Kemplich
Kemplich [kɛmpliʃ] est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Kemplich | |
Église Saint Donat. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Arc mosellan |
Maire Mandat |
Patrick Berveiller 2020-2026 |
Code postal | 57920 |
Code commune | 57359 |
Démographie | |
Gentilé | Kemplichois, Kemplichoises |
Population municipale |
173 hab. (2021 ) |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 19′ 52″ nord, 6° 23′ 33″ est |
Altitude | Min. 228 m Max. 350 m |
Superficie | 5,54 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Metzervisse |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont au nombre de 173 en 2021.
Géographie
modifierTraversée par la route D60a, la commune de Kemplich est située aux confins du pays thionvillois et du pays de Nied, côté thionvillois ; à 21 km à l'Est de Thionville, 20 km au Sud-Est de Sierck-les-Bains, 14 km au Nord-Ouest de Bouzonville et 10 km au Nord-Est de Metzervisse.
Transport
modifierKemplich est desservie par la ligne de bus TIM 107 Thionville - Waldweistroff du conseil général de la Moselle avec trois allers-retours.
Kemplich est desservie par la ligne 176 Monneren - Metz du conseil général de la Moselle avec un aller-retour.
Hydrographie
modifierLa commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau l'Anzelingerbach, le ruisseau de Dalstein et le ruisseau le Strumbach[Carte 1].
Le ruisseau l'Anzelingerbach, d'une longueur totale de 14,8 km, prend sa source dans la commune de Monneren et se jette dans la Nied à Anzeling, face à la commune de Holling, après avoir traversé six communes[1].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau l'Anzelingerbach, peut être consultée sur un site spécial géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 825 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 20 km à vol d'oiseau[4], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Kemplich est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37 %), terres arables (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,3 %), prairies (6,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
modifier- En francique lorrain : Kemplich[14], Kemplech et Kemplesch.
- Mentions anciennes : Kempurich (1093)[15], Kampachel (1276)[15], Kampucle (1287)[15], Kempulcher et Kempulchel (1544)[15], Kempuchel (1594)[15], Kamply (1692)[15], Kemplick (1756)[15], Kemply (1779)[15], Kemplich (1793)[16], Camplies (carte de Cassini)[15].
- Étymologie : origine gallo-romaine, d'un nom de personne gallo-romain Camporius ou Campolius suivi du suffixe de propriété -acum, germanisé ensuite.
Village de la « landschultesserie » de Sierck[15], qui dépendait de la prévôté de Sierck sous la coutume de Lorraine[15].
Au XVIIe siècle, la seigneurie de Kemplich est acquise par le colonel Nicolas Maillard, gouverneur de Sierck, au service du duc Charles IV de Lorraine[18].
En 1658, la fille de Nicolas Maillard, Henriette Maillard se marie et apporte ainsi à son époux, Pierre Petit, sa dot qui est la seigneurie de Kemplich.
En 1661, Kemplich est annexé au royaume de France par le traité de Vincennes.
En 1681, ce village est le siège d’un fief et d’une justice haute, moyenne et basse ; mouvant du roi de France[15].
En 1699 décède Pierre Petit, seigneur de Kemplich et capitaine au service de France. Il est également rapporté dans l'ouvrage Metz, documents généalogiques : armée, noblesse, magistrature, haute bourgeoisie : d'après le registre des paroisses..., que Pierre Petit est membre de la famille Petit de la Vaux[18].
Sur le plan spirituel, Kemplich était le chef-lieu d’une cure de l’archiprêtré de Kédange, qui avait pour annexes Klang et Codewalt[15].
Entre 1810 et 1930, la commune de Klang est rattachée à celle de Kemplich[16].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2021, la commune comptait 173 habitants[Note 2], en évolution de +4,85 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifier- Vestiges d'une villa romaine au lieu-dit Schweinheck.
- Ouvrages de la ligne Maginot : le Coucou et le Mont-des-Welches.
Édifices religieux
modifier- Église paroissiale Saint-Urbain isolée, reconstruite en 1755, date portée par le linteau de la porte de la nef ; tour clocher construite en 1759, date portée par l'agrafe de la porte ; tour clocher reprise en 1824 ; église agrandie en 1847 ; maître-autel et chaire XVIIIe siècle.
- Chapelle sépulcrale Saint-Michel attenant à l'église.
Héraldique
modifierBlason | De gueules à trois alérions d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or. |
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Détails |
Liens externes
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- Sites officiels : mairie.kemplich.free.fr et mairie.kemplich.free.fr/presentation.php
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Kemplich » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Sandre, « le ruisseau l'Anzelingerbach »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Kemplich et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Kemplich ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440)
- Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Société d'histoire et d'archéologie de Lorraine Auteur du texte, « Les Cahiers lorrains : organe des sociétés littéraires et scientifiques de Metz et de la Moselle », sur Gallica, (consulté le ).
- François-Jacques (18-19 ; abbé) Auteur du texte Poirier, Metz, documents généalogiques : armée, noblesse, magistrature, haute bourgeoisie : d'après le registre des paroisses, 1561-1792 / par l'abbé F.-J. Poirier,..., (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.