Ligne de Oiry - Mareuil à Romilly-sur-Seine
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La ligne de Oiry - Mareuil à Romilly-sur-Seine est une ligne ferroviaire française non électrifiée à écartement standard et à voie unique de la région Champagne-Ardenne. Elle dessert les départements de la Marne et de l'Aube.
| Ligne de Oiry - Mareuil à Romilly-sur-Seine | |
 La gare de Vertus, démolie en 2015. | |
| Pays |  France
|
|---|---|
| Villes desservies | Fère-Champenoise, Sézanne, Romilly-sur-Seine |
| Historique | |
| Mise en service | 1870 – 1872 |
| Concessionnaires | Sté belge de chemins de fer (1868 – 1879) Est (1879 – 1937) SNCF (1938 – 1997) RFF (1997 – 2014) SNCF (depuis 2015) |
| Caractéristiques techniques | |
| Numéro officiel | 010 000 |
| Longueur | 83,9 km |
| Écartement | standard (1,435 m) |
| Électrification | Non électrifiée |
| Pente maximale | 10 ‰ |
| Nombre de voies | Voie unique (Anciennement 2 de Oiry à Sézanne) |
| Trafic | |
| Propriétaire | SNCF |
| Exploitant(s) | SNCF |
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Elle constitue la ligne 010 000 du réseau ferré national.
Histoire
modifierCette ligne d'intérêt local avait été concédée à titre éventuel (sous réserve de la déclaration d'utilité publique) par le préfet du département de la Marne, le [1] à la Société belge des chemins de fer, une filiale de la Société générale de Belgique[2]. La déclaration d'utilité publique a été prononcée par la loi du [1] rendant ainsi la concession définitive. Le [3], la société belge a confié l'exploitation de la ligne à la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Cette cession a été actée par le Conseil général de la Marne le [3].
Le [4], la concession a été attribuée à la Compagnie des chemins de fer de l'Est sous réserve que la ligne soit classée d'intérêt général. Ce dernier classement a été prononcé par la loi du [4].
Cette concession s'est poursuivie jusqu'au , date de la nationalisation des grandes compagnies dont les lignes ont été reprises par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). En 1997, la ligne est devenue propriété de Réseau ferré de France (RFF) qui en assure la gestion.
La ligne a été mise en service en 4 étapes[5] :
- : de Oiry à Bergères-lès-Vertus
- : de Bergères-les-Vertus à Fère-Champenoise
- : de Fère-Champenoise à Sézanne
- : de Sézanne à Romilly-sur-Seine
- Dates de fermeture au service des voyageurs[5] :
- : de Oiry à Sézanne
- : d'Anglure à Romilly
- : de Sézanne à Anglure
- Dates de fermeture au service des marchandises[5] :
- : d'Anglure à Romilly-sur-Seine
- Date de déclassement partiel :
- [6] : d'Anglure à Romilly-sur-Seine.
Infrastructure
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Pour le style architectural de ses gares et haltes, la Société belge des chemins de fer a réalisé des bâtiments différents de ceux de la Compagnie des Chemins de fer de l'Est.
Il se pourrait que leur plan soit dérivé de celui des gares de la Compagnie des Chemins de fer du Nord et du Nord - Belge[réf. nécessaire].
Les gares du Chemin de fer de l'Est de Lyon, dont la ligne a également été construite par la Société belge des chemins de fer, possèdent également la même disposition mais emploient des matériaux différents. Celles de la ligne Oiry - Sézanne - Romilly-sur-Seine ont une façade réalisée en pierre de taille grise, quelquefois recouverte d'enduit, munie de bandeaux et d'entourages de brique rouge pour chaque ouverture (surmontées d'arcs bombés avec une clé de pierre). Le bâtiment de Sézanne est plus grand et possède des pilastres entre chaque travée.
Les gares de Linthes et de Saint-Quentin-le-Verger étaient encore plus atypiques avec une disposition en L à 45° de la voie[7],[8]. Un bâtiment en tous points identiques fut bâti à Ceintrey par la Compagnie des chemins de fer de Nancy à Vézelise[9].
La petite gare de Bergères-lès-vertus-Mont-Aimé reçoit un bâtiment type A, construit entre 1902 et 1903[10].
Le bâtiment origine d'Avize a dû être remplacé par un BV Reconstruction[11] après une catastrophe qui détruisit la gare, et les maisons avoisinantes, en 1918 et celle de Fère-Champenoise, qui a subi d'importants dégâts, a pu être réparée[12].
Plusieurs de ces bâtiments existent toujours (celle de Vertus a été démolie en 2015[13] et celle de Sézanne est en mauvais état). La gare du Mesnil-sur-Oger a été superbement rénovée et sert de restaurant[14].
La vitesse limite sur la section ouverte de Oiry à Sézanne est de 40km/h[15].
Exploitation
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Notes et références
modifier- Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État, année 1868, page 442.
- « Le rôle majeur de la Générale de banque dans le développement de l’industrie belge », sur Archives & Histoire BNP Paribas (consulté le )
- Rapports et délibérations - Marne, Conseil général, année 1872/08, page 273.
- Bulletin des lois de la République française, année 1879/01, page 544.
- Livre :Trains oubliés, volume 1
- Journal Officiel de la République Française du 4 novembre 1951, page 10 958.
- « gare région Est assez originale », sur le-forum-du-n.forumotions.net (consulté le )
- « Saint-Quentin le Verger : 51 - Marne | Cartes Postales Anciennes sur CPArama », sur www.cparama.com (consulté le )
- « Ceintrey : 54 - Meurthe-et-Moselle - Cartes postales anciennes sur CPArama », sur www.cparama.com (consulté le )
- Jean-Paul Foltet, « Installations - Les petites gares de l'Est donnent dans l'asymétrie », Ferrovissime, vol. 54, , p. 69-74 (lire en ligne)
- « Avize : 51 - Marne | Cartes Postales Anciennes sur CPArama », sur www.cparama.com (consulté le )
- « Fère-Champenoise : 51 - Marne | Cartes Postales Anciennes sur CPArama », sur www.cparama.com (consulté le )
- Vertus silo & Gare
- « La gare Le Mesnil sur Oger - Bienvenue », sur www.lagarelemesnil.com (consulté le )
- « Vitesse maximale nominale sur ligne », sur data.sncf.com (consulté le )
