Longueau

commune française du département de la Somme

Longueau est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Longueau
De haut en bas, de gauche à droite : la mairie en 2019 ; la gare en 2019 ; la rotonde ; Longueau British Cemetery ; monument aux morts ; maison de retraite ; l'Avre ; le locotracteur; l'église Saint-Médard.
Blason de Longueau
Blason
Longueau
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CA Amiens Métropole
Maire
Mandat
Pascal Ourdouillé
2020-2026
Code postal 80330
Code commune 80489
Démographie
Gentilé Longacoissiens
Population
municipale
5 767 hab. (2021 en évolution de +5,03 % par rapport à 2015)
Densité 1 686 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 52′ 15″ nord, 2° 21′ 25″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 64 m
Superficie 3,42 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Amiens
(banlieue)
Aire d'attraction Amiens
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Amiens-4
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Longueau
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Longueau
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Longueau
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Longueau
Liens
Site web ville-longueau.fr

Géographie

modifier

Localisation

modifier
 
Entrée de la commune, en venant de Cagny.

Longueau est limitrophe d'Amiens. Grâce à l'étoile ferroviaire construite par la Compagnie des chemins de fer du Nord en 1846, Longueau est l'une des gares de l'agglomération amiénoise. Jusqu'à la construction de la LGV Nord, les trains Paris-Nord – Lille s'y arrêtaient et évitaient ainsi le rebroussement en gare d'Amiens.

Communes limitrophes

modifier

Les communes limitrophes sont Camon, Amiens, Boves, Cagny et Glisy.

Géologie et relief

modifier

Le sol de la commune est pour la plus grande partie marécageux ou silico-calcaire. Le sous-sol est crayeux[1].

Le relief de la commune est constitué par la vallée de l'Avre, affluent de la rive gauche de la Somme et de l'éminence qui sépare les deux vallées. Le point culminant de la commune est de 142 m[1].

Hydrographie

modifier

Réseau hydrographique

modifier

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Avre, au sud, et la Cité du Château[2] et un autre petit cours d'eau[Carte 1].

L'Avre traverse le marais de Longueau. D'une longueur de 66 km, il prend sa source dans la commune de Amy, à 81 m d'altitude, et se jette dans la Somme sur la commune, à 24 m d'altitude, après avoir traversé 31 communes[3]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Avre sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen journalier maximum est de 6,8 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 6,93 m3/s, atteint le même jour[4].

Des étangs artificiels ont été créés par l'extraction de la tourbe depuis le XIVe siècle et ont été partiellement comblés pour former des hortillonnages.

 
Réseau hydrographique de Longueau[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[5].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 3 km à vol d'oiseau[8], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

modifier

La commune était peuplée de 400 habitants en 1793. L'arrivée du chemin de fer fit passer la population à plus de 1 000 habitants en 1900 et à plus de 5 000 aujourd'hui.

La ville de Longueau est limitrophe de celle d'Amiens avec laquelle elle ne constitue qu'une seule et même agglomération. Le centre-ville s'est constitué sur la route d'Amiens à Saint-Quentin / Amiens-Roye-Noyon qui se sépare à la fourche de la Croix de Fer, à l'est de la commune.

Des cités ouvrières de cheminots ont été construites de part et d'autre de cette voie centrale : la cité de Longueau (la plus importante) entre la rue principale et la gare, la cité du Cimetière[12], la cité du Château-Tourtier, réalisée par Raoul Dautry, inscrite aux Monuments Historiques[13] , et la cité de l'Avre à l'ouest de la commune. L'habitat à Longueau est presque exclusivement individuel.

Typologie

modifier

Au , Longueau est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Amiens[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant onze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[15],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (84,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (45,1 %), zones urbanisées (39,1 %), terres arables (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), forêts (2,7 %), eaux continentales[Note 5] (2,1 %), zones humides intérieures (0,4 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 650, alors qu'il était de 2 470 en 2013 et de 2 211 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 92,7 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 25,9 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Longueau en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 44,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47,1 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Longueau en 2018.
Typologie Longueau[I 2] Somme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 92,7 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,1 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 6,2 8,4 8,2

Voies de communication et transports

modifier

La ville est structurée autour de l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 929), reliant Amiens à Saint-Quentin, et est desservie par la rocade d'Amiens.

L'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934), qui prend naissance à la sortie de Longueau, permet de rejoindre notamment l'autoroute A1 à Roye.

Réseau Trans'80
 
Car de la ligne 747, traversant la ville.

La localité est desservie par deux lignes d'autocars du réseau Trans'80[19] :

Ligne Liaison Arrêt desservi Observations
740 RoyeHangest-en-SanterreAmiens Mairie de Longueau • Arrêt Ametis
• Du lundi au samedi, sauf jours fériés
• De h 25 à 18 h 45
747 PéronneRosières-en-SanterreAmiens Croix de Fer • Arrêt Ametis
• Du lundi au samedi, sauf jours fériés
• De h 13 à 18 h 48
Réseau Ametis
 
Bus de la ligne Nemo 1, au niveau de l'arrêt Cité du Château.

La commune est desservie par plusieurs lignes du réseau urbain Ametis[20] :

Ligne Liaison Arrêts desservis Observations
n1 Étouvie ↔ Pôle Jules Verne • Pont de l'Avre
• Cité du Château
• La Rose Rouge
• Poidevin
• Mairie de Longueau
• La Fourche
• Croix de Fer
• Ligne Nemo
• De h à h
• Toutes les 10 min
n4 Pôle Licorne ↔ Longueau SNCF Longueau SNCF • Ligne Nemo
• De h à h
• Toutes les 12 min
10 CHU Amiens Picardie ↔ Centre Commercial Glisy / Boves Manasses Barbier Longueau SNCF
• Place de la Victoire
• Les Alliés
• La Fourche
• De h à 20 h
• Toutes les 30 min ou un par heure
• Du lundi au samedi
14 Gare du Nord ↔ Petit Blangy • Pont de l'Avre
• Cité du Château
• Collège Joliot-Curie
• Gérard Philipe
• De h à 20 h
• Transport à la demande à certaines heures
• Du lundi au samedi
T38 Boves Manasses Barbier ↔ Collège Joliot-Curie • Collège Joliot-Curie • Du lundi au vendredi
• Uniquement en période scolaire
T39 Gare du Nord ↔ Lycée du Paraclet • Mairie de Longueau
Longueau SNCF
• Du lundi au vendredi
• Uniquement en période scolaire
Chemin de fer

La ville dispose de l'importante gare de Longueau.

Toponymie

modifier

On trouve plusieurs formes dans les textes anciens pour désigner Longueau : Longua aqua (1101), Longue Yaue (1312), Longliau (1754)[21].

Longueau désigne une situation environnée d'eau ; il est situé au milieu de marais considérables, au confluent de la Somme et de l'Avre[22].

En picard, se dit : Londjeu.

Histoire

modifier

Antiquité

modifier

Une borne miliaire été retrouvée à Longueau[23].

Moyen Âge

modifier

Longueau était un fief du Chapitre cathédral d'Amiens mais d'autres fiefs existaient dans la commune qui possédait un échevinage en 1252. L'existence d'une léproserie est attestée en 1277. Dès le XIVe siècle, on extrayait de la tourbe dans les marais[24].

Époque moderne

modifier
  • Au tout début des guerres de Religion, en 1561, des protestants brûlent toutes les images de l'église et profanent les vases sacrés.
  • En 1636, Longueau est brûlée par les Espagnols[24].

Époque contemporaine

modifier

Depuis l'arrivée du chemin de fer en 1846[25],[26] (faisant alors d'elle une ville ferroviaire), la commune est fortement marquée par son histoire cheminote[27].

Pendant la guerre franco-prussienne, en 1870-1871, les habitants de la commune subirent l'occupation, lors des combats de Dury, Boves et Gentelles ; ils durent payer des réquisitions.

Première Guerre mondiale

modifier

La commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918.

Seconde Guerre mondiale

modifier

Une base aérienne fut créée en 1937 à Glisy, par l'armée de l'air française. Elle s'étendait également sur le territoire de la commune de Longueau, et fut l'origine de l'aérodrome d'Amiens - Glisy. En 1940, la base fut utilisée par la RAF, puis, avec l'occupation allemande, par la Luftwaffe. À la Libération, elle fut utilisée par les Alliés[28].

La commune est décorée de la croix de guerre 1939-1945, avec étoile d'argent, le [29].

Longueau et le PCF

modifier

Créé en 1920, le Parti communiste français (PCF) participe aux élections municipales de 1925 et c'est le candidat cheminot Louis Prot qui remporte l'hôtel de ville. Déchu de son mandat et arrêté par le gouvernement Daladier après la dissolution du PCF par décret-loi du [30], lors de la Seconde Guerre mondiale, il est réélu en 1945[27].

En 1967, Michel Couillet, également cheminot, prend la succession de Louis Prot. Mais, en 1973, il se fait à son tour remplacer par Paul Hédé (aussi cheminot) ; ce dernier dirige la commune pendant 14 ans, jusqu'à son décès en 1987. À partir de là, les enseignants prennent la place des cheminots, en commençant par Joël Brunet ; son ancienne adjointe Colette Finet le bat en 2008. Cette dernière effectue deux mandats, de 2008 à 2020[27].

En 2020, Colette Finet décide de ne pas briguer un troisième mandat, en raison de son âge ; la communiste Nathalie Marchand en profite pour partir en solo, contre l'avis de Mme Finet, et cette candidature attire les foudres du PCF de la Somme qui décide de ne pas soutenir de liste à Longueau (il y en a quatre lors de cette élection municipale). Le scrutin s'inscrit dans le contexte de la pandémie de Covid-19, tandis que la campagne est perturbée par une ambiance houleuse (fake news, propos diffamatoires, dépôt de plainte[31]). Le , a finalement lieu le second tour ; le PCF perd alors l'un de ses bastions, après 95 ans[27]. Ainsi, la liste « Écouter et Agir » (« sans étiquette », mais classée « divers gauche » par la préfecture de la Somme), représentée par le cheminot Pascal Ourdouillé, remporte l'élection (avec 52,2 % des suffrages exprimés, contre Nathalie Marchand avec 38,9 %, tandis que l'abstention s'élève à 48 % des inscrits sur les listes électorales)[27].

Politique et administration

modifier
 
Mme Colette Finet (ex-maire de la commune) lors d'une inauguration en avec M. Jean-Christophe Loric (président de l'OPAC d'Amiens) et M. Alain Gest (président d'Amiens Métropole).

Rattachements administratifs et électoraux

modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription de la Somme.

Après avoir dépendu du canton de Boves, Longueau faisait partie de 1801 à 1973 du canton d'Amiens-2, année où elle intègre le canton d'Amiens-4-Est[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Amiens-4.

Intercommunalité

modifier

La commune est membre depuis 1994 de la communauté d'agglomération dénommée Amiens Métropole.

Tendances politiques et résultats

modifier

La commune était dirigée depuis 1925 par une municipalité à direction communiste. Lors des élections municipales de 2020 où la maire sortante ne se représentait pas sans désigner de successeur, c'est son ancien opposant Pascal Ourdouillé (DVG) qui est élu.

Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans la Somme, la liste PCF-PS menée par la maire sortante Colette Finet obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 231 voix (45,14 %, 22 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant de 43 voix celle MRC menée par Régis Richard (1 188 voix, 43,56 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
La troisième liste, DVG, menée par Chantal Boulet, a obtenu 308 voix (11,29 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 32,22 % des électeurs se sont abstenus[33].

Lors du deuxième tour des élections municipales de 2020 dans la Somme, où la maire sortante Colette Finet ne se représentait pas[34], la liste DVG menée par Pascal Ourdouillé obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 054 voix voix (52,17 %, et 23 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant significativement les listes menées respectivement par[35],[36],[37]. :
- Nathalie Marchand (DVG, conseillère municipale déléguée et conseillère départementale sortante, 786 voix, 39,91 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Fabrice Devaux (SE, 180 voix, 9,91 % 1 conseiller municipal)
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 47,38 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

modifier

Distinctions et labels

modifier

Dans son palmarès 2022, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[65],[66] récompensent les efforts locaux en faveur de l'environnement.

  • 2010 : 1ère fleur
  • 2015 : 2ème fleur
  • 2022 : 3ème fleur[67]

Politique de développement durable

modifier

En 2019, la commune a confié une parcelle voisine de la résidence de la Cité du Château à un cultivateur de légumes bio[68].

Jumelages et partenariats

modifier

Longueau est jumelée avec quatre villes[69].:

 
Jumelages et partenariats de Longueau. 
Jumelages et partenariats de Longueau. 
VillePaysPériode
 Ivaïlovgrad Bulgariedepuis le
 Karcag Hongriedepuis le
 Nałęczów[70] Polognedepuis le
Santa Cruz[71] Cap-Vertdepuis le

En 2023, la ville fête les vingt ans de son comité de jumelage[72].

Équipements et services publics

modifier
  • École maternelle(s) : 2 (Anne-Frank et Louis-Prot)
  • École élémentaire(s) : 2 (André-Mille et Paul-Baroux)
  • Collège : 1 (Joliot-Curie)
  • Complexes sportifs : 2 (Émile-Noël et Jacky-Minot)
  • Z.A.C : 2 (pôle Jules-Verne et zone de l'Arc)

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Les habitants sont appelés les Longacoissiens[73].

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[75].

En 2021, la commune comptait 5 767 habitants[Note 6], en évolution de +5,03 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
442439463486604597605668660
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7207047416816868228588481 002
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2401 3521 4392 3233 4843 8353 9062 7704 811
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
5 3165 4855 5985 3094 9405 2205 1795 1885 439
2014 2019 2021 - - - - - -
5 5315 7655 767------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[76].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 730 hommes pour 2 963 femmes, soit un taux de 52,05 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,49 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[77]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
2,4 
6,0 
75-89 ans
8,7 
15,4 
60-74 ans
17,1 
22,7 
45-59 ans
23,2 
16,5 
30-44 ans
17,4 
20,6 
15-29 ans
16,1 
18,4 
0-14 ans
15,2 
Pyramide des âges du département de la Somme en 2021 en pourcentage[78]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,7 
75-89 ans
9,4 
17,2 
60-74 ans
18,1 
19,8 
45-59 ans
19,1 
18,2 
30-44 ans
17,5 
19,4 
15-29 ans
18 
18,2 
0-14 ans
16,2 

Manifestations culturelles et festivités

modifier
 
Sanseverino au Festival Pics'Arts du 13 septembre 2020.
  • Festival Pics'Arts, a lieu tous les ans, en mai, et la cinquième édition a eu lieu les 12 et 13 septembre 2020 (reporté de mai à septembre due au COVID-19) et organisé par le Le Trait d'union Longueau/Glisy.
  • Fête du rail, qui a lieu tous les trois ans, en octobre, et dont la quatrième édition a eu lieu les 5 et [79].
  • REAL II (Rencontres européennes artisanales de Longueau) qui furent organisées les 21 et [80].

Sports et loisirs

modifier
 
Stèle hommage Émile Noël installée dans le stade du même nom.
  • Étoile sportive des cheminots de Longueau
    En 1923, l'Étoile sportive des cheminots de Longueau (ESCL) est créée par un ingénieur en chef des ateliers de wagonnage de la Compagnie des chemins de fer du Nord, M. Émile Noël (1847-1936).
    Ce club regroupe plusieurs disciplines :
  • Associations culturelles
    • Associations liées au chemin de fer :
      • A.M.A.L. (Association des Modélistes ferroviaires d'Amiens-Longueau) ;
      • A.R.P.D.O. (Association pour la Recherche et la Préservation de Documents et d'Objets anciens du chemin de fer en Picardie), Rotonde 80 ;
      • A.M.C.L. (Avenir Musical des Cheminots de Longueau). Fanfare musicale créée en 1904 sous le nom de « L'Avenir musical de Longueau » en 1929, elle prendra son nom actuel, entre-temps, en 1922, elle aura fusionné avec une association théâtrale et prendra le nom de « l'Avenir Musical et la Lyre des Cheminots Réunis ».

Économie

modifier

Longueau est une ville dont l'activité a été depuis la seconde moitié du XIXe marquée par le chemin de fer. L'intensité du trafic voyageurs et marchandises a entraîné la construction d'infrastructures : gare de voyageurs, gare de triage, dépôt circulaire (rotonde), ateliers de réparation… qui aujourd'hui sont très largement délaissés excepté la gare de voyageurs.

L'activité ferroviaire a fortement décliné de fait de la désindustrialisation massive. C'est le commerce qui domine aujourd'hui l'économie local : grande surface et commerce de détail.

Les activités économiques de Longueau se situent désormais - en plus du commerce de détail dans la rue Principale - à la périphérie est de la ville au lieu-dit, la Croix de Fer, ou la ZAC de l'Arc où se sont installés hypermarché, grandes surfaces de matériels et matériaux de bricolage, jardinerie, magasins d'articles de sports, de meubles, hôtels, restaurants, électroménagers et succursales automobiles a qui constituent le pôle Jules-Verne.

Les services de santé (cabinets médicaux, pharmacies...), d'éducation (écoles maternelles, primaires et collège), d'aide à la personne, de la poste complètent ces activités.

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
 
Église paroissiale Saint-Médard.
  • L'église Saint-Médard[82] fut détruite dans les bombardements de la Seconde Guerre mondiale et reconstruite en 1962 par l'architecte Marcel Gogois.
    Elle est bâtie en pierre de taille et béton sur un plan irrégulier. La façade est flanquée de deux tours rondes assez massives. Le chœur est surmonté d'une flèche en béton ajouré et vitré. Longueau dépend de la paroisse Saint-Domice[83],[84],[85]. inscription sur la base Mérimée Notice no IA80003404 (2005)
  • Cité-jardin du Château Tourtier : réalisée par l'architecte Raoul Dautry pendant l'entre-deux-guerres. L'escalier monumental, les aménagements paysagers, les façades et toitures de l'ancien foyer des agents de chemin de fer, les façades et toitures des maisons avec leur jardin, allée des Rosiers, allée des Aubépines, allée des Tilleuls, allée des Jardiniers, allée des Acacias sont protégés en tant que monument historique : inscription par arrêté du 11 juillet 2008[86].
 
Stèle 4e D.I.C, Rue du bout du Phare du Monde
  • 3 hauts-reliefs : femmes   Inscrit MH (2019)[87]. Les trois statues offertes en 1952 par le sculpteur André Augustin Sallé à sa commune de naissance, ces statues ornaient le fronton de l'ancienne salle de la Renaissance, salle détruite en janvier 2018, et ont subi quelques dommages et sont aujourd'hui en protection en vue d'une remise en état.
  • Cimetière militaire britannique (Longueau British Cemetery[88]), sur le côté de l'axe principal traversant la commune (avenue Henri-Barbusse), à l'angle de la rue des Alliés. Une haute croix blanche y est dressée, comme dans la plupart des cimetières du Commonwealth de la région.
  • 2 stèles à la mémoire 4e D.I.C
    • Chaussée Jules Ferry, entre le pont de l'Avre et l'entrée du parc équipement de la SNCF.
    • Rue du Phare du bout du Monde, derrière le restaurant "Buffalo Grill"
  • Trois tombes de combattants britanniques, dans le cimetière communal[89].
  • Monument aux morts, en forme de pilier commémoratif[90].
  • Croix du cimetière[91]

Liste des monuments et stèles

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier
  Blason
D'argent aux trois aigles de sable, accompagnées en chef d'une étoile aussi de sable
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 4 novembre 1920 : « Courageuse cité située dans la zone des combats pendant la guerre, dont les habitants ont supporté sans faiblesse de fréquents bombardements, s'est signalée par une belle ténacité dans le succès de nos armées. »[93]
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent[93]. Citation à l'ordre de la division du 11 novembre 1948 : « Commune au cœur magnifique et au patriotisme exemplaire. Sur la ligne de feu, atteinte par l'ennemi le 20 mai 1940, a subi de lourds et violents bombardements.
Occupée par l'ennemi, a subi de nouveaux bombardements aériens en 1943. En mars 1944, a subi des bombardements d'une violence telle qu'elle fut évacuée par ordre des autorités d'occupation. Vingt et un bombardements en trois jours, totalisant 1 470 bombes.
Aux deux tiers détruite (471 immeubles complètement détruits dont sept bâtiments publics, école, poste, église, salle des fêtes, 1 132 immeubles partiellement détruits, dont plus de 200 très gravement endommagés). Toutes ses importantes installations ferroviaires, sauf la gare de voyageurs, complètement détruites, plus de réseau d'adduction d'eau potable utilisable, plus de réseau d'éclairage public et en particulier plus de communications téléphoniques.
Cruellement frappée dans ses enfants : 84 tués, dont 68 par bombardements, 8 morts en déportation, 5 morts au Champ d'honneur, 3 fusillés, 66 autres blessés et 25 déportés.
A supporté dignement ses pertes et ses souffrances. S'est remise courageusement et avec ardeur au travail et, par le patriotisme de ses fils cheminots, a rendu très promptement à la Nation, l'important nœud ferroviaire qui la traverse. »[94].
Détails
Les armoiries de Longueau sont adoptées par le conseil municipal, le 8 janvier 1971, reprenant les principales dispositions du sceau de Pierre Caignet, prévôt de Longueau en 1405[95].
 
« Locma Y 5100 » sur le rond-point de la Paix.

La commune de Longueau est marraine de deux locomotives, une électrique et une thermique :

  • la BB 22385 : le , à l'occasion des « 100 ans de Chemins de Fer en Picardie » (en 2013, le blason n'est plus sur la locomotive) ;
  • la BB 75007 : le , pour rappeler que la commune est intimement liée à celle du chemin de fer[96] (en 2013, depuis la mise en peinture grise et la location via Akiem, le blason n'est plus sur la locomotive).

Le locotracteur Y 5119 : orne le rond-point de la Paix, à proximité des magasins Leroy Merlin et Truffaut depuis le [97], il a été restauré par l'association ARPDO/Rotonde80. Ce locotracteur a pour but de rappeler le passé d'une ville cheminote.

Par ailleurs, le cargo charbonnier ship no 256, que la SNCF nomma Longueau, a pour port d'attache le Grand port maritime de Rouen. Le nom est une référence aux différents centres de triage (Achères, Longueau, Sotteville-lès-Rouen, Tergnier, Vaires, Vénissieux). Il a été construit au chantier naval de Burrard Dry Dock, à Vancouver, entre 1946 et 1947. La flotte des charbonniers fut vendue à la S.N.A. (Société nationale d'affrètement) en 1964[98].

Pour approfondir

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Jacques Mercier (préf. Pierre Bonte), A perdre vapeur : de Lille à Paris, une ville et des trains, Longueau, MJC Pablo Picasso, , 105 p..
  • Inventaire général du Patrimoine culturel, Églises et chapelles des XIXe et XXe siècles (Amiens métropole). Textes : Isabelle Barbedor. Photographies : Thierry Lefébure (collection Parcours du Patrimoine no 331). Lyon : Lieux-Dits, 2008, 72 pages (ISBN 978-2-914528-47-4).

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier
  • Carte spéciale des régions dévastées : 12 SE, Amiens [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

Notes et références

modifier
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Amiens comprend une ville-centre et dix communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Longueau » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier

Autres sources

modifier
  1. a et b Notice géographique et historique sur la commune de Longueau, rédigé par Monsieur Caron, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme
  2. Sandre, « la Cité du Château »
  3. Sandre, « l'Avre »
  4. « Station hydrométrique L'Avre à Longueau - hauteur », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  5. « SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Longueau et Glisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. Isabelle Barbedor, « Ancienne cité de la Compagnie des Chemins de fer du Nord, dite du Cimetière ou du Matériel roulant, à Longueau », Longueau, Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
  13. « Cité-jardin dite du Château Tourtier », sur pop.culture.gouv.fr, (consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. « Les horaires des lignes – Lignes qui desservent LONGUEAU », sur trans80.hautsdefrance.fr (consulté le ).
  20. « Télécharger nos plans », sur ametis.fr (consulté le ).
  21. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 522 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  22. Ledieu, Étude sur l'étymologie de nombreuses localités, situées principalement dans l'ancienne Picardie, Amiens, , p. 68.
  23. Didier Bayard, Jean-Luc Massy, Amiens romain, Samarobriva, Ambianorum, Amiens, Revue archéologique de Picardie, 1983
  24. a et b Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu, Paris, Picard et Fils, 1911 réimpression = 1993 p. 137 à 142
  25. « A) Station de Longueau. - Trichon. B) Pont de Longueau. - [Lithogr.]. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  26. Édouard Baldus, « Chemin de fer du Nord. Ligne de Paris à Boulogne. Album de vues photographiques : La gare de Longueau », Compagnie du Nord, (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  27. a b c d et e France 3 Hauts-de-France, « Municipales 2020 – À Longueau dans la Somme, l'élection de Pascal Ourdouillé met fin à 95 ans d'histoire communiste » (consulté le ).
  28. Jacques Calcine, « Amiens – Glisy », sur Anciens aérodromes, (consulté le ).
  29. « Communes décorées de la Croix de guerre 1939-1945 » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), (consulté le ), p. 46.
  30. Le Parti Communiste Français 1939-1941, « Décret-loi du 26 septembre 1939 prononçant la dissolution du Parti communiste français (PCF) : Le 26 septembre 1939, soit trois semaines après le début de la guerre franco-allemande, le Conseil des ministres adopte sur la proposition d'Albert Sarraut, ministre de l'Intérieur radical-socialiste, un décret-loi prononçant la dissolution de la Section Française de l'Internationale Communiste. », sur PCF 1939-1941 (consulté le ).
  31. Térézinha Dias, « Après les polémiques, c'est l'heure de la trêve au conseil municipal de Longueau : Sans surprise, Pascal Ourdouillé a été élu maire de Longueau ce vendredi 3 juillet lors de l'installation du conseil municipal. Après une campagne délétère, il a montré sa volonté d'apaiser les tensions. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Résultats officiels pour la commune Longueau
  34. Alexandre Boudard, « Clap de fin pour Colette Finet à Longueau : Élue depuis 25 années dans la cité cheminote, la maire, Colette Finet (PCF), a présenté ses derniers vœux, vendredi, en livrant un discours très politique », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Élections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  36. Romane Idres, « À Longueau dans la Somme, l'élection de Pascal Ourdouillé met fin à 95 ans d'histoire communiste : Pascal Ourdouillé, conseiller municipal de l'opposition sortante, a remporté les élections municipales à Longueau dans la Somme. Un événement historique pour la cité ferroviaire : elle était tenue par le PCF depuis 1925 », France 3 Hauts-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À 80 ans, Colette Finet a choisi de ne pas briguer de troisième mandat, mais n'a pas désigné de successeur. Le PCF n'a investi personne. En fait, aucune des trois listes présentes au second tour n'est affiliée à un parti (...) En 2008 déjà, Pascal Ourdouillé figurait sur la liste étiquetée "extrême gauche" de Serge Lefeuvre, qui fut par la suite adjoint de Colette Finet. En 2014, sa sensibilité s'éloigne un peu plus des communistes mais reste à gauche de l'échiquier politique. Il se présente alors sur la liste divers gauche de Régis Richard. Aujourd'hui, il qualifie sa liste de "transpartisane". Mais la préfecture l'étiquette tout de même "divers gauche" ».
  37. Térézinha Dias, « Pascal Ourdouillé signe la fin d'un long règne communiste à Longueau : L'élection dimanche soir du candidat divers gauche Pascal Ourdouillé sonne comme un coup de tonnerre dans ce bastion du Parti communiste depuis 1925 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En arrivant en tête ce dimanche soir avec 52,2 % des suffrages exprimés, le candidat divers gauche Pascal Ourdouillé endosse le costume de celui qui a réussi à faire tomber l'un des derniers bastions communistes ».
  38. Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  39. Résultats des élections présidentielles de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  40. Résultats des élections présidentielles de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  41. Résultats des élections présidentielles de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  42. Résultats des élections présidentielles de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  43. Résultats des élections législatives de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  44. Résultats des élections législatives de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  45. Résultats des élections législatives de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  46. Résultats des élections législatives de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  47. Résultats des élections législatives de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  48. Résultats des élections législatives de 2024 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  49. Résultats des élections européennes de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  50. Résultats des élections européennes de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  51. Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  52. Résultats des élections européennes de 2019 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  53. Résultats des élections européennes de 2024 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  54. Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  55. Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  56. Résultats des élections régionales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  57. Résultats des élections régionales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  58. Résultats des élections cantonales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  59. Résultats des élections cantonales de 2011 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  60. Résultats des élections départementales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  61. Résultats des élections départementales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
  62. Résultats des élections référendaires de 1992 sur le site PolitiqueMania.
  63. Résultats des élections référendaires de 2000 sur le site PolitiqueMania.
  64. Résultats des élections référendaires de 2005 sur le site PolitiqueMania.
  65. (pdf)« Palmarès 2022 », sur Villes et villages fleuris, Hauts-de-France (consulté le ).
  66. « LONGUEAU », sur Villes et villages fleuris (consulté le ).
  67. « 𝗭𝗼𝗼𝗺 𝘀𝘂𝗿… 𝗟𝗼𝗻𝗴𝘂𝗲𝗮𝘂 », sur Facebook Villes et villages fleuris Hauts-de-France (consulté le ).
  68. Jeanne Demilly, « Pas de jeux mais un maraîcher bio à Longueau : Un maraîcher bio doit s'installer sur une parcelle de la Ville, juste à côté de la Cité du Château. Certains habitants de cette résidence auraient préféré une aire de jeux pour enfants », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  69. « La municipalité » [PDF], sur ville-longueau.fr, (consulté le ).
  70. « http://cjevl.fr/page-d-exemple/le-comite/ »
  71. « https://www.ville-longueau.fr/les-mairies-de-santa-cruz-et-longueau-signent-un-protocole-de-jumelage-et-de-cooperation/ »
  72. « Longueau compte bien fêter en grandes pompes les 20 ans de jumelage : Une grande journée de rassemblement autour des communes de Naleczow (Pologne), Karcag (Hongrie) et Ivaylovgrad (Bulgarie) est prévue le 18 mai 2023. Sans oublier des concerts mettant à l'honneur le plus romantique des musiciens d'ascendance franco-polonaise qu'est Frédéric Chopin. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  73. Habitants.fr, « Nom des habitants des communes françaises » (consulté le ).
  74. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  75. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  76. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  77. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Longueau (80489) », (consulté le ).
  78. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Somme (80) », (consulté le ).
  79. Philippe Fluckiger, « Le rail en fête à Longueau samedi 5 et dimanche 6 octobre : Le dépôt de la cité cheminote accueille samedi 5 et dimanche 6 octobre la quatrième édition de la fête du rail. Un grand moment pour tous ceux qui, passionnés ou simples curieux, aiment l'univers onirique du chemin de fer », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  80. Site officiel du comité de jumelage de Longueau
  81. « Longueau gagne sur le terrain de Dunkerque et monte en National 3! », Le Courrier picard, (consulté le ).
  82. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Eglise de Longueau (canton S. E. d'Amiens), d'après nature, 18 octobre 1871 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  83. « Eglise de Longueau », Les églises de la paroisse, La paroisse Saint-Domice (consulté le ).
  84. « La nouvelle église de Longueau. - [Article de presse]. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  85. Isabelle Barbedor, « Église paroissiale Saint-Médard de Longueau », Longueau, Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
  86. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA80000061
  87. Notice no PM80005961, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  88. Isabelle Barbedor, « Cimetière militaire de Longueau, dit Longueau British Cemetery », Longueau, Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
  89. (en) peterswar.net et inmemories.com
  90. Martine Aubry, « Longueau (80330) », Les monuments aux morts - France - Belgique - Autres pays, (consulté le ).
  91. Isabelle Barbedor, « Croix du cimetière de Longueau », Longueau, Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
  92. Liste des monuments aux morts de la commune
  93. a et b Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du département et des communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart, pp. 47-48.
  94. Jacques Béal, Jacques, Hommes et combats en Picardie 1939/1945, Amiens, Martelle éditions, 1998, p. 160
  95. Demay, sceaux de Picardie, no 1212.
  96. « Une loco nommée Longueau », sur lunion.presse.fr, (archive consultée le ).
  97. Le Y5100 installé au rond-point de la Paix sur le site longueau.eu.
  98. « Cargos du passé » (consulté le ).