Louis-Philippe de Durfort
Louis-Philippe de Durfort ([3] – Turin, 1800[3]), est un militaire français du XVIIIe siècle.
Louis-Philippe de Durfort | ||
Carmontelle : Mr le comte de Durfort, colonel du régiment de Chartres-infanterie, entre 1758 et 1760, Musée Condé[1] | ||
Titre | Comte de Deyme | |
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Prédécesseur | Nicolas II de Durfort | |
Successeur | Félicité Jean Louis de Durfort | |
Arme | Infanterie Cavalerie |
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Grade militaire | Lieutenant général | |
Années de service | 1744 - 1762[2] | |
Commandement | Régiment de Picardie | |
Conflits | Guerre de Succession d'Autriche Guerre de Sept Ans |
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Distinctions | Grand'croix de Saint-Louis | |
Biographie | ||
Dynastie | Maison de Durfort[4] | |
Naissance | [3] |
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Décès | Turin[3] |
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Père | Nicolas II de Durfort | |
Mère | Marie Agnès de Curzay de Bourdeville | |
Conjoint | Marie Françoise Le Texier de Menetou | |
Enfants | Félicité Jean Louis de Durfort Étienne Narcisse de Durfort |
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Biographie
modifierLouis-Philippe de Durfort fut fait lieutenant au régiment d'infanterie d'Auvergne, le . Il servit, la même année, aux sièges de Menin et d'Ypres (1744). « Parvenu » à une compagnie, le , il la commanda à la bataille de Fontenoy ; aux sièges des ville et citadelle de Tournay (1745), d'Oudenarde et de « Dendermnude »[4].
Il entra 2e enseigne au régiment des Gardes-Françaises, le 30 août de la même année, et servit en cette qualité, au siège d'Ath[4].
Il devint enseigne de sa compagnie, le ; se trouva à la bataille de Raucoux, au mois d'octobre suivant, et fit la campagne de 1747[4]. Nommé sous-lieutenant le , il servit au siège de Maëstricht, et fut fait sous-aide-major du régiment des gardes, le [4].
Il quitta ce régiment au mois de novembre suivant, et obtint, le 23 du même mois, une commission de capitaine réformé à la suite du régiment de cavalerie de Poly. Il fut fait 4e cornette de la compagnie des chevau-légers de la garde du roi, par brevet du , avec rang de mestre-de-camp de cavalerie, par commission du même jour. Il devint 3e cornette, le . Nommé colonel du régiment de Chartres, par commission du 22 juillet de la même année, il se démit de la charge de cornette des chevau-légers de la garde[5].
Il joignit son régiment à l'armée d'Allemagne, et le commanda aux batailles de Berghem et de Minden, en 1759 ; aux combats de Korbach et de Warburg, en 1760, et passa l'hiver à Göttingen. Créé brigadier, le , et nommé le même jour colonel du régiment de Picardie, il sortit de Goëttingen, le 27 mars, avec le vicomte de Belsunce. Ils attaquèrent le général Colignon[Qui ?], près de Northeim, lui tuèrent 60 hommes, prirent 2 pièces de canon, 8 officiers et 220 soldats, et obligèrent l'ennemi d'abandonner ce poste[5].
Il joignit ensuite le régiment de Picardie, qu'il commanda à l'affaire de Filinghausen, au mois de juillet, et aux combats de Grebenstein et de Johannesberg[Laquelle ?], en 1762. Il fut « déclaré » maréchal-de-camp, au mois de , pour tenir rang du , jour de la date de sou brevet. Il se démit alors du régiment de Picardie[5].
Il fut promu au grade de lieutenant-général, le , et fut élevé à la dignité de grand'croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, le . Il avait été reçu commandeur de l'ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, le [5].
Récapitulatif
modifierTitres
modifier- Comte de Deyme ;
Décorations
modifier- Grand'croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis () ;
- Commandeur de l'ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem ().
Image | Armes des Durfort de Deyme |
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De gueules à trois fasces d'argent[3]. | |
On trouve aussi |
Ascendance & postérité
modifierFils de Nicolas de Durfort, IIe du nom, comte de Deyme et de Marie-Agnès de Cursay de Bourdeville, Louis-Philippe avait pour frères et sœurs[2] :
- Joseph de Durfort, abbé de Saint-Martin, en Roussillon ;
- Nicolas-Louis, baron de Durfort, chevalier de Saint-Louis, nommé capitaine des vaisseaux du roi au département de Toulon et commandeur de l'ordre de Saint-Lazare les 14 et ;
- Marguerite-Thérèse-Narcisse de Durfort, mariée, le , avec François-Gaspard, comte de Poly, seigneur de Saint-Thibaud, lieutenant-général des armées du roi. Elle a émigré en 1791 ;
- Marguerite-Marie-Agnès de Durfort, religieuse à Saint-Cyr.
- Il avait épousé, le , Marie Françoise le Texier de Menetou († ). De ce mariage sont issus :
- Félicité Jean Louis de Durfort (1752-1801), ambassadeur, marié (2 fois), dont :
- Étienne Narcisse de Durfort (1753-1837), lieutenant général, pair de France, marié avec Henriette Étiennette Claude Denise Thiroux de Montsauge (1761-1823), dont :
Notes et références
modifier- Notice no 00000107550, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Courcelles 1827, p. 298.
- Roglo 2012.
- Courcelles 1822, p. 380.
- Courcelles 1822, p. 381.
- Rietstap 1884.
- Courcelles 1827, p. 299.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Louis Philippe de Durfort », sur roglo.eu (consulté le ) ;
Bibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « De Durfort-d'Éyme (Louis-Philippe), comte de Durfort », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. V, , 492 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 380-381 ;
- « Louis-Philippe De Durfort, comte de Deyme », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIII, , 378 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 298-299 ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le ) ;