L'important c'est la rose

chanson de Gilbert Bécaud

L'important c'est la rose est une chanson de Gilbert Bécaud sortie en 1967. Elle a été écrite par Louis Amade et Gilbert Bécaud. C'est un des grands succès de Bécaud.

L'important c'est la rose

Chanson de Gilbert Bécaud
Face A L'Important c'est la rose
Bienvenue parmi nous
Face B Merci beaucoup
Dans le lit d'un homme d'affaires
Sortie 1967
Genre Chanson française
Auteur Louis Amade
Compositeur Gilbert Bécaud
Producteur EMI 7EGF 963

Histoire du titre

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Il s'agit en fait d'une mise en musique par Gilbert Becaud d'un poème de Louis Amade paru en 1966 dans L'Éternité + un jour aux Éditions Seghers. La chanson devient un standard en Europe dès sa création.

Louis Amade était un haut-fonctionnaire qui écrivait des chansons et poèmes par ailleurs. Le thème de la chanson est tiré d'une scène observée lors d'une réunion officielle, où un gardien de la paix se montre très attentionné vis-à-vis d'une rose arrachée par inadvertance d'un parterre de fleurs. Louis Amade a rencontré Gilbert Bécaud dès 1952, venu dans son bureau sur une recommandation d'Édith Piaf. Il lui a écrit plusieurs succès. Il a repris et adapté avec lui en chanson, pour ce titre, un poème ancien. Dans ses mémoires, Louis Amade écrit : « je dédie ces quelques souvenirs à un anonyme gardien de la paix de vingt-cinq ans, sportif, souriant, qui sans le savoir a donné naissance à cette minuscule aventure en sauvant une rose perdue… »[1].

Ni Amade ni Bécaud n'étaient persuadés que cette chanson ait un gros potentiel commercial, mais Bécaud décide de la mettre en avant à la suite de l’accueil du public, au premier concert où il l’interprète. Et ce titre va devenir un tube[1].

Versions

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Parodies

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Le , Thierry Le Luron parodie cette chanson lors de l'émission Champs-Élysées sous le titre L'emmerdant, c'est la rose[2], sur un texte de Bernard Mabille, lui permettant ainsi de moquer François Mitterrand et le pouvoir socialiste en place depuis trois ans, la rose étant l'emblème du parti socialiste français[3],[4]. C'est resté «un moment de télévision». Cette émission était enregistrée en public et en direct. Ce que Thierry Le Luron ne savait peut-être pas, c'est qu'une bonne partie du public ce jour-là était des soutiens socialistes lillois de Pierre Mauroy. Thierry Le Luron dit en final à Michel Drucker « Merci Michel c’était ta dernière émission ». Ce à quoi celui-ci répond « À samedi… j’espère ! »[3],[5].

Notes et références

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  1. a et b Réal Siellez, « "L’important, c’est la rose", l’histoire d’un tube signé Louis Amade et Gilbert Bécaud », RTBF,‎ (lire en ligne)
  2. « Thierry Le Luron, L'emmerdant, c'est la rose », sur INA.
  3. a et b Gilles Farina-Vallé, « L'emmerdant c'est la rose - Quand Thierry Le Luron s'attaquait à Mitterrand », Melody Tv,‎ (lire en ligne)
  4. « 10 mai 1981 : pour François Mitterrand, "l'important (l'emmerdant), c'était la rose" », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  5. Fabien Lecœuvre, « L'important c'est la rose », dans Le petit Lecœuvre illustré. Dictionnaire. Histoire des chansons de A à Z, Éditions du Rocher, , p. 207-208

Article connexe

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