Louis Desseaux
Louis-Philippe Desseaux est un homme politique français né le à Honfleur et mort le à Paris.
Louis Desseaux | |
Louis Dessaux, par Otto & Fière, 1860. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans et 25 jours) |
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Élection | 20 février 1876 |
Réélection | 14 octobre 1877 |
Circonscription | Seine-Inférieure |
Législature | Ire et IIe (Troisième République) |
Groupe politique | Gauche républicaine |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Nicolas Duvivier |
– (1 an, 3 mois et 12 jours) |
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Élection | 23 mai 1869 |
Circonscription | Seine-Inférieure |
Groupe politique | Extrème-gauche |
Préfet de la Seine-Maritime | |
– (4 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Ernest Le Roy de Boisaumarié |
Conseiller général de la Seine-Inférieure | |
Conseiller municipal de Rouen | |
– (150 ans) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Louis-Philippe Desseaux |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Honfleur |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
Sépulture | Cimetière monumental de Rouen |
Profession | Avocat |
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Biographie
modifierAvocat à Rouen, il est plusieurs fois élu bâtonnier. Il est nommé par le Gouvernement provisoire de 1848 premier avocat général à la cour d'appel de Rouen, puis procureur général, fonction vacante depuis l'élection de son prédécesseur Jules Senard comme député. Il est révoqué le après l'élection présidentielle de décembre 1848. Il reprend alors sa fonction d'avocat à Rouen.
Il est député de Seine-Maritime de 1869 à 1870, siégeant dans l'opposition de gauche. Le , il est nommé préfet de Seine-Maritime par le Gouvernement de la Défense nationale[1]. Le , les Prussiens le remplacent par Étienne Nétien, maire de Rouen, et le gouvernement français nomme Sadi Carnot comme son successeur.
Il échoue aux élections sénatoriales de janvier 1876. Il est député de Seine-Maritime de 1876 à 1881, siégeant au groupe de la Gauche républicaine. Il est l'un des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, le .
Il est initié en franc-maçonnerie dans sa jeunesse à la loge maçonnique « La Persevérance » à Rouen, le . Loge récente et formée principalement de notables et de commerçants rouennais. Officier de l'atelier pour vénérable maitre en 1835, il la dirige régulièrement pendant 20 ans. Il est élu conseiller de l'ordre en 1831. Son engagement tant dans la maçonnerie que dans la société lui vaut les hommages des francs-maçons rouennais lors de la célébration de son cinquantenaire maçonnique organisé en son honneur[2].
Ses obsèques ont lieu à l'abbaye Saint-Ouen de Rouen et il est inhumé au cimetière monumental de Rouen (carré E2)[3]. Un monument avec un buste en bronze dû au sculpteur Alphonse Guilloux y est élevé par souscription en 1882[4].
Notes et références
modifier- Vincent Wright et Éric Anceau, Les préfets de Gambetta, 2007, p. 171-172
- Éric Saunier, « Desseaux, Louis-Phillipe », dans Éric Saunier (sous la dir.), Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de poche (LGP), coll. « La Pochothèque », (réimpr. mai 2008) (1re éd. mars 2000), 982 p. (ISBN 978-2-253-13032-1), p. 213.
- « Les obsèques de M. Desseaux », Journal de Rouen, , p. 1-2.
- « Le monument de M. Desseaux », Journal de Rouen, , p. 1-2.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Louis Desseaux », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Jean-Pierre Chaline (dir.), Mémoire d'une ville, le Cimetière monumental de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, (ISBN 2-9509804-1-4), p. 91
Liens externes
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