La Genevraye
La Genevraye est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
La Genevraye | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne (Melun) |
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Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Moret Seine et Loing | ||||
Maire Mandat |
Pascal Otlinghaus 2022-2026 |
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Code postal | 77690 | ||||
Code commune | 77202 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Genevriens | ||||
Population municipale |
814 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 62 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 19′ 15″ nord, 2° 44′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 51 m Max. 79 m |
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Superficie | 13,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nemours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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En 2021, elle compte 814 habitants.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Genevraye se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1]. Son territoire s'étend le long de la rive droite de la rivière le Loing et de son canal.
Elle se situe à 31,38 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 14,88 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture et à 8,72 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours[1].
Communes limitrophes
modifierLes communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Montigny-sur-Loing (2,0 km), Épisy (3,3 km), Montcourt-Fromonville (3,6 km), Bourron-Marlotte (3,7 km), Grez-sur-Loing (4,3 km), Nonville (5,4 km), Darvault (5,6 km), Villemer (6,2 km).
Géologie et relief
modifierLe territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.
L'altitude varie de 51 mètres à 79 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 58 mètres d'altitude (mairie)[6].
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire), à l'exception d'une très faible couche de craie blanche datant du Crétacé supérieur (Mésozoïque)[7],[8].
-
Carte du relief de La Genevraye. -
Carte géologique vectorisée et harmonisée de La Genevraye.
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | ||||||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
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Pléistocène | |||||||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | |||||||||||||
Miocène | non présent. | ||||||||||||||
Paléogène | Oligocène | non présent. | |||||||||||||
Éocène |
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Paléocène | non présent. | ||||||||||||||
Mésozoïque | Crétacé | Supérieur |
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inférieur | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[9].
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLe réseau hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :
- la rivière le Loing, longue de 142,73 km[10], affluent en rive gauche de la Seine, ainsi que :
- un bras[Note 3] de 2,64 km[11] ;
- le cours d'eau 01 de la Trentaine, 0,31 km[12], et ;
- la Clairette, 4,44 km[13], qui confluent avec le Loing ;
- le ru de Décharge de l'Etang, 2,69 km[14], qui conflue avec la Clairette ;
- la rivière le Lunain, longue de 51,45 km[15], affluent du Loing, en bordure est de la commune, ainsi que :
- le canal du Loing, long de 47,84 km[19] ;
- un bras de la Clairette de 0,36 km[20], qui conflue avec le canal du Loing.
Par ailleurs, son territoire est également traversé par un bras secondaire de l'aqueduc du Loing[21] de 1,73 km.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 14,58 km[22].
Gestion des cours d'eau
modifierAfin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[23].
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[24]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[25].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[26]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[27].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 680 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[26]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nemours à 7 km à vol d'oiseau[28], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,3 mm[29],[30]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[31].
Milieux naturels et biodiversité
modifierEspaces protégés
modifierLa protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[32],[33].
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est également un espace protégé présent sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[34],[35],[36],[37].
Réseau Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[38].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[39],[Carte 1] : les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière[40],[41].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Genevraye comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 4],[42],[Carte 2] :
- le « Bois du Larris Vert » (1,26 ha)[43] ;
- les « Champs Captants de Villeron » (32,56 ha), couvrant 2 communes du département[44] ;
- les « Étangs de Pleignes » (33,65 ha), couvrant 2 communes du département[45] ;
- les « prairies et bois de la Herse » (23,02 ha), couvrant 2 communes du département[46] ;
- la « vallée du Bois-Guyon » (41,49 ha)[47] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[42] :
- la « vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-Lès-Nemours » (1 749,77 ha), couvrant 13 communes du département[48] ;
- la « vallée du Lunain entre Episy et Lorrez-Le-Bocage » (1 224,01 ha), couvrant 9 communes du département[49].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune. -
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , La Genevraye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[50]. Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[51],[52].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terre arable (47,04 %), forêts (40,99 %), eaux continentales[Note 7] (7,13 %), zones urbanisées (3,60 %), prairies (1,23 %)[53].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
28,29 ha | 2,12 % | 48,02 ha | 3,60 % | 19,74 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
672,78 ha | 50,49 % | 643,30 ha | 48,27 % | −29,49 ha |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
536,56 ha | 40,26 % | 546,31 ha | 41,00 % | 9,75 ha |
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes) |
94,97 ha | 7,13 % | 94,97 ha | 7,13 % | 0 ha |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[54],[55],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. -
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
modifierLa loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[56].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[57]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].
Lieux-dits et écarts
modifierLa commune compte 48 lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés consultables ici[58] (source : le fichier Fantoir).
- Cugny, dont la population compte pour moitié de celle de La Genevraye, situé à 1 km. Anciennement, site d'une usine d'explosifs, créée en 1887 et fermée en 1987, entourée d'une cité ouvrière construite vers 1926-1927.
- Pleignes, les Genévriers (lotissement).
Logement
modifierEn 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 356 dont 91,1 % de maisons et 6,9 % d'appartements[Note 9].
Parmi ces logements, 86,3 % étaient des résidences principales, 10 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 76,2 % contre 19,9 % de locataires et 4 % logés gratuitement[59].
Voies de communication et transports
modifierVoies de communication
modifierDeux routes départementales relient La Genevraye aux communes voisines :
- la D 40, à Moret-Loing-et-Orvanne, au nord-est ; et à Montcourt-Fromonville, au sud-est ;
- la D 58, à Nonville, au sud-ouest.
Transports
modifierLa Genevray est desservie par quatre lignes du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours :
- la ligne 7A, qui relie Saint-Pierre-lès-Nemours à Fontainebleau ;
- la ligne 7B, qui relie Nemours à Avon ;
- la ligne 8B, qui relie Saint-Pierre-lès-Nemours à Héricy ;
- la ligne 18A, qui relie qui relie Saint-Pierre-lès-Nemours à Montereau-Fault-Yonne.
Toponymie
modifierLe nom de la localité est mentionné sous les formes La Genevraia vers 1200[60] ; Genuperia en 1369[61] ; La Genevroye vers 1380[62] ; La Genevrois en 1485[63].
« Lieu où poussent, ou planté de genévriers »[64].
Histoire
modifierPréhistoire
modifierLa sépulture de Pleignes, sur la commune, fait partie d'un alignement de six mégalithes orienté N. 25° O, qui inclut le menhir de Chevannes (Loiret), la Pierre aux Aiguilles (Nanteau-sur-Lunain), l'une des Pierres de Saint Barthélémy (Treuzy), la Haute Borne et la Pierre Levée du Moque Baril (tous deux à Nonville)[65].
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierPolitique environnementale
modifierÉquipements et services
modifierEau et assainissement
modifierL’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [68],[69].
Assainissement des eaux usées
modifierEn 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de La Genevraye est assurée par le SIDASS de Moret Seine et Loing pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [70],[71],[72].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[73]. Le SIDASS de Moret Seine et Loing assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée , dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2025[70],[74].
Eau potable
modifierEn 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIDEAU Moret Seine et Loing qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [70],[75],[76].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[77].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[79].
En 2021, la commune comptait 814 habitants[Note 10], en évolution de +6,54 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
modifierEnseignement
modifierLa Genevraye dispose d’une école élémentaire “Maurice Martin”, située 2 route de Montigny. Cet établissement public, inscrit sous le code UAI (Unité administrative immatriculée) : 0770760H, comprend 60 élèves (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[82].
Il ne dispose pas d’un restaurant scolaire.
La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, La Genevraye est en zone C.
Économie
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEn 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 307, représentant 795 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 340 euros[83].
Emploi
modifierEn 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 170, occupant 395 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 76,4 % contre un taux de chômage de 6 %.
Les 17,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 6,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,8 % de retraités ou préretraités et 6 % pour les autres inactifs[84].
Entreprises et commerces
modifierEn 2015, le nombre d'établissements actifs était de 63 dont 7 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 1 dans l’industrie, 12 dans la construction, 35 dans le commerce-transports-services divers et 8 étaient relatifs au secteur administratif[85].
Ces établissements ont pourvu 106 postes salariés.
- Entreprise la plus importante : Adisco-Daugeron et Fils.
- Sablières (inexploitées), horticulture, pisciculture (à Grattereau).
Secteurs d'activité
modifierAgriculture
modifierLa Genevraye est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[86].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[87]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 5 en 1988 à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 134 ha en 1988 à 98 ha en 2010[86]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Genevraye, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[86],[Note 12] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 5 | 6 | 3 |
Travail (UTA) | 10 | 16 | 4 |
Surface agricole utilisée (ha) | 670 | 606 | 293 |
Cultures[88] | |||
Terres labourables (ha) | 654 | 599 | 293 |
Céréales (ha) | 512 | 465 | s |
dont blé tendre (ha) | 259 | 243 | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 166 | s | s |
Tournesol (ha) | 59 | 19 | |
Colza et navette (ha) | 43 | 77 | s |
Élevage[86] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 13]) | 11 | 1 | 12 |
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierArchitecture civile
modifier- Château de la Tour
- Château de Berville
- Cité ouvrière de Cugny construite entre 1926 et 1927 par l'architecte Georges-Henri Pingusson pour le compte de la Société française des explosifs.
- Canal du Loing (canal à petit gabarit)
Patrimoine religieux
modifier- Église Saint-Martin (XIIIe siècle), classée au titre des monuments historiques[89].
-
L'église Saint-Martin est isolée sur une butte.
-
Église Saint-Martin de La Genevraye.
-
La Genevraye, église.
-
Église de La Genevraye.
Patrimoine naturel
modifierRives du Loing, rives du canal du Loing (écluses de Berville et de Bordes), bois des Bauges, étangs et les marais.
Personnalités liées à la commune
modifier- Tadeusz Kościuszko (1746–1817), général polonais et américain ;
- Lucien Cahen-Michel (1888-1979), peintre ;
- Maurice Martin (1894-1978), peintre.
Héraldique
modifierLes armes de la ville se blasonnent ainsi : parti : au 1) mi parti de gueules à l'aigle d'argent armée et lampassée d'or, au 2) d'argent à la croix pattée au pied fiché de gueules et à la champagne d'azur chargée de trois fasces ondée du champ. |
La signification du blason
modifier- L'aigle de Pologne commémore le général polonais Kościuszko qui vécut à la fin du Premier Empire de 1807 à 1814 dans le Château de Berville.
- La croix attachée rappelle la communauté templière du XIIIe siècle.
- Les lignes ondulées bleues rappellent les trois rivières qui traversent la ville : le Loing, le Lunain et le canal Loing)[90].
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « La Genevraye », p. 1141–1143.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- La Genevraye sur le site de la CC Moret Seine et Loing
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Nature en attente de mise à jour.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Sites Natura2000 de Genevraye » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
- « Zones ZNIEFF de Genevraye » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
- « La Genevraye - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de La Genevraye ».
- « Distance entre La Genevraye et Melun », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Distance entre La Genevraye et Fontainebleau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Distance entre La Genevraye et Nemours », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de La Genevraye », sur villorama.com (consulté le ).
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