La Lettre à Lulu
Proche des idées libertaires[1], La Lettre à Lulu est un journal satirique nantais, créé en par Éric Chalmel, Philippe Dossal, Nicolas de La Casinière[2] et Patrick Ardois.
La Lettre à Lulu | |
Pays | France |
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Langue | Français |
Genre | presse alternative |
Date de fondation | 1995 |
Ville d’édition | Nantes |
Directeur de publication | Nicolas de La Casinière |
Site web | www.lalettrealulu.com |
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Historique
modifierSon premier directeur de la publication (1995-2003) est Éric Chalmel[3], dessinateur de presse sous le pseudonyme de Frap.
C'est l'un des tout premiers journaux locaux satiriques, qui applique les méthodes et le style du Canard enchaîné à une échelle locale[4].
Il est édité à 3 300 exemplaires, à raison de six à huit numéros chaque année depuis 1996[5] sur papier recyclé. Les textes sont publiés sous copyleft.
Dès 1997, Georges Courtois y signe des comptes-rendus d'audiences judiciaires sous la rubrique « Courtoisie de Palais »[6],[7].
Son directeur de publication est, depuis 2003, Nicolas de La Casinière[8], journaliste et dessinateur qui participe aussi au journal satirique Zélium[9].
Après le départ de Philippe Dossal et d'Eric Chalmel, le journal a pris un tour plus engagé, notamment contre le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes.
Ses bénéfices étaient entièrement bus dans des « Fêtes à Lulu » ouvertes à ses lecteurs[10].
Selon L'Express (2000), « La Lettre à Lulu, « irrégulomadaire » satirique dont les Nantais s'arrachent les plus de 3 000 exemplaires à chaque parution, représente un véritable cauchemar pour la classe politique locale et tous les pouvoirs en général »[11].
Sources
modifier- Martin Brésis, « Du Ravi au Postillon : portraits de journaux locaux irrévérencieux », Les Inrocks, (lire en ligne).
- Jean-Claude Renard, « Le pluralisme contre-attaque ! », Politis, (lire en ligne).
- Eugénie Barbezat, « La lettre à Lulu, indépendance et engagement à la sauce nantaise ! », sur Liberté sur paroles, .
En notes
modifier- Commission de coordination de la documentation administrative, Miviludes, Rapport au premier ministre, La Documentation Française, 2006, page 117.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifier- Benjamin Ferron, La presse alternative locale en France. Un espace de contestation des représentations et normes instituées du système de pouvoir local, Mémoire de recherche dans le cadre du DEA Action publique et territoires en Europe, Institut d'études politiques de Rennes, 2003-2004, page 151.
- Magali Grandet, Stéphane Pajot, Dominique Sagot-Duvauroux, Gérôme Guibert, Nantes la belle éveillée, Le pari de la culture, De L'attribut Eds, 2010, lire en ligne.
- « Un journal satirique nantais poursuivi pour refus du droit de réponse », Stratégies, (lire en ligne).
- Richard de Vendeuil, Chloé Delahaye, « Presse : Petites plumes pointues », L'Express, (lire en ligne).
- « Diffamation annulée contre «la Lettre à Lulu» », Libération, (lire en ligne).
- Alexandre Héraud, François Teste, « Georges Courtois, l'affreux jojo », sur France Culture, .
- Christophe Deloire, « L'ex-taulard chroniqueur judiciaire », Le Point, (lire en ligne).
- « La lettre à Lulu », sur La Lettre à Lulu (consulté le ).
- AFP, « La presse satirique survit difficilement », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne).
- « Coordination permanente des medias libres », sur zalea.tv (consulté le ).
- Collectif, « Les 100 qui font bouger Nantes : Vie publique », L'Express, (lire en ligne).