La Mort d'Hippolyte
La Mort d'Hippolyte est une idylle en dixains d'heptasyllabes de Tristan L'Hermite, publiée dans le recueil des Vers héroïques en 1648.
La Mort d'Hippolyte | ||||||||
Frontispice gravé d'après Jacques Stelladans l'édition originale des Vers héroïques | ||||||||
Auteur | Tristan L'Hermite | |||||||
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Pays | Royaume de France | |||||||
Genre | Idylle | |||||||
Date de parution | 1648 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Présentation
modifierTexte
modifierLa Mort d'Hippolyte est composée de trente-sept dixains d'heptasyllabes :
Tout à coup un mont liquide
Paraît au milieu des flots
Qui tient dans son flanc humide
Un nouveau tonnerre enclos.
De cette masse animée,
Des tourbillons de fumée
S'élèvent à tous moments
Et souvent, d'une ouverture,
Il sort une flamme obscure
Avec des mugissements.
À mesure qu'elle arrive,
Une surprenante horreur
Fait trembler toute la rive
D'une secrète terreur.
Mais bientôt elle se crève
Et vomit dessus la grève,
Sous la forme d'un taureau,
L'objet le plus redoutable
Et le plus épouvantable
Qui sortit jamais de l'eau.
Le lecteur ne peut manquer de relever « la ressemblance avec le récit de Théramène dans la Phèdre de Racine (1677)[1] ».
Publication
modifierNapoléon-Maurice Bernardin situe la composition de cette « médiocre idylle » en 1637[2]. La Mort d'Hippolyte est publiée dans le recueil des Vers héroïques en 1648[3].
Postérité
modifierÉditions nouvelles
modifierEn 1960, Amédée Carriat reprend une partie de La Mort d'Hippolyte dans son Choix de pages de toute l'œuvre de Tristan[4].
Le poème est réédité en 2002 dans le tome III des Œuvres complètes de Tristan L'Hermite[5].
Analyse
modifierBibliographie
modifierŒuvres complètes
modifier- Jean-Pierre Chauveau et al., Tristan L'Hermite, Œuvres complètes (tome III) : Poésie II, Paris, Honoré Champion, coll. « Sources classiques » (no 42), , 736 p. (ISBN 978-2-745-30607-4)
Anthologies
modifier- Amédée Carriat (présentation et annotations), Tristan L'Hermite : Choix de pages, Limoges, Éditions Rougerie, , 264 p.
Ouvrages cités
modifier- Napoléon-Maurice Bernardin, Un Précurseur de Racine : Tristan L'Hermite, sieur du Solier (1601-1655), sa famille, sa vie, ses œuvres, Paris, Alphonse Picard, , XI-632 p.
- Amédée Carriat, Tristan, ou L'éloge d'un poète, Limoges, Éditions Rougerie, , 146 p.
Références
modifier- Chauveau et al. 2002, p. 121.
- Bernardin 1895, p. 196.
- Bernardin 1895, p. 270.
- Carriat 1960, p. 87-94.
- Chauveau et al. 2002, p. 121-132.