la douleur concrète et empiriquement ressentie (piqûre d'insecte, blessure, etc.), la douleur psychologique (la perte d'un être cher) ou par la destruction simple de l'univers physique qui nous entoure (éruption volcanique). Ainsi, différent du mal métaphysique qui structure l'essence même de l'homme et du mal moral qui présente l'homme comme toujours porté vers le péché, le mal physique est la conséquence de ces autres maux car la structure de l'homme étant constituée d'une ouverture au péché (mal métaphysique), l'homme fait naître en lui la tendance à vouloir faire du mal (mal moral) et le manifeste par la décision volontaire qu'il prend de blesser son frère (mal physique). Du mal métaphysique, naît le mal moral et de ce dernier naît le mal physique.[réf. nécessaire]

Néanmoins, le mal physique ne peut pas que naître du mal moral. Il est aussi causé par l'instabilité notoire que l'on découvre dans la nature : les éruptions volcaniques, les inondations, le froid, la grêle, etc. Autant de choses qui constituent en soi une blessure de l'intégrité physique de l'Homme.[réf. nécessaire]

Bibliographie

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  • Gilles Marmasse, « En quel sens la philosophie hégélienne de l’histoire est-elle une théodicée ? », Revue de métaphysique et de morale, vol. 85, no 1,‎ , p. 77–95 (ISSN 0035-1571, DOI 10.3917/rmm.151.0077, lire en ligne, consulté le )
  • Jacques D'Hondt, « Le Sacré De Voltaire Par Hegel », Revue Internationale de Philosophie, vol. 32, nos 124/125 (2/3),‎ , p. 357–370 (ISSN 0048-8143, lire en ligne, consulté le )