Lézignan-la-Cèbe
Lézignan-la-Cèbe, en occitan Lesinhan la Ceba, est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.
Lézignan-la-Cèbe | |||||
Mairie de Lézignan-la-Cèbe | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Béziers | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée | ||||
Maire Mandat |
Rémi Bouyala 2020-2026 |
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Code postal | 34120 | ||||
Code commune | 34136 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lézignanais | ||||
Population municipale |
1 568 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 256 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 29′ 38″ nord, 3° 26′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 7 m Max. 91[1] m |
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Superficie | 6,13 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Pézenas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mèze | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, le ruisseau de Merderic, le ruisseau d'Ensigaud et par deux autres cours d'eau.
Lézignan-la-Cèbe est une commune rurale qui compte 1 568 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Pézenas. Ses habitants sont appelés les Lézignanais ou Lézignanaises.
La commune est particulièrement célèbre dans les milieux de la préhistoire pour avoir livré des vestiges archéologiques datant d'environ 1,2 Ma (Acheuléen, Paléolithique inférieur).
Géographie
modifierLézignan-la-Cèbe est un village situé dans la vallée de l'Hérault, à 3,5 km au nord de Pézenas. Le territoire est traversé par l'autoroute A75 , avec une entrée-sortie no 59 à moins de 2 km au sud du village sur la commune de Pézenas[2].
Communes limitrophes
modifierLézignan-la-Cèbe est limitrophe avec quatre communes de l'Hérault[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 645 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tourbes à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Milieux naturels et biodiversité
modifierAucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[9],[10],[11].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Lézignan-la-Cèbe est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pézenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,9 %), forêts (10,6 %), zones urbanisées (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Lézignan-la-Cèbe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1989, 1994, 1996, 1997, 2016 et 2019[15],[13].
Lézignan-la-Cèbe est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 680 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 679 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].
La commune est en outre située en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 3] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[21].
Toponymie
modifierIl existe différentes étymologies pour le mot Lézignan mais aucune n'est garantie :
- Ager Licini, « champ de Licinus » (patronyme romain). Il est plus que probable que les Romains avaient établi une colonie dans cette riche plaine de l'Hérault (1146 Livinianum charte Maffre avocat à Béziers) et que Licinus possédait cette partie du sol.
- Quelques auteurs font dériver Lezignan de Campus Lucinioe, « champs de rossignol » ou de Sepes Lucinix d'où Luscinia Sepes « mari du rossignol », d'autres de Coeppa ou Coepe, « oignon » à cause de la culture de l'oignon dont les habitants font un grand commerce (1497 Loci de lezignano Coepoe 1497 Archives d'Uscla d'Herault). « Cèbe » est la transcription de l'occitan ceba qui signifie « oignon ». Cette dernière étymologie est la plus vraisemblable.
Le mot Lézignan figure jusqu'au XVe siècle ; c'est après cette époque que l'on ajouta la seconde partie.
Histoire
modifierPréhistoire
modifierEn aout 2008, des galets aménagés de quartzite et de basalte et des silex taillés par des humains datant du Pléistocène inférieur ont été mis au jour sur le site du Bois-de-Riquet, à Lézignan-la-Cèbe, par une équipe mixte composée de chercheurs du CNRS et du Muséum national d'histoire naturelle[22],[23]. Le site est localisé sur une coulée volcanique de basalte venue du nord-ouest[24], exploitée à l'époque contemporaine en carrière de basalte[25].
Quinze ans plus tôt, des restes fossilisés d'animaux avaient déjà été découverts sur le site. Lors de la campagne 2008, en ne fouillant que 5 m² sur 20 centimètres d'épaisseur, le site a livré plus de 400 restes d'une faune villafranchienne - fin du Tertiaire (Pliocène final) et début du Quaternaire (Pléistocène initial) - appartenant à une vingtaine de taxons de vertébrés (bovidés, équidés, cervidés, rongeurs, carnivores, reptiles dont une nouvelle espèce de tortue, oiseaux et semble-t-il un mammouth…). Ces vestiges permettent de connaitre le paléoenvironnement de la région.
23 outils datant du Paléolithique inférieur ont également été mis au jour. Protégés par une couche de lave volcanique, ils attestent de l'activité d'humains anciens dans cette partie de l'Europe occidentale. Datés d'environ 1,2 million d'années, ces outils s'inscrivent parmi les premiers vestiges lithiques produits par des hommes en Europe. La présence dans une même couche d'outils lithiques et de fossiles d'animaux identifiables est rare pour une époque aussi reculée : le site s'ajoute notamment à Pirro Nord, dans la commune d'Apricena en Italie (1,5 million d'années) et Kozarnika en Bulgarie (1,5 million d'années). L'espèce humaine à l'origine des outils n'est pas déterminée.
Moyen-Âge
modifierLes premières mentions du village de Lézignan-la-Cèbe datent du XIe siècle dans le cartulaire de la cathédrale de Béziers puis en
- 1185 : Lodezanum dans le Livre noir (S8 Ve) ;
- 1088 : Castrum.....Lezignani, mention du château dans une charte de la cathédrale de Béziers (Livre Noir, p. 291) ;
- 1310 : de lozanis dans le cartulaire de Maguelonne, p. 59 ;
- 1460 : Lezignan Coepe ;
- 1518 : Lezignan Cepe ;
- 1615 : Lezignan de las Cebes ;
- 1649 : Lezignan de las cebes ;
- 1688 : Lezignan de la cèbe.
Fiefs et seigneurs de Lézignan
modifierLes Templiers de Pézenas possédaient le fief de Lézignan puis après la suppression de l'ordre ce furent les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem jusqu'à la Révolution française.
- 899 Étienne
- 1065 Alcher
- 1098 Rodger
Depuis cette époque jusqu'à la fin du XVIe siècle, il n'y aura plus de seigneur laïque. Les familles de Ribes et de Carrion possédaient un fief en indivis et étaient co-seigneurs de Lesignan, Article du Compoix de 1643 où M. de Ribes et M. le vicomte de Paulin sont portés pour allivrement de 330 livres 6 sous 10 deniers, montant des terres de leur domaine promises à la taille.
Chronique des seigneurs de Lézignan
modifier- Stephanus de Liziniano (Étienne de Lézignan) reçoit en don le château de Lezignan du roi Charles le Simple en 899.
- Alcherius de Liziniano (Alcher de Lézignan) mentionné en 1065 dans un accord avec le seigneur de Cabrieres.
- Rodgerius de Leziniano (Roger de Lézignan) mentionné en 1098 dans une transaction avec le seigneur de Cabrières.
- Seigneurs laïques
- Famille de Ribes (M. de Ribes sur un acte de 1690)
- Pierre de Ribes, seigneur de Lézignan. Parrain avec Mlle de Fabregues de Pézenas. Décédé à Montpellier, inhumé dans l'église de Lézignan-la-Cèbe devant le grand autel le 16 X 1624
- François de Ribes, fils de Pierre. Parrain avec demoiselle de Ribes, sa tante en 1617.
- Jehan de Lezignan, de Ribes (Louis). Parrain avec Mlle Antoinette de Miremont en 1637, épouse le dame Antoinette de Caylus, de Narbonne fille de Narbonne de Caylus, seigneur de Faugères, chef des Huguenots en Languedoc, décédé en 1706. Avant de se marier Antoinette de Caylus fait confession de foi et renonce à l'hérésie entre les mains du père Yves, prédicateur de Lézignan.
- Jean Louis de Ribes, co-seigneur de Lézignan, maire en 1706, épouse en 1706 Françoise de Perret (ou Perac)
- Jean de Ribes, époux de Suzanne de Cayrol, eut quatre enfants, Henry qui lui succéda, Gaspard, François-Antoine et Jean.
- Jacques de Ribes, mort le à 65 ans.
- Henry de Ribes fils de Jean épouse dame Antoinette Des Plans. Son frère Gaspard de Ribes s'intitule chevalier de Lézignan, il était capitaine dans le régiment de Choiseul, chevalier de Saint-Louis, décédé au château le à 48 ans. Un autre frère François était avocat au parlement, citoyen de Béziers.
- André de Ribes. Signe André de Lézignan co-seigneur de ce lieu. Épouse Marguerite de Rigal, de Clermont-Lodève dont il a quatre enfants :
- Henry né en 1754 /+ 1768 à 14 ans,
- André né en 1760/+ 1765,
- Gabrielle de Ribes de Lézignan, mariée le avec messire Saigner de Ribes, conseiller correcteur en la Cour des actes de Montpellier fils de Jean de Ribes (secrétaire du roi en la Grande Chancellerie, résidant à Mèze) et de Anne Martin.
- Jean de Ribes qui lui succède. Marguerite de Ribes est co-seigneur pendant la minorité de son fils.
- Jean de Ribes, seigneur au moment de la Révolution.
- Henry Carrion, marquis de Nizas, épouse le Gabrielle de Murviel, fille de Jean Louis baron de Murviel
- Henry François de Carrion, co-seigneur de Lézignan-la-Cebe, seigneur de Cazouls. Épouse Victoire Emerentine de La Croix de Candillargues, veuve Emerentine de Castries de Candillargues (cf Cazouls d'Hérault registres). Blessé à la bataille de Fontenoy, il quitte l'armée et meurt.
- Dame Victoire Emerentine de la Croix de Castries de Candillargues. Co-seigneuresse de Lézignan pendant la minorité de son fils.
- Marie François Elisabeth de Carrion de Nizas d'Espagne, vicomte de Paulin, né au château de Lézignan le , 1er maire après la Révolution, élu en 1790.
Chronique des Viguiers et Baillis connus de Lézignan-la-Cèbe
modifier- Viguiers
- 1305 de Montpezat
- 1455 de Murats
- 1520 de Mandols
- 1599 Pierre d'Astuge
- 1615 Pons
- 1640 Bertrand Pons
- Jehan Liguier, viguier de Saint-Jean de Jérusalem figure comme juge dans un jugement en 1648.
- 1653 Jean Puel
- 1690 Jean Laporte
- 1695 Jacques Puel
- Baillis de M. de Ribes
- 1615 Pierre Figairolles
- 1627 Jacques Descamps, décès de son humble femme Jehanne de Cruzy, Baillesse.
- 1638 Pierre Mestre
- 1680 Jacques Puel
- 1705 Bernard Fourestier
- Baillis de M. de Carrion
- 1616 François de Jehan (décès de la femme Clairette Arnailhe, baillesse)
- 1623 Jehan Puel
- 1639 Pierre Puel
- 1690 Jacques Puel
- 1735 Jules Fourestier
- 1745 Jean Fourestier
- 1760 Jacques Puel
- Procureurs juridictionnels de Lézignan-la-Cèbe
- 1622 Cyprien Aliman procureur le commandeur seigneur du lieu, + 1622
- 1645 Aliman
- 1670 Jean Puel Procureur pour les deux justices laïques
- 1692 Raymond Fabre Procureur pour les deux justices laïques
- 1740 Fabre Procureur pour les deux justices laïques
Révolution française
modifierLors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » et créée en 1791[26].
Politique et administration
modifierBudget et fiscalité 2016
modifierEn 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :
- total des produits de fonctionnement : 1 175 000 €, soit 762 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 035 000 €, soit 671 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 416 000 €, soit 270 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 321 000 €, soit 208 € par habitant.
- endettement : 652 000 €, soit 423 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 12,80 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,80 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 75,05 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 052 €[I 5].
Démographie
modifierDe 1701 à 1750, la paroisse compte 744 naissances et 424 décès, pour arriver à 670 âmes.
Au dernier recensement, la commune comptait 1568 habitants.
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 648 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 1 548 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 830 €[I 6] (20 330 € dans le département[I 7]).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 15,9 % | 12,2 % | 14 % |
Département[I 9] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 936 personnes, parmi lesquelles on compte 73,7 % d'actifs (59,7 % ayant un emploi et 14 % de chômeurs) et 26,3 % d'inactifs[Note 5],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pézenas, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 207 emplois en 2018, contre 193 en 2013 et 199 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 562, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,4 %[I 12].
Sur ces 562 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 119 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 86,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier109 établissements[Note 6] sont implantés à Lézignan-la-Cèbe au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 109 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
8 | 7,3 % | (6,7 %) |
Construction | 25 | 22,9 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
45 | 41,3 % | (28 %) |
Information et communication | 4 | 3,7 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 1,8 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 2 | 1,8 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
8 | 7,3 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
7 | 6,4 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 8 | 7,3 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,3 % du nombre total d'établissements de la commune (45 sur les 109 entreprises implantées à Lézignan-la-Cèbe), contre 28 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
modifierLes cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[30] :
- Societe Des Travaux Publics Du Sud Ouest - Tpso, construction de routes et autoroutes (26 425 k€)
- Primeur Du Sud, commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés (268 k€)
- Elec Lezignanaise, travaux d'installation électrique dans tous locaux (128 k€)
- Taxi Francois Sarniguet - TSF, transports de voyageurs par taxis (118 k€)
- Pharmacase.pro, vente à domicile (37 k€)
Agriculture
modifierLa commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 84 | 41 | 18 | 16 |
SAU[Note 9] (ha) | 379 | 330 | 155 | 211 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 84 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 41 en 2000 puis à 18 en 2010[33] et enfin à 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 81 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[34],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 379 ha en 1988 à 211 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 13 ha[33].
Culture locale et patrimoine
modifierMonuments et lieux touristiques
modifier- Église de l'Assomption-de-Notre-Dame de Lézignan-la-Cèbe (l'église médiévale a été reconstruite après les guerres de Religion). Les cloches sont de 1694[35] et 1750[36].
- Monument aux morts de la guerre de 1914-1918[37].
- Vestiges de fortifications médiévales.
- Le château des Ribes est construit en 1617 par la veuve d’Henri II de Montmorency, décapité à Toulouse en 1632 pour s'être rebellé contre le roi.
Le château et les terres de Lézignan furent acquis aux Ribes en 1757 par le marquis de Carrion-Nisas d’Espagne, fils d'Henri de Carrion Nisas, lieutenant des armées du roi en Languedoc et baron des États du Languedoc ; descendant des infants de Carrion d'Espagne et de Don Rodrigue Diaz de Bivar, bien connu sous le nom du "Cid Campeador".
Yseulte, baronne de La Guéronnière, née Carrion-Nizas d’Espagne et dernière du nom, était la grand-mère maternelle de l’académicien et diplomate Wladimir, comte d’Ormesson qui en hérita. Depuis le domaine appartient aux Ormesson[38].
Héraldique
modifierLes armoiries de Lézignan-la-Cèbe se blasonnent ainsi : |
Personnalités liées à la commune
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[20].
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[32].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
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- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lézignan-la-Cèbe » (consulté le ).
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- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lézignan-la-Cèbe » (consulté le ).
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Autres sources
modifier- Lézignan-la-Cèbe sur le site de l'Institut géographique national
- « Lézignan-la-Cèbe, carte interactive » sur Géoportail..
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- Article R214-112 du code de l’environnement
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- Bourguignon et al. 2016, p. 2.
- Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, , p. 414 (lire en ligne [sur persee]).
- Les comptes de la commune
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Entreprises à Lézignan-la-Cèbe », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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- « Cloche de 1694 », notice no PM34000279, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Cloche de 1750 », notice no PM34001641, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Monument aux morts, de la guerre de 1914-1918 », notice no IM34001673, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Château », notice no PA00103477, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- Léandre Caramel, Histoire de mon village : Lézignan-la-Cèbe, Nice, Éd. La Lambrusque, , 59 p.
- Joseph Favas, « La commanderie des Templiers de Pézenas et son fief Lézignan-la Cèbe », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 3e série, no 11, , p. 185-191
- Olivier Ginouvez et Christian Olive, « Amphores découvertes à Lézignan-la-Cèbe », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 28, , p. 8-13
- Bruno Oustric, « Josepet, le saint de Lézignan-la-Cèbe », Folklore (Carcassonne), nos 3-4, , p. 17-19
- Bruno Oustric, « La fin des Pénitents blancs de Lézignan-la-Cèbe », Folklore (Carcassonne), nos 3-4, , p. 57-60
- M. Rey De Lacroix, Montagnac et ses environs, Paris, éd. Res Universis, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 307 p.
- Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives communales de Lézignan-la-Cèbe, Montpellier, Mission Archives 34, , 61 p.
- Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, coll. « Réalités Hachette », , 324 p.Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Languedoc méditerranéen : Lézignan-la-Cèbe, Retraite d'une épouse éprise de recueillement..., p. 268-271
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Journal local
Fonds d'archives
modifier- Fonds : Archives communales de Lézignan-la-Cèbe (1614-1987) [10,35 ml]. Cote : 136 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Le site officiel de la commune de Lézignan-la-Cèbe
- site de l'office du tourisme
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Occitanie]