La Chartre-sur-le-Loir

commune française du département de la Sarthe

La Chartre-sur-le-Loir est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 1 370 habitants[Note 1].

La Chartre-sur-le-Loir
La Chartre-sur-le-Loir
Vue de La Chartre-sur-le-Loir.
Blason de La Chartre-sur-le-Loir
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement La Flèche
Intercommunalité Communauté de communes Loir-Lucé-Bercé
Maire
Mandat
Michel Dutheil
2020-2026
Code postal 72340
Code commune 72068
Démographie
Gentilé Chartrain
Population
municipale
1 370 hab. (2021 en évolution de −5,84 % par rapport à 2015)
Densité 165 hab./km2
Population
agglomération
2 301 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 47° 43′ 44″ nord, 0° 34′ 23″ est
Altitude Min. 51 m
Max. 132 m
Superficie 8,30 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine La Chartre-sur-le-Loir
(ville-centre)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montval-sur-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Chartre-sur-le-Loir
Liens
Site web www.lachartresurleloir.fr

Cette commune, traversée par le Loir, vit principalement de l'agriculture et du tourisme. Quelques industries y demeurent comme l'usine Rustin, du nom de l'inventeur de la rustine.

À flancs de coteaux, La Chartre-sur-le-Loir se situe dans une zone viticole avec entre autres les AOC jasnières et coteaux-du-loir. La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine.

Le tourisme y devient une activité importante avec le développement des gîtes ainsi que du tourisme de plein air sur le camping municipal. La région, réputée entre autres pour ses châteaux de la Loire, se diversifie et s'ouvre à de nouvelles activités centrées sur le tourisme (pêche, promenade, sports nautiques, expositions, dégustations…).

Géographie

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La vallée du Loir bénéficie d'une situation exceptionnelle, à 50 km au nord de la vallée de la Loire et à 220 km au sud-ouest de Paris (h 30 en voiture ou 42 min en TGV). Elle se situe à proximité de quatre villes de plus de 100 000 habitants : Le Mans, Tours, Angers et Orléans. C'est une zone rurale préservée, encadrée par un réseau performant de liaisons routières, autoroutières et ferroviaires.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 711 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 682,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , La Chartre-sur-le-Loir est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Chartre-sur-le-Loir[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,5 %), terres arables (25,7 %), zones urbanisées (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), forêts (6,1 %), eaux continentales[Note 4] (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous la forme castrum Carceris vers 1045[15],[16]. Le toponyme est issu l'ancien français chartre, « prison », du latin carcer[15],[16].

Le locatif -sur-le-Loir est ajouté en 1891[17].

Le gentilé est Chartrain.

Histoire

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Au Moyen Age, la seigneurie de La Chartre (aussi dite La Châtre ou Chartres-sur-le-Loir) appartint aux barons de Mayenne (avec Gorron et Lassay)[Note 5], au moins depuis Geoffroy II et sa femme Mahaut/Mathilde d'Alluyes-au-Perche-Gouët — puisque cette dernière est dite dame de La Chartre en 1090 — avant de passer aux comtes de Vendôme-Montoire (Pierre Ier, né vers 1200-mort croisé en 1249 à Chypre, marié à Jeanne Gervaise de Mayenne (morte en 1246), fille de Juhel III). Et plus particulièrement à la branche[18],[19] venue d'un fils cadet du comte Pierre et de Jeanne de Mayenne, Geoffroy de Vendôme, mort après 1311, seigneur de La Chartre, Gorron et Lassay. Les descendants de Geoffroy, par des mariages, héritèrent plus tard de Bossart (Beaussart, Boussard) à Senonches, de Villepreux, du vidamé de Chartres avec La Ferté et Meslay, et de Chabanais et Confolens. Les sires de La Chartre, princes de Chabanais et vidames de Chartres, continuèrent dans les descendants de Geoffroy de Vendôme jusqu'à François de Vendôme (1523-1560) et son cousin germain Jean de Ferrières de Maligny (mort vers 1585).

Puis tous ces fiefs sont bientôt aliénés[20] : le vidame Jean de Ferrières cède La Chartre dès 1572 à Jacqueline de La Trémoïlle-Thouars (morte en 1599), fille de François et femme de Louis IV de Bueil comte de Sancerre. On retrouve ensuite la baronnie de La Chartre, vers 1601, aux mains de François d'Amboise (1550-1619), riche magistrat et poète ; puis en 1618 dans celles de Pierre de Rebuffé de Beauregard (mort vers 1621) et de sa femme Valentine d'Al(e)many (jusqu'en 1627), dame de la reine-mère Marie de Médicis, remariée veuve à Henri du Blé d'Uxelles et Cormatin.

La famille de Courtoux l'acquiert alors : Louis de Courtoux (né en 1583) est baron de la Chartre en 1631 ; il était le fils de Jacques de Courtoux seigneur de Lhomme (mort en 1614), et l'époux en 1609 de la cousine germaine du président René de Longueil de Maisons, Geneviève de Longueil du Rancher ; puis en 1639 leur fils Jacques (mort en 1685), époux de Catherine de La Touche ; parents de Marc-Antoine (né en 1643), baron de La Chartre en 1685-1702, mari en 1671 d'Anne de Gennes ; leur fille Catherine de Courtoux (morte vers 1758) apporte la baronnie de La Chartre à son mari Anne-Nicolas-Robert de Courtoux, marié en 1697 (fils de Nicolas-Robert de Courtoux, mort vers 1733). Ce dernier devient le premier marquis de La Chartre dès . Puis Catherine de Courtoux, veuve et sans postérité, cède La Chartre en 1740 ou 1758 à son neveu Marc-Antoine-François Le Pellerin[21], marquis de Gauville (1701/1703-1772, frère aîné de Louis-Charles Le Pellerin du Rouvre), mari de Magdeleine Le Gendre en 1740, fils de Jean Le Pellerin de Gauville et de la sœur de Catherine de Courtoux, Anne-Marguerite de Courtoux (1672-1750, Anne-Marguerite s'était mariée à Jean Le Pellerin en 1700). La Chartre passe en 1771 à la fille du marquis François et de Madeleine Le Gendre, Marguerite Le Pellerin de Gauville (1743-1810, sœur cadette de Marc-Antoine-Louis né en 1741). Elle épouse en 1761 Anne-Charles-Claude Bonnin de La Bonninière, marquis de Beaumont-la-Ronce, seigneur de Lhomme avec le château de La Gidonnière. Le marquis Anne-Charles-Claude de La Bonninière (1738-1832) émigre à la Révolution, mais pas son fils André (1761-1821 ou 1838). Les deux se rallieront à l'Empire, Anne-Claude devenant même comte en 1813.

Aux confins du Bas-Vendômois et du Haut-Maine, La Chartre contrôlait un passage sur le Loir, avec une fonction d'échange et de commerce au croisement de l'axe nord-sud Le Mans-Tours (rues des Déportés, de la Madeleine et de la Pléiade) et des voies du val de Loir (rues Nationale et de Châtillon) qui joignent Château-du-Loir, Le Lude et La Flèche à l'ouest, Montoire et Vendôme à l'est, et qui, au-delà, permettent de gagner Angers, Blois, Orléans sur la Loire, ou Chartres sur l'Eure[22]. Le site est formé de grandes îles entre les bras du Loir bordés par des terrasses alluviales, proches de la rivière au sud, nettement plus éloignées au nord (coteau viticole de Jasnières entre Lhomme et Ruillé).

Le bourg était défendu par des fossés, trois portes fortifiées et le château fort[23] — en fait une tour hexagonale remontant au XIe siècle, détruite à la fin du XVIIIe siècle — porté par une des deux collines (mottes) posées sur le coteau surplombant la ville au sud du Loir, sans qu'il n'en reste rien d'époque ; la tour néogothique actuelle, coiffée d'une statue dorée de Jeanne d'Arc, élevée en hommage aux morts de la Première Guerre mondiale, datant de 1921.

Il y avait trois prieurés-cures (Saint-Nicolas, Saint-Vincent, la Madeleine), ainsi que l'ancienne église paroissiale Saint-Vincent et la chapelle castrale Notre-Dame. Un Hôtel-Dieu existait au pont de la Madeleine, et une maladrerie a donné son nom à une rue de la sortie nord[Note 6]

La Chartre sort exsangue et ruinée de la Guerre de Cent Ans et le roi Charles VIII lui accorde quatre foires annuelles en 1496 pour se remettre. Aux XVIIe et XVIIIe siècles — de 1631 à la moitié du XVIIIe siècle — la famille seigneuriale de Courtoux[Note 7] joue un rôle bénéfique, et Jacques, baron en 1639-85, aménage une halle-auditoire de justice sur la grand-place, actuelle place de la République, où se trouvait le four banal et se tenaient marchés, foires et fêtes. L'économie chartraine, pour l'artisanat et l'industrie, dépendait largement du Loir, avec des moulins — comme le Grand-Moulin banal, rue de Syke — des tanneries avec séchoirs à tan, des lavoirs et de la batellerie.

Aux XIXe et XXe siècles, La Chartre se modernise et se densifie avec de plus en plus d'équipements : un hôtel de ville en 1844, la Caisse d'épargne en 1898 (devenue l'hôtel de ville un siècle après), des écoles, une nouvelle église Saint-Vincent en 1834, la gare du Paris-Bordeaux en 1879 dans le faubourg nord, le tramway vers le Mans en 1884, et l'usine Louis-Rustin (le Petit-Moulin de Crousilles sur la route de Marçon, à l'ouest, devenu une filature de coton au XIXe siècle puis la célèbre usine de rustines en 1934[24]).

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1989[25] mars 2008 Michèle Pissot    
mars 2008 En cours Jean-Luc Combot[26]   Chirurgien dentiste
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[27].

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 1 370 habitants[Note 8], en évolution de −5,84 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %). La Chartre-sur-le-Loir a compté jusqu'à 1 973 habitants en 1911.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2341 5511 5661 4801 6281 6201 6131 6001 622
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5801 5781 5641 5031 5251 5021 6151 5831 624
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6541 6761 9731 8411 7541 6621 6491 7201 630
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 6491 8001 8261 7411 6691 5471 4971 4841 466
2017 2021 - - - - - - -
1 4251 370-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs

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Le Football Club Val du Loir fait évoluer trois équipes de football en divisions de district[31].

Économie

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  • BBA, fabricant d'accessoires pour uniformes[32].
  • Usine Rustin à Crousilles depuis 1934.
  • Radiateurs Industrie (groupe BDR Thermea).
  • Camping du Vieux Moulin, ouvert d'avril à octobre.
  • Viticulture.
  • CCA (Audax), fabricant de haut-parleur.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Vincent du XIXe siècle, de style néo-classique. Ses vitraux sont de la fin du XIXe siècle. Elle fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le [33].
  • Mottes féodales. Distantes de 150 mètres et séparées par un fossé, elles sont situées sur le rebord du coteau. La première, dite le Tertre des Manceaux, mesure 45 mètres de diamètre à sa base et a une hauteur de 8 à 10 mètres. Située à la pointe du coteau, elle est protégée sur trois de ses côtés par les pentes naturelles d'une vingtaine de mètres de hauteur. La motte était surmontée d'une tour hexagonale détruite et remplacée par une tour ronde, la tour Jeanne d'Arc (1921), abritant un monument aux morts des deux guerres mondiales du XXe siècle[34]. La seconde motte, dite La Motte Rouge, mesure 200 mètres de circonférence pour 65 mètres de diamètre et une hauteur variant de 10 à 15 mètres au-dessus du plateau. Elle est ceinte d'un fossé dont la largeur varie, au fond, entre 4 et 6 mètres. Sur son côté sud s'ouvrent deux caves qui semblent datées de la Première Guerre mondiale[35].

Personnalités liées à la commune

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  • François d'Amboise (1550-1619), baron de La Chartre.
  • Georges Touchard-Lafosse (1780 à La Chartre - 1847), journaliste, éditeur et antiquaire.
  • Modeste Gruau de La Barre (1795 à La Chartre - 1883), homme de loi et auteur.
  • Louis Rustin (1880-1954) : La Rustine est une marque déposée. Louis Rustin est le père de cette petite pastille de caoutchouc destinée à réparer, vite et bien, les chambres à air, sans avoir à les vulcaniser. La prouesse, c’est la couche auto-collante de la rondelle. Les brevets de la Rustine sont déposés en 1922. En 1934, il quitte son atelier de rechapage parisien et s’installe à la Chartre-sur-le-Loir, dans une ancienne usine de filature, qui avait l’avantage de se trouver au bord de l’eau… Le moulin fournissait le courant, et l’amateur de pêche qu’était Louis Rustin était comblé[36].
  • Jeanne Bourin (1922-2003), écrivaine, est originaire de La Chartre-sur-le-Loir par sa mère. Une place du bourg porte aujourd'hui son nom.
  • Gérard Chasseguet (né en 1930 à La Chartre-sur-le-Loir), homme politique.

Héraldique

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Les armes de la commune de La Chartre-sur-le-Loir se blasonnent ainsi :
D'azur au navire d'or surmonté de deux crosses du même[37].

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Louis-Jean Denis, Histoire de la ville et du château de La Chartre-sur-le-Lois, J. Moire, .

Article connexe

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale 2021.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de La Chartre-sur-le-Loir comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. On ignore pourquoi les Mayenne possédaient un fief assez éloigné de leur baronnie : peut-être est-ce un vestige de l'épiscopat, sur Le Mans, de Sigefroi de Bellême en 960-995, d'Avesgaud de Bellême en 995-1035, ou de Gervais de Château-du-Loir (fils d'Hildeburge de Bellême, la sœur de l'évêque Avesgaud) en 1036-1055. La Chartre serait alors restée aux Bellême et Clémence de Bellême-Alençon-Ponthieu (fille du comte Guillaume Ier Talvas) l'aurait apportée à son époux Juhel II dans la première moitié du XIIe siècle ? Ou simplement car l'hypothétique Geoffroy Ier de Mayenne (vers 915-980) aurait été le mentor du jeune Hugues III du Maine (960-1014) ? L'érudit du
    Julien Rémy Pesche évoque ces conjectures tout en reconnaissant qu'elles ne peuvent être garanties.
  6. Proche de l'EHPAD-Résidence Catherine de Courtoux au 2, rue du Mans.
  7. Déjà maîtresse de Lhomme juste au nord.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules de la France, vol. 2, Dessaint et Saillant, , p. 239.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre La Chartre-sur-le-Loir et Saint-Christophe-sur-le-Nais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Christophe-sur-le-Nais », sur la commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Christophe-sur-le-Nais », sur la commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de La Chartre-sur-le-Loir », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de La Chartre-sur-le-Loir ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  16. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1487.
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. « Vendôme, p. 7 et 10-12 », sur Racines&Histoire.
  19. « La Chartre, p.341, 343-347 », sur Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, par Julien-Rémy Pesche, tome Ier, chez Monnoyer au Mans, 1829.
  20. « La Chartre-sur-le-Loir, Histoire, Personnalités », sur Cercle de Recherches généalogiques du Perche-Gouët.
  21. « Le Pellerin de Gauville », sur Geneanet.
  22. « La Chartre-sur-le-Loir : Un peu d'histoire / Parcours »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Villes et Pays d'art et d'histoire / Vallée du Loir.
  23. « Brève histoire du château de La Chartre par Thierry Lebatard, d'après l' “Histoire de la ville et du château de La Chartre”, par l'abbé Jean-Louis Denis, 1901, réédition 2007 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Bulletin municipal de La Chartre, été 2012.
  24. Jonathan Truillet, « L'usine de Crousilles : du coton au caoutchouc », sur HAL, Archives ouvertes, .
  25. « Michèle Pissot dévoile sa liste « J'aime La Chartre et sa vallée » », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  26. Réélection 2014 : « Les maires élus suite aux élections municipales de mars 2014 », sur le site de la Préfecture de la Sarthe (consulté le ).
  27. « La Chartre-sur-le-Loir (72340) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. « F. C. Val du Loir », sur Site officiel de la Ligue du Maine (consulté le ).
  32. Éric de Grandmaison, « L'ONU commande 80 000 insignes dans la Sarthe », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  33. « Église Saint-Vincent », notice no PA72000035, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. vallee-du-loir.com.
  35. Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 357.
  36. « histoire de la rustine », sur rustines.fr.
  37. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).