Julien Simon

coureur cycliste français

Julien Simon, né le à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), est un coureur cycliste français.

Julien Simon
Informations
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (39 ans)
RennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipe actuelle
Spécialité
Équipes non-UCI
Équipes UCI
Principales victoires

Passé professionnel en 2008 au sein de l'équipe Crédit agricole, Julien Simon obtient sa première victoire en 2011 alors qu'il figure dans l'effectif de Saur-Sojasun. Sa saison la plus prolifique a lieu en 2012 où il remporte cinq victoires dont deux étapes du Tour de Catalogne, une course qui fait partie de la plus haute catégorie des courses cyclistes, l'UCI World Tour. Deux ans plus tard, alors qu'il est membre de l'équipe Cofidis, sa régularité dans les courses d'un jour françaises lui permet de remporter la Coupe de France. Au sein de cette équipe, il remporte également quatre autres victoires et obtient aussi une place de vice-champion de France sur route en 2019.

Coureur classé comme puncheur mais reconnu aussi pour son travail d'équipier, Julien Simon est à l'aise sur les courses vallonnées, tout particulièrement celles se déroulant dans sa région natale de Bretagne. Il s'impose ainsi à trois reprises sur le Grand Prix du Morbihan et sur le Tour du Finistère pour un cumul de douze podiums sur ces deux épreuves.

Repères biographiques et catégories de jeunes

modifier

Julien Simon naît le à Montfort-sur-Meu en Ille-et-Vilaine et vit à Lamballe dans le département voisin des Côtes-d'Armor[1],[2]. Son père est pratiquant régulier de cyclisme[3]. Il a deux enfants[1].

Simon commence ce sport en catégorie minimes au VC Plélan-le-Grand[3]. Après un bref passage en football, il reprend le cyclisme au niveau cadet dans ce club[3]. Simon organise alors ses entraînements avec l'aide de l'ancien coureur professionnel Xavier Jan[4]. Il rejoint en 2003 l'équipe amateur Super Sport 35-ACNC et a comme directeur sportif l'ancien professionnel Stéphane Heulot[5]. Selon son coéquipier Jean-Marc Bideau, Julien Simon prend conscience de ses capacités à être performant sur des arrivées vallonnées lors du Tour de Bretagne 2006. Bideau constate de son côté des aptitudes en matière de récupération lors de cette épreuve[6]. Au sein de sa structure, Simon remporte en 2007 le Circuit du Mené, le championnat d'Ille-et-Vilaine, le Tour de Dordogne, le Tour de Rhuys ainsi que le Grand Prix de Plouay amateurs[7],[8]. Simon intègre également durant cette saison l'équipe de France espoirs et dispute avec elle les championnats du monde sur route. Lors de cette course, il tente une échappée dans le dernier tour mais se fait reprendre par le peloton et termine ces championnats à la 59e place[9]. Stéphane Heulot essaie alors de le faire passer professionnel l'année suivante[3],[7].

Carrière professionnelle

modifier

Du Crédit agricole à Sojasun (2008-2013)

modifier

Des places d'honneur (2008-2010) à la première victoire (2011)

modifier

Julien Simon devient professionnel en 2008 au sein de l'équipe Crédit agricole, une équipe proche de la structure d'Heulot[3],[7]. Dans cette équipe, Simon rejoint Pierre Rolland qu'il a connu dans l'équipe Super Sport 35-AC[5]. Le contrat de Simon couvre la saison 2008 mais aussi celle de 2009[10]. Fin janvier, sa première course en professionnel est le Tour du Qatar. En mars, Simon est victime d'une salmonellose[8]. À son retour en compétition, Simon se consacre ensuite principalement à des courses de Coupe de France[8] sans obtenir de résultat significatif[11], sa meilleure performance étant une neuvième place au Tour du Doubs[12]. L'équipe du Crédit agricole s'arrête en fin de saison, Simon rejoint alors Stéphane Heulot qui vient de créer une nouvelle formation professionnelle, l'équipe Besson Chaussures-Sojasun[13], émanation du Super Sport 35-ACNC[note 1].

 
Julien Simon en 2010.

Au sein de sa nouvelle équipe, Simon obtient des places dans les dix premiers sur plusieurs courses françaises. Il commence par une septième place sur le Tour du Haut-Var[12]. Il est ensuite cinquième du Circuit de la Sarthe, septième de Paris-Camembert et dixième du Tour du Finistère[12]. Neuvième ensuite du championnat de France sur route, il est en fin de saison deuxième du Tour du Gévaudan. L'année suivante, Besson Chaussures-Sojasun devient Saur-Sojasun et obtient une licence d'équipe continentale professionnelle, ce qui lui permet d'être invité à des compétitions du Calendrier mondial UCI. Simon, cinquième des Boucles du Sud Ardèche en février, obtient en avril la cinquième place de la Route Adélie puis la troisième place du Circuit de la Sarthe[12]. Victime d'une fracture d'une clavicule en mai[14], il est à la fin de juillet quatrième du Tour de Wallonie[12]. Au Tour du Portugal, il croit un moment avoir remporté sa première victoire professionnelle au sprint lors de la dernière étape mais il est déclassé pour sprint irrégulier et la victoire d'étape revient à Cândido Barbosa[14],[15]. Sa dernière place d'honneur de l'année est une quatrième place sur le Grand Prix de Wallonie[12].

Julien Simon est victime d'une entorse à une cheville en février 2011 lors des Boucles du Sud Ardèche[16]. À la suite de son retour à la compétition, il est troisième du Circuit de Lorraine puis cinquième du Grand Prix de Plumelec-Morbihan en mai[12]. Ne participant pas au Tour de France, Simon obtient à la fin du mois de juillet sa première victoire professionnelle en Espagne lors de la Prueba Villafranca de Ordizia. Il devance au sprint dans un petit groupe les Espagnols Daniel Moreno et Pablo Lastras[17],[18]. Septième ensuite de la Polynormande, il obtient son premier top 10 sur une course de niveau World Tour en prenant la neuvième place du Grand Prix de Plouay[12]. Sa fin de saison est marquée par une deuxième place sur le Grand Prix de Wallonie derrière Philippe Gilbert[19] puis une cinquième sur Paris-Bourges[12].

Deux victoires sur le World Tour (2012)

modifier

Pendant l'intersaison, Simon subit une opération à la cheville blessée en février[16]. Revenant à la compétition début 2012, Simon est troisième du Tour du Haut-Var en février[12]. En mars, il obtient sa première victoire sur le World Tour lors du Tour de Catalogne. Au sprint, il remporte la cinquième étape en battant Rigoberto Urán et Sylwester Szmyd[20],[18]. Deux jours plus tard, il remporte également la dernière étape, une nouvelle fois au sprint, devant les Italiens Francesco Gavazzi et Damiano Cunego[21]. La semaine suivante, Simon est troisième de la Route Adélie de Vitré, devancé au sprint par Roberto Ferrari et Laurent Pichon[22]. Mi-avril, il gagne une manche de la Coupe de France, le Tour du Finistère[23]. Leader de son équipe pour sa première participation aux classiques ardennaises, Simon est dix-neuvième de la Flèche wallonne[24] puis dix-huitième de Liège-Bastogne-Liège[25]. Un mois plus tard, le 26 mai, Simon gagne au sommet de la côte de Cadoudal le Grand Prix de Plumelec-Morbihan au sprint en dominant Samuel Dumoulin[26]. Grâce à cette victoire et sa cinquième place le lendemain aux Boucles de l'Aulne, Simon prend la tête du classement provisoire de la Coupe de France[27]. En juin, Simon est neuvième du championnat de France sur route[12].

Julien Simon est ensuite sélectionné pour participer au Tour de France, son premier grand tour. Initialement présélectionné par Laurent Jalabert pour la course en ligne des Jeux olympiques de 2012, Simon apprend pendant le Tour de France qu'il ne fait finalement pas partie des quatre Français retenus[28]. Lors de ce Tour de France, Simon est victime d'une chute dès la première étape[29]. Présent dans une échappée reprise par le peloton dans le dernier kilomètre de la cinquième étape[30], son meilleur résultat est une sixième place lors de la treizième étape[12]. Julien Simon termine ce Tour à la 92e place[12].

À la suite du Tour de France, Simon abandonne la Polynormande sur chute et perd la tête de la Coupe de France au profit de Dumoulin[31]. Il obtient ensuite trois podiums consécutifs sur des étapes du Tour du Limousin[32] puis il est sixième du Tour du Doubs[12]. Au lendemain de l'annonce de sa non-sélection pour les Championnats du monde, une « grosse déception » reconnaît-il trois ans après[33], Simon s'impose sur le Grand Prix de Wallonie devant les Belges Greg Van Avermaet et Björn Leukemans[34]. Simon, deuxième du classement final de la Coupe de France, termine la saison au sixième rang du classement de l'Europe Tour[35].

Dernière saison avec Sojasun (2013)

modifier
 
Julien Simon pendant son échappée sur la quatorzième étape du Tour de France.

Julien Simon a comme ambition pour 2013 d'améliorer ses résultats dans les classiques ardennaises ainsi que sur le Tour de France[36],[37]. Cependant, Sojasun n'est invitée que sur la Flèche wallonne[38]. Lors de sa première course de la saison, le Grand Prix d'ouverture La Marseillaise, Simon arrive avec plus de trois minutes de retard après avoir percuté une moto dans le final de la course[39]. Simon est en février neuvième du Tour du Haut-Var puis huitième de la Classic Sud Ardèche[40]. En mars, il est sixième sur le World Tour d'une étape de Paris-Nice, sixième à trois reprises d'étapes du Tour de Catalogne[40],[41] et obtient la même place lors de la Route Adélie[40]. Le mois suivant, il est septième de Paris-Camembert[40] avant d'abandonner durant la Flèche wallonne. À la fin du mois de mai, Simon est troisième du Grand Prix de Plumelec-Morbihan, dominé dans le final par Samuel Dumoulin et Anthony Geslin[40].

Simon vise ensuite les Championnats de France et une victoire d'étape sur le Tour de France[42]. Simon termine vingt-et-unième du Championnat de France sur route. Le coureur, toujours placé à l'arrivée des trois étapes se déroulant sur les routes de Corse, est deuxième du classement général à une seconde de Jan Bakelants, au terme de la troisième étape du Tour de France[43]. Il rétrograde au classement, à l'issue du contre-la-montre par équipes. Il s'échappe ensuite dans la dixième étape qui se déroule dans sa région, la Bretagne, sans toutefois pouvoir résister au peloton[44]. Simon est ensuite à l'avant en compagnie de dix-sept autres coureurs dans la quatorzième étape. Au sommet de l'avant-dernière côte, située dans le quartier de La Duchère, à Lyon, terme de l'étape, Simon part en solitaire. Rattrapé par ses compagnons d'échappée dans les deux derniers kilomètres, il finit néanmoins onzième de cette étape et combatif du jour[45]. Simon termine finalement 87e de ce Tour de France.

Au sortir du Tour de France, Julien Simon obtient en août deux podiums d'étapes du Tour du Limousin[46]. Neuvième du Grand Prix de Fourmies, du Tour du Doubs et du Grand Prix de Wallonie puis dixième du Grand Prix d'Isbergues en septembre, Simon est huitième du Tour de Vendée en octobre[40].

Au terme d'une saison sans victoire, décevante en comparaison de la précédente, Simon rétrograde en soixante-neuvième position au classement de l'Europe Tour[47],[48]. À la fin du mois de septembre, Stéphane Heulot, responsable de l'équipe Sojasun, annonce l'arrêt de sa structure en fin de saison faute de nouveau sponsor principal. Le 2 octobre, le transfert de Simon, accompagné de Cyril Lemoine, dans l'équipe Cofidis est annoncé[49].

Cofidis (2014-2019)

modifier

Vainqueur de la Coupe de France (2014)

modifier
 
Julien Simon lors du protocole du Tour du Doubs 2014 à l'issue duquel il est leader de la coupe de France de cyclisme sur route.

Julien Simon rejoint l'équipe Cofidis avec un contrat de deux ans[49]. Cette formation, plus axée en 2013 sur les courses à étapes, a avec Simon un coureur capable de mener l'équipe sur les classiques ardennaises[49],[50]. Après une saison vierge de victoire, Simon ambitionne de retrouver le succès, conformément au souhait de ses dirigeants, et ce dès le début de saison[50],[51]. Il commence sa saison par le Grand Prix d'ouverture La Marseillaise qu'il termine en sixième position[50],[52]. En mars, il participe à Paris-Nice, au niveau World Tour. Attendu sur plusieurs étapes, il ne parvient pas à obtenir de résultats en raison d'allergies au pollen[53],[54]. Simon, régulièrement placé mais pas victorieux, figure dans les dix premiers des trois étapes et est septième du Critérium international[54]. Il est ensuite deuxième de la Route Adélie de Vitré où il est battu au sprint par Bryan Coquard[55] et prend le temps d'une épreuve la tête de la Coupe de France. À l'issue de cette course, Simon fait de cette édition de la Coupe de France un objectif en accord avec son manager Yvon Sanquer[56]. Troisième du Circuit de la Sarthe puis sixième de Paris-Camembert[57]. il est également deuxième du Tour du Finistère. Simon, qui ne cache pas sa déception après ce nouvel accessit, prend cependant la tête de la Coupe de France à Bryan Coquard[58]. Il accentue son avance un mois plus tard grâce à sa victoire au Grand Prix de Plumelec-Morbihan[59]. En juin, après avoir participé au Critérium du Dauphiné, Simon est quatrième du championnat de France sur route que remporte au sprint Arnaud Démare[52] et participe ensuite au Tour de France où il vise une victoire d'étape[60]. Il chute cependant dans le sprint d'arrivée de la première étape. Diminué par des douleurs au poignet gauche, il poursuit ce Tour de France[61]. Il n'obtient qu'à une seule fois une place dans les dix premiers d'une étape et se classe 109e du classement général[52]. Après la Polynormande, Simon participe en août au Tour du Limousin. Il y est battu dans les derniers mètres de la troisième étape par Mauro Finetto, qui gagne ensuite le classement général[62]. En septembre, Simon est dixième de la Brussels Cycling Classic et du Tour du Doubs puis septième du Grand Prix de Wallonie[52]. Il aborde ensuite le Grand Prix d'Isbergues dans l'optique de remporter le classement de la Coupe de France à une manche de la fin. Il s'y classe sixième et atteint cet objectif[63]. Simon conclut sa saison par une neuvième place au Tour de Vendée[64]. En fin de saison, Simon, septième de l'UCI Europe Tour, cite comme satisfaction sa victoire en Coupe de France et en négatif ses résultats dans les classiques ardennaises, où il abandonne lors de Liège-Bastogne-Liège et est 127e de la Flèche wallonne[52],[56].

Plusieurs places d'honneur, sélection pour les Championnats du monde (2015)

modifier
 
Julien Simon lors de la présentation des coureurs au départ du Samyn.

En 2015, Simon ambitionne de participer davantage et obtenir de meilleurs classements dans les épreuves de niveau UCI World Tour[56]. Il commence sa saison le 29 janvier par le Trofeo Santanyí-Ses Salines-Campos, manche du Challenge de Majorque où il joue le rôle de coéquipier pour Nacer Bouhanni qui termine quatrième au sprint. En raison d'une varicelle, il ne participe pas aux autres manches de cette épreuve ainsi qu'à l'Étoile de Bessèges[65]. Il est également atteint d'une grippe lors de ce début de saison[66]. À la fin du mois de mars, lors du Tour de Catalogne, épreuve World Tour, il obtient deux tops 10 d'étapes[67]. Il fait de même début avril au Tour du Pays basque[67]. Troisième du Tour du Finistère une semaine plus tard, il participe ensuite à deux des classiques ardennaises, se classant 21e de la Flèche wallonne puis 17e de Liège-Bastogne-Liège[67].

Deuxième à la fin du mois de mai du Grand Prix de Plumelec-Morbihan derrière Alexis Vuillermoz[68], il participe ensuite au Critérium du Dauphiné où il contribue aux deux victoires au sprint de Nacer Bouhanni[69]. Bouhanni est également le chef de file de Cofidis pour le championnat de France sur route. Bouhanni subit une chute durant le sprint final, Simon termine de son côté neuvième[67]. Il figure dans la sélection pour le Tour de France. Selon son manager Yvon Sanquer, il peut à la fois aider Nacer Bouhanni pour les sprints et Daniel Navarro pour le classement général ainsi que viser certaines étapes favorables aux puncheurs telles que la troisième ou la huitième[70]. Navarro est rapidement distancé au classement général et Bouhanni abandonne sur chute lors de la cinquième étape. Simon est ensuite neuvième de la sixième étape[67] puis figure dans l'échappée qui se dispute la victoire de la onzième étape, la deuxième disputée dans les Pyrénées. Il se classe sixième d'une étape remportée par Rafał Majka[71].

Pendant que se déroule le Tour de France, le contrat de Simon dans l'équipe Cofidis est prolongé jusqu'en fin d'année 2017[72]. À la lutte pour une place d'honneur lors de la Classique de Saint-Sébastien, il subit une chute à 200 mètres de l'arrivée et termine 25e[73]. Simon est ensuite retenu pour le Tour d'Espagne[74]. Après deux septièmes places d'étapes dans la première semaine de course[67], Simon fait partie d'une échappée qui joue la victoire dans la treizième étape. Nélson Oliveira arrive à s'en extraire et s'impose en solitaire, Julien Simon remportant de son côté le sprint pour la deuxième place[75]. Simon est ensuite sélectionné pour la course en ligne des championnats du monde de Richmond. Les chefs de file français sont les sprinteurs Nacer Bouhanni et Arnaud Démare ainsi que les puncheurs Julian Alaphilippe et Tony Gallopin[76]. Simon, qui dit être sélectionné grâce à son Tour d'Espagne, déclare appuyer tout particulièrement Bouhanni sur cette course[33]. Subissant une chute, il ne la termine pas[77]. Simon est en octobre quinzième du Tour de Vendée remporté par son coéquipier Christophe Laporte au sprint[67]. Au sein de l'équipe Cofidis, Simon s'entraîne à partir de cette saison sous la direction de Jacques Decrion[78].

Saison perturbée par une fracture d'un coude (2016)

modifier

En 2016, Julien Simon prévoit un programme de courses similaire à celui de 2015. Il envisage tout particulièrement un bon résultat sur Liège-Bastogne-Liège ou la Classique de Saint-Sébastien[79]. Il reprend la compétition lors du Tour de la Communauté valencienne en février[80]. Durant ce mois, quatrième du Tour du Haut-Var, Simon est ensuite deuxième au sprint de la Classic Sud Ardèche derrière Petr Vakoč[81] puis quatrième de la Drôme Classic[80]. En avril, attendu sur le Tour du Finistère, il s'y classe quatrième avant d'être quatorzième de la Flèche wallonne et 128e de Liège-Bastogne-Liège[80],[82]. Simon termine ce mois en étant à la tête de l'équipe Cofidis lors du Tour de Yorkshire. Subissant une chute dès le premier kilomètre de course, il doit abandonner en étant atteint d'une fracture ouverte à un coude devant être traitée par chirurgie[83],[84],[85]. Son traumatisme étant plus sérieux qu'initialement prévu en raison d'un arrachement au niveau du muscle triceps brachial[86], il renonce à une participation au championnat de France et au Tour de France pour reprendre la compétition le 23 juillet lors du Tour de Wallonie[87]. Son meilleur résultat après cette reprise est atteint lors du Tour du Doubs le 11 septembre avec une 20e place pour son dernier jour de course de la saison[80],[2]. Trois jours après cette course, Simon se fait réopérer au coude[85]. Cette saison est considérée pour lui comme étant une « année noire »[88].

Première victoire depuis trois ans (2017)

modifier

Pour 2017, Julien Simon vise une sélection pour le Tour de France ainsi que d'obtenir une victoire sur une épreuve se disputant dans sa région[88]. Il commence sa saison lors du Grand Prix La Marseillaise où il se classe douzième[2],[88],[89]. Il remporte en février la deuxième étape du Tour du Haut-Var, sa première victoire depuis mai 2014[90]. Plusieurs coureurs dont Simon étant à égalité à l'issue des deux étapes de la course, le classement général se fait à partir du cumul des places lors de ces étapes et Simon est alors deuxième derrière Arthur Vichot[91]. Simon conclut février par une septième place sur la Classic Sud Ardèche puis le lendemain une douzième place lors de la Drôme Classic[89]. Après avoir pris part à plusieurs courses de niveau World Tour, Simon revient en Bretagne et obtient le 31 mars la troisième place de la Route Adélie, devancé par Laurent Pichon et Cyril Gautier[92]. Il enchaîne avec une deuxième place d'étape et une quatrième place au général du Circuit de la Sarthe, une deuxième place au Tour du Finistère à deux secondes du vainqueur Julien Loubet[93] puis une 18e place sur Liège-Bastogne-Liège[89]. Cinquième du Grand Prix de Plumelec-Morbihan en mai, il est en juin onzième du championnat de France sur route où son chef de file, Nacer Bouhanni, est devancé au sprint par Arnaud Démare[89].

Simon est sélectionné par l'encadrement de Cofidis pour le Tour de France. Il a un rôle principal d'équipier de Nacer Bouhanni pour les sprints[94]. Il est ensuite présent dans des échappées au cours des douzième et dix-neuvième étapes, sans résultat[95],[96]. Cofidis ne gagne pas d'étape sur ce Tour de France et Simon se classe 117e à Paris[89]. À l'issue de cette Grande Boucle, l'extension de deux ans de son contrat dans l'équipe Cofidis est annoncée[97]. En août, il obtient plusieurs places d'honneur ainsi que la quatrième place du classement génétal du Tour du Limousin[89]. Après avoir figuré dans une échappée qui se fait reprendre par le peloton dans les derniers kilomètres de la Bretagne Classic, épreuve du World Tour[98], Simon fait une semaine plus tard son travail d'équipier de Bouhanni dans le final du Grand Prix de Fourmies et contribue à la victoire au sprint de son leader sur la course nordiste[99]. Il est ensuite troisième du Grand Prix de Wallonie[89].

Simon fait ensuite partie de la sélection française pour la course en ligne des championnats du monde de Bergen[100]. Pour son deuxième championnat du monde, il a un rôle d'équipier auprès du chef de file désigné, Julian Alaphilippe[101],[102]. Lors de la course, Alaphilippe est un temps seul en tête mais est repris par le peloton dans le dernier kilomètre et termine 10e. De son côté, Simon est gêné par une chute avant la dernière ascension de la course. Il se classe 32e à un peu plus d'une minute du vainqueur Peter Sagan[89],[103]. Simon termine sa saison par des courses d'un jour italiennes avec pour meilleur résultat une huitième place au Grand Prix Bruno Beghelli[89].

Une victoire de plus (2018)

modifier

Julien Simon subit une intervention chirurgicale qualifiée de bénigne en novembre 2017. Des complications surviennent au cours de sa convalescence alors qu'il est en stage de préparation avec son équipe et l'obligent à un arrêt de plusieurs semaines retardant ainsi son retour en compétition[104]. Il reprend l'entraînement à vélo à la fin du mois de janvier et vise alors un retour en forme pour le printemps ainsi que l'obtention d'une sélection pour le Tour de France. Il y cible la 5e étape arrivant à Quimper, dont le final correspond au parcours du Tour du Finistère[105]. De retour à la compétition le 24 mars lors de la Classic Loire-Atlantique[106], il se signale le lendemain lors de Cholet-Pays de la Loire en lançant le sprint de son coéquipier Hugo Hofstetter qui se classe deuxième derrière Thomas Boudat[107]. Alors qu'il se sent en meilleure condition, il est deuxième du Grand Prix de Plumelec-Morbihan le 26 mai derrière Andrea Pasqualon, ce qui correspond à son 5e podium sur cette épreuve dont deux victoires[108]. Il obtient ensuite une sixième place sur une étape du Critérium du Dauphiné[109].

Lors du Tour de France, il subit une chute au cours de la deuxième étape qui lui entraîne un hématome au genou droit[110]. Il est ensuite onzième à Quimper de la cinquième étape remportée par Peter Sagan, ce qui est son meilleur classement sur cette Grande Boucle. Simon est 101e du classement général final de ce Tour[109]. Au mois d'août, il se classe cinquième de la Classique de Saint-Sébastien[111]. Des problèmes au dos le gênent lors des courses suivantes[112]. En septembre, Simon figure dans l'échappée qui se dispute la victoire au Tour du Doubs, il s'impose au sprint devant Ignatas Konovalovas et Rein Taaramäe et remporte cette manche de la Coupe de France 2018[113]. Il figure en fin d'année parmi les principaux contributeurs à la victoire de Cofidis au classement par équipes de cette édition de la coupe nationale[114]. Simon termine sa saison par des courses d'un jour, dont certaines sont pour lui des objectifs[112]. Il obtient la septième place de la Coppa Sabatini et termine sa saison par une huitième place lors des Trois vallées varésines[109].

Vice-champion de France sur route (2019)

modifier

Pour 2019 qui correspond à sa dernière année de contrat avec Cofidis, Julien Simon a comme objectifs d'aider Nacer Bouhanni et Christophe Laporte dans les sprints ainsi que de profiter de quelques opportunités pouvant se présenter[78]. Il commence sa saison par une 13e place sur le Grand Prix La Marseillaise[78]. En mars, il est 23e de Milan-San Remo. À l'issue de la course et après avoir constaté qu'il a le quatrième temps de montée du Poggio, il regrette son mauvais placement qui l'empêche de figurer parmi le groupe qui se joue la victoire et estime qu'il aurait pu terminer au mieux 6e de ce Monument[1]. En avril, Julien Simon est dixième de la Route Adélie puis est sixième de la quatrième étape du Circuit de la Sarthe mais surtout remporte le Tour du Finistère[115], une course qu'il pense pourtant initialement abandonner à la mi-course avant de se ressaisir[1],[116]. En mai, il est huitième du Tour de l'Ain[115]. En juin, il termine dixième des Boucles de la Mayenne et obtient une troisième place sur la quatrième étape de la Route d'Occitanie[115].

 
Julien Simon lors du Tour de France 2019.

Lors du championnat de France sur route, Simon figure parmi le petit groupe de sept coureurs qui se disputent la victoire au sprint. Dans ce groupe, six équipes sont représentées, Cofidis l'étant doublement par Simon ainsi que Damien Touzé, ce qui les met en position de force[117],[118]. Simon est alors celui des 2 Cofidis qui doit disputer le sprint. Cependant, le duo n'est pas bien organisé et lors de ce sprint, Simon est surpris par Warren Barguil, Touzé étant troisième[119]. Simon et Touzé manquent ainsi l'occasion pour leur sponsor de remporter pour la première fois le titre de champion de France sur route depuis la création de l'équipe en 1996[119]. Après cette course, alors que l'engagement des 2 coéquipiers l'un envers l'autre suscite des interrogations[117], Simon considère être responsable[118] et avoir commis une erreur en ayant « déboîté un tout petit peu trop tôt » par rapport à son coéquipier[119] à qui il aurait « dû faire plus confiance »[118]. De son côté, Touzé évoque une « erreur tactique » des deux coureurs, s'expliquant selon lui par un manque d'automatisme entre eux, les deux coureurs n'étant pas alignés régulièrement ensemble en compétitions[118].

Après ce championnat de France, Julien Simon pense alors ne pas participer au Tour de France mais il est finalement sélectionné[note 2]. Simon, qui a un rôle de lanceur pour le sprinteur Christophe Laporte[121], peut tenter sa chance lors de la cinquième étape où son leader est distancé et se classe sixième[122]. Après l'abandon de Laporte, il est cité par son manager Cédric Vasseur comme potentiel vainqueur d'étape[123] mais n'atteint pas cet objectif. Après ce Tour de France, Simon se classe seizième de la Classique de Saint-Sébastien[124]. Sur le Tour du Limousin-Nouvelle-Aquitaine, il a tout d'abord un rôle d'équipier pour Bouhanni avant d'obtenir la deuxième place de la troisième étape à 4 secondes par Benoît Cosnefroy et de se classer onzième du classement général[115],[125],[126]. En fin de saison, Simon est huitième du Tour du Doubs où il défendait son titre ainsi que huitième du Tour de Vendée[115]. Sa saison est qualifiée de solide[127].

Total Énergie (2020-)

modifier

Saison tronquée par la pandémie de Covid-19 (2020)

modifier

En août 2019, le transfert de Julien Simon dans l'équipe Total Direct Énergie est annoncé. Voulant « découvrir un nouveau projet », il s'y engage pour deux saisons et retrouve en tant que directeur sportif son entraîneur Lylian Lebreton qu'il connaît depuis sa période amateure[124]. Julien Simon a comme objectif de remporter davantage de victoires et est considéré comme un favori pour le championnat de France sur route qui est alors censé se dérouler à Plumelec[128]. Il commence sa saison en février par le Tour de la Communauté valencienne[128],[129]. Le 1er mars, il se classe septième de la Drôme Classic[129]. Son abandon sur Paris-Nice[129]. est sa dernière course avant l'interruption de la saison en raison de la pandémie de Covid-19.

Pour sa reprise des compétitions au début du mois d'août, il est victime d'une chute dans l'emballage final de la première étape de la Route d'Occitanie. S'en sortant sans fracture mais avec un hématome à la cuisse droite, il abandonne l'épreuve et doit renoncer à participer à Milan-San Remo. Son retour prévisionnel est alors fixé au Tour du Limousin-Nouvelle-Aquitaine[130]. Cependant, une échographie de contrôle montre une cicatrisation incomplète de sa cuisse, ce qui l'oblige à trois à quatre semaines de convalescence supplémentaire. Il est alors forfait pour le championnat de France relocalisé à Grand-Champ ainsi que le Tour de France[131]. De retour en septembre sur Tirreno-Adriatico, il participe ensuite aux classiques ardennaises puis au Tour d'Espagne, son objectif de fin de saison[132]. Bénéficiant du soutien de son équipe qui roule en tête de peloton lors de la cinquième étape, il s'y classe huitième avant d'être sixième de la dixième étape[129],[133]. Il termine sa saison par une 65e place au classement général de cette Vuelta[129].

Julien Simon aborde la saison 2021 avec une préparation hivernale retardée comparativement aux années précédentes[note 3]. Reprenant la compétition le 11 février lors du Tour de La Provence, il obtient son premier résultat significatif le 28 en finissant quatrième de la Drôme Classic[134]. 29e de Milan-San Remo puis 40e de Liège-Bastogne-Liège[135], il arrête de courir plusieurs semaines après la classique belge et reprend la compétition le 22 mai lors du Tour du Finistère[136] dont il se classe sixième. Il enchaîne avec une dixième place au Grand Prix du canton d'Argovie.

Sélectionné pour le Tour de France qui démarre dans sa région, la Bretagne, Julien Simon est en difficulté durant l'ensemble d'une course qu'il termine 129e en raison de deux chutes survenues dès la première étape, une autre durant la dixième étape et une bronchite[137],[138],[139],[140]. Au sortir de ce Tour de France, Simon est neuvième de la Classique d'Ordizia[135]. En août, Jean-René Bernaudeau, manager de TotalEnergies, annonce la prolongation du contrat de Simon pour une saison[141]. Quinzième de la Bretagne Classic, son meilleur résultat de fin de saison est une septième place lors du Tour du Doubs[135].

Le 14 mai, Julien Simon remporte le Grand Prix du Morbihan grâce à une attaque à 300 mètres de l'arrivée. C'est sa cinquième victoire en Bretagne, pour onze succès au total[142].

En août, son contrat est prolongé d'une saison[143].

En octobre, TotalEnergies annonce la prolongation du contrat de Simon pour une saison[144].

Caractéristiques

modifier

Affichant dans les catégories de jeunes un tempérament offensif avec un profil de puncheur-grimpeur[7], Simon, une fois professionnel, est classé dans les puncheurs[13],[18],[50] ou parmi les puncheurs-sprinteurs[145],[146]. Adepte des courses vallonnées, il affectionne les courses ressemblant à la Flèche wallonne ou Liège-Bastogne-Liège[147],[50]. Il apprécie également les courses par étapes d'une semaine[14]. Un de ses directeurs sportifs dans l'équipe Saur-Sojasun, Lylian Lebreton, déclare que les classiques ardennaises que sont la Flèche wallonne ou Liège-Bastogne-Liège « peuvent très bien lui convenir. »[18]. En raison de son profil de coureur, il se compare et est comparé à Pierrick Fédrigo[4]. Sur des courses de moindre importance, Simon est particulièrement à l'aise sur les courses de sa région que sont le Grand Prix du Morbihan et le Tour du Finistère, dont l'arrivée est favorable à son profil et où il obtient des victoires et des podiums à plusieurs reprises. Au moment de le recruter, Jean-René Bernaudeau met en avant la capacité de Simon à s'imposer sur des courses, le qualifiant de « redoutable finisseur »[148]. En plus de ce profil, Simon effectue sur d'autres types d'épreuves un rôle de coéquipier. Il s'occupe tout particulièrement de Nacer Bouhanni à partir de l'arrivée de celui-ci dans l'équipe Cofidis en 2015[70],[33],[82],[88].

Outre un tempérament réservé, Lylian Lebreton évoque de son côté un manque de confiance de son coureur, déclarant à ce sujet : « Il est vraiment bourré de talent et c’est peu dire. Mais il faut qu’il prenne confiance. »[18]. Ce discours est confirmé par son directeur sportif chez Cofidis Alain Deloeuil : « C'est un excellent coureur, mais il faut le pousser. »[116] et lie ce trait de caractère à un grand stress que subit son coureur[1]. Nécessitant un soutien mental tout particulier de la part de son directeur sportif[18], Simon reconnaît avoir « souvent manqué de confiance »[18],[4]. Plus généralement, son humilité et sa discrétion sont mises en avant, ainsi que sa capacité à se fondre dans un collectif[6],[124]. Jean-Marc Bideau, qui a été son coéquipier, qualifie Simon de « gros bosseur » à l'entraînement, attentif à sa nutrition[6].

Installé à Lamballe, il s'entraîne dans la région. Il a en 2021 pour partenaires d'entraînements réguliers d'autres coureurs bretons tels que Alexis Renard, Thibault Guernalec, Élie Gesbert, Cyril Gautier ou Thibault Ferasse[134].

Palmarès et classements mondiaux

modifier

Palmarès

modifier

Résultats sur les grands tours

modifier

Tour de France

modifier

8 participations

Tour d'Espagne

modifier

2 participations

Classements mondiaux

modifier

Julien Simon apparaît pour la première fois dans un classement de l'UCI[note 4] en 2007. Il s'agit du classement continental de l'Europe Tour où il est 1272e[149]. Il obtient son meilleur classement continental en 2012 en étant 6e de l'Europe Tour[35]. Il est également septième de ce classement en 2014[150].


Année 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Classement ProTour nc[151]
Calendrier mondial UCI nc[152] nc[153]
Classement mondial UCI 221e[154] 86e[155] 138e[156] 168e[157] 380e[158]
UCI Europe Tour 1272e[149] 113e[159] 81e[160] 27e[161] 6e[35] 69e[48] 7e[150] 161e[162] 112e[163] 17e[164] 114e[165] 139e[166] 312e[167]
Légende : nc = non classé

Hommage

modifier

À partir de 2015, le club de supporters de Julien Simon organise en lien avec le VC Plélan-le-Grand, le club où Julien Simon a débuté le sport cycliste, une compétition pour plusieurs catégories de jeunes appelée le « Challenge Julien Simon ». Il s'agit d'un ensemble de plusieurs courses se déroulant en Ille-et-Vilaine[168].

Notes et références

modifier
  1. Super Sport 35-ACNC devient en 2010 Sojasun espoir-ACNC, réserve de l'équipe professionnelle Saur-Sojasun.
  2. Selon Touzé, l'encadrement de l'équipe Cofidis a hésité entre lui et Simon pour la dernière place dans la sélection. Simon ayant terminé devant Touzé au championnat de France, la place lui est revenue[120].
  3. Finissant ses saisons des années 2010 dans la première quinzaine du mois d'octobre, il n'en est pas de même en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19 qui change le calendrier de la saison. Le Tour d'Espagne auquel participe Simon se finit ainsi le 8 novembre.
  4. En 2005, l'UCI ProTour et les circuits continentaux sont créés, ayant chacun leur classement. De 2005 à 2008, le classement de l'UCI ProTour classe les coureurs membres d'équipes ProTour en fonction des points qu'ils ont obtenu lors des courses du calendrier UCI ProTour, soit 15 courses en 2008. Les trois grands tours, Paris-Roubaix, la Flèche wallonne, Liège-Bastogne-Liège, le Tour de Lombardie, Tirreno-Adriatico et Paris-Nice ne sont pas pris en compte dans ce classement. En 2009 et 2010, un « classement mondial UCI » remplace le classement ProTour. Il prend en compte les points inscrits lors des courses ProTour et des courses qui n'en font plus partie, regroupées dans un « calendrier historique », soit au total 24 courses en 2009 et 26 en 2010. Ce nouveau classement prend en compte les coureurs des équipes continentales professionnelles. En 2011, l'UCI ProTour devient l'UCI World Tour et reprend dans son calendrier les courses qui l'avaient quitté en 2008. Il comprend 27 courses en 2011 et son classement ne concerne plus que les coureurs membres des 18 équipes ProTeam. Simon est éligible au classement ProTour en 2008 car son équipe Crédit agricole est une ProTeam. Ses équipes suivantes, Saur-Sojasun puis Cofidis ne le sont en revanche pas ce qui empêche Simon de pouvoir figurer dans les classements ProTour et World Tour. En 2016, le Classement mondial UCI qui prend en compte toutes les épreuves UCI est mis en place parallèlement à l'UCI World Tour et aux circuits continentaux et ce classement remplace celui de l'UCI World Tour à partir de 2019. Il concerne cette fois toutes les équipes UCI et leurs coureurs.

Références

modifier
  1. a b c d et e Philippe Priser, « Cyclisme. Tour du Finistère. Julien Simon voulait abandonner… », sur letelegramme.fr, Le Télégramme,
  2. a b et c « On les suivra tout au long de la saison », Ouest-France,‎ .
  3. a b c d et e Dominique Turgis, « Julien Simon : « Chez les minimes, j'étais trop petit » », sur cyclismag.com,
  4. a b et c Alexandre Philippon, « Simon : « Je marche beaucoup à la confiance » », sur velochrono.fr,
  5. a et b « Simon, ambitieux et mesuré », sur velomagazine.fr,
  6. a b et c Dominique Turgis, « Tour de France : Sur les traces de Julien Simon », sur directvelo.com,
  7. a b c et d « Interview de Julien Simon (SuperSport 35-ACNC) », sur velo101.com,
  8. a b et c Olivier Duplessix, « Cyclisme : Julien Simon : « Je savoure ce qui m'arrive » », sur rennes.maville.com,
  9. (en) « Peter Velits tops Under 23 rainbow sprint », sur cyclingnews.com, (consulté le )
  10. Pierre Carrey et Nicolas Gachet, « Mort à Crédit » [archive du ], sur cyclismag.com,
  11. « Interview de Julien Simon (Crédit Agricole) », sur velo101.com,
  12. a b c d e f g h i j k l m et n (nl-BE) « Wedstrijden van Simon Julien », sur wielrennen.hour.be (consulté le )
  13. a et b « Julien Simon, Pacéen et coureur cycliste professionnel - Pacé », sur ouest-france.fr, Ouest-France,
  14. a b et c Alexandre Rolin, « Julien Simon : "J'ai franchi un palier" », sur cyclismactu.net,
  15. « Tour du Portugal : quatrième sacre pour David Blanco », Le Soir,‎ (lire en ligne)
  16. a et b Alexandre Philippon, « Simon : « Voir où j’en suis à Majorque » », sur velochrono.fr,
  17. « Simon s'offre un 1er succès », sur cyclisme revue,
  18. a b c d e f et g Manuel Martinez, « Simon s'offre un rêve », L'Équipe, no 21074,‎ , p. 19
  19. Thomas Bregardis, « GP de Wallonie. Le Breton Julien Simon 2e derrière Gilbert », sur ouest-france.fr,
  20. Alexandre Mignot, « Julien Simon : "C'est incroyable" », sur cyclismactu.net,
  21. Alexandre Philippon, « Fédrigo et Simon font cocorico ! », sur velochrono.fr,
  22. Alexandre Mignot, « Ferrari fait parler sa pointe de vitesse », sur cyclismactu.net,
  23. Alexandre Mignot, « Julien Simon continue sur sa lancée », sur cyclismactu.net,
  24. « Simon, 19e et «déçu» », sur lequipe.fr,
  25. Yohann Lossouarn, « J. Simon : "C'est encourageant..." », sur cyclismactu.net,
  26. « Grand Prix de Plumelec. Julien Simon s’impose au sprint ! », sur ouest-france.fr,
  27. Alexandre Philippon, « Et sinon, loin de la planète Giro… », sur velochrono.fr,
  28. « Jalabert a choisi… Bourgain ! », sur sports.fr, .
  29. « Tour de France. Julien Simon : « Rien de cassé, je relativise » », sur ouest-france.fr,
  30. « Simon: "On aurait pu aller au bout" », sur cyclisme-mag.com,
  31. « Polynormande : une chute empêche Simon de s'exprimer », sur saur-sojasun.com,
  32. « Tour du Limousin : Kocjan remet ça », sur francebleu.fr,
  33. a b et c « Cyclisme. Mondiaux : Julien Simon estime avoir "des chances" », sur ouest-france.fr, Ouest-France,
  34. « Simon répond sur la route », sur eurosport.fr,
  35. a b et c « Men Elite UCI Europe Tour Ranking Individual - Final result », sur uci.html.infostradasports.com, Union cycliste internationale (consulté le )
  36. « Un seul leader : l'équipe », sur velo101.com,
  37. François Tesson, « Simon: "Montrer que ce n'était pas une erreur" », sur orange.fr,
  38. (en) « Wildcard teams selected for Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège », sur cyclingnews.com,
  39. Bertrand Latour, « Julien Simon : « L'erreur est humaine » », sur cyclismactu.net,
  40. a b c d e et f « Simon Julien - 2013 », sur cqranking.com (consulté le )
  41. « Julien Simon est sur le bon chemin », sur 20minutes.fr, 20 minutes,
  42. François Quivoron, « Simon: "Ça va finir par sourire" », sur sports.fr,
  43. Anthony Thomas-Commin, « Sojasun : « On n'est pas des rigolos» », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  44. Alexandre Mignot, « Kittel, tout en puissance, frappe à nouveau ! », sur cyclismactu.net,
  45. Xavier Colombani, « La détresse des Sojasun », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  46. « Tour du Limousin. Ladagnous enlève la 3e étape devant Julien Simon », sur ouest-france.fr, Ouest-France,
  47. Baptiste Bouthier, « Sojasun, une fin en eau de boudin », sur velochrono.fr,
  48. a et b « Men Elite UCI Europe Tour Ranking Individual - Final result », sur uci.html.infostradasports.com, Union cycliste internationale (consulté le )
  49. a b et c « Julien Simon chez Cofidis », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  50. a b c d et e « Julien Simon — La classe à l'état pur », sur velo101.com,
  51. Romain Puissieux, « Simon : « Je me sens reboosté » », sur velochrono.fr,
  52. a b c d et e « Simon Julien - 2014 », sur cqranking.com (consulté le )
  53. Anthony Thomas-Commin, « Les cinq leçons de la course », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  54. a et b Camille Fischbach, « Simon : « Ça me rassure » », sur velochrono.fr,
  55. Manuel Martinez, « Bryan Coquard : «Un plaisir de lever les bras» », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  56. a b et c Maurice Helman, « Focus sur le succès de Julien Simon », sur cyclismactu.net,
  57. Manuel Martinez, « Julien Simon n'est plus très loin », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  58. Manuel Martinez, « Simon inconsolable », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  59. Benoît Laurenti, « GP Plumelec - Simon gagne au sommet de Cadoudal », sur cyclismactu.net,
  60. Alexis Rose, « TDF - Cofidis à la fois sur le général et les étapes », sur cyclismactu.net,
  61. Anthony Thomas-Commin, « Julien Simon touché au poignet », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  62. « Coup double pour Finetto », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  63. Manuel Martinez, « Simon, pour du beurre », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  64. Manuel Martinez, « Fonseca devant Le Gac et Voeckler », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  65. « Julien Simon veut rebondir », sur ouest-france.fr, Ouest-France,
  66. O.D., « Julien Simon : « Ma première course avec Nacer Bouhanni » », sur maville.com, Ouest-France,
  67. a b c d e f et g « Simon Julien - 2015 », sur cqranking.com (consulté le )
  68. Olivier Chauvet, « GP de Plumelec: Vuillermoz devant Simon et Fédrigo », sur sports.fr,
  69. François Tesson, « Cofidis: Bouhanni remercie Simon », sur sports.fr,
  70. a et b Frédéric Retsin, « Bouhanni et ses gardes rouges », La Voix du Nord,‎ , p. 26
  71. Romain Bonte, « Julien Simon : "Je suis rassuré" », sur francetvsport.fr,
  72. Sam Myon, « Chez Cofidis, 7 coureurs prolongés de deux ans », sur cyclismactu.net,
  73. « San Sebastian : Julien Simon à l'avant », sur sportbreizh.com,
  74. Cyprien Bricout, « Cofidis articulée autour de Bouhanni et Navarro », sur cyclismactu.net,
  75. Olivier Chauvet, « Les Français laissent échapper la victoire », sur sports.fr,
  76. « La France avec Démare et Bouhanni pour le Championnat du monde », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  77. « Mondial: Julian Alaphilippe et Julien Simon abandonnent », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  78. a b et c Jean-Pierre Prault, « Cyclisme. Cofidis. Julien Simon : « Une question d’opportunités » », sur letelegramme.fr, Le Télégramme,
  79. Lionel Samson, « Trophée des sports. Julien Simon a repris le vélo », sur letelegramme.fr, Le Télégramme,
  80. a b c et d « Simon Julien - 2016 », sur cqranking.com (consulté le )
  81. Christian-Olivier Kouka, « Classic Sud Ardèche - Victoire de Petr Vakoc au sprint », sur cyclismactu.net,
  82. a et b Jean-Louis Gatellier, « Dans le Finistère, Julien Simon est dans son jardin », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  83. G. S., « Tour de Yorkshire : fracture du coude pour Julien Simon », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  84. « Chris Froome ne part pas les mains vides, Trek et Lampre pour le Giro, fracture du coude pour Julien Simon, le Tour du Yorkshire Dames pour Kirsten Wild. », sur velo101.com,
  85. a et b Arthur Nencini, « Fin de saison pour Julien Simon », sur todaycycling.com,
  86. « Des nouvelles ! », sur simonjulien.com,
  87. « L'actu du 24 juin », sur velo101.com,
  88. a b c et d « Cyclisme. Julien Simon, une revanche à prendre », sur letelegramme.fr, Le Télégramme,
  89. a b c d e f g h et i « Simon Julien - 2017 », sur cqranking.com (consulté le )
  90. « Arthur Vichot garde son titre dans le Tour du Haut-Var », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  91. « Tour du Haut Var. Vichot rejoint Zoetemelk ! », sur letelegramme.fr, Le Télégramme,
  92. François Bonnefoy, « Route Adelie - Laurent Pichon gagne devant Gautier et Simon », sur cyclismactu.net,
  93. « Tour du Finistère : Julien Loubet s'impose », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  94. « Cofidis pour le Tour de France », sur velo101.com,
  95. François Bonnefoy, « Tour de France - Bardet s'impose, Froome coince, Aru en jaune », sur cyclismactu.net,
  96. Grégory Jouin, « Tour de France 2017 (19e étape): Boasson Hagen enfin récompensé », sur sport.francetvinfo.fr,
  97. « Cofidis prolonge Geoffrey Soupe et Julien Simon », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  98. Nicolas Pineau, « Bretagne Classic - Elia Viviani devant Kristoff et Colbrelli », sur cyclismactu.net,
  99. Léo Labica, « Bouhanni récidive », sur velo101.com,
  100. « Championnats du monde : Cyril Gautier, Julien Simon et Olivier Le Gac sélectionnés », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  101. Dylan LM, « Championnat du monde : Quelles chances françaises ? », sur vavel.fr, Vavel,
  102. J.-L. G., « Championnats du monde : Les équipiers de Julian Alaphilippe décrivent leur rôle », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  103. J.-L. G., « Lilian Calmejane victime d'un drapeau lors du Championnat du monde », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  104. François Bonnefoy, « Route - Julien Simon au repos forcé pour plusieurs semaines », sur cyclismactu.net,
  105. « Cyclisme. Reprise retardée pour Julien Simon », sur letelegramme.fr, Le Télégramme,
  106. « Cofidis : Julien Simon et Luis Angel Maté de retour », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  107. Maxime Moulin, « Cholet-Pays de la Loire : Les réactions », sur directvelo.com,
  108. Dominique Turgis, « Julien Simon : « On m'avait oublié » », sur directvelo.com,
  109. a b et c « Simon Julien - 2018 », sur cqranking.com (consulté le )
  110. François Bonnefoy, « Tour de France - Cofidis rassurante pour Christophe Laporte », sur cyclismactu.net,
  111. « Clásica San Sebastián : Julian Alaphilippe confirme ! », sur cyclingpro.net, (consulté le )
  112. a et b Nicolas Gachet, « Julien Simon : « J’ai été critiqué... » », sur directvelo.com,
  113. Clement Labat-Gest, « Tour du Doubs - Julien Simon s'offre le 33e Tour du Doubs », sur cyclismactu.net,
  114. « 1ère pour Denz, Hofstetter s'adjuge la Coupe de France », sur velo101.com,
  115. a b c d et e « Simon Julien - 2019 », sur cqranking.com (consulté le )
  116. a et b M. M., « Tour du Finistère : Julien Simon (Cofidis) s'impose sur ses terres », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  117. a et b Nelson Emane, « Retour sur les championnats de France de Cyclisme », sur velo101.com,
  118. a b c et d « Championnat de France : "l'erreur tactique" de Cofidis », sur lanouvellerepublique.fr, La Nouvelle République du Centre-Ouest,
  119. a b et c Xavier Colombani, « Championnat de France : malgré les médailles de Julien Simon et Damien Touzé, un « goût amer » pour Cofidis », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  120. Erick Lavenas, « CYCLISME – Entretien avec Damien Touzé coureur pro chez COFIDIS mais licencié à l’UV Neubourg (Eure) », sur actu.fr,
  121. Nathan Malo, « Profession: Conducteurs de train », sur velo101.com,
  122. Timothé Soulié, « Tour de France - Simon : "J'ai à cœur de donner le meilleur" », sur cyclismactu.net,
  123. Stéphane Carpentier, « Tour de France : remontées acides et soupe à la grimace chez Cofidis », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord,
  124. a b et c Vincent Daheron (avec Léo Roussel), « Cyclisme. Julien Simon : « Mon choix était vite fait » », sur ouest-france.fr, Ouest-France,
  125. « Tour du Limousin : Aristi au sprint, Calmejane toujours leader », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  126. François Bonnefoy, « Tour du Limousin - Benoît Cosnefroy fait coup double », sur cyclismactu.net,
  127. Quentin Ballue, « Bilan 2019 - L'équipe Cofidis prête à changer de braquet », sur cyclismactu.net,
  128. a et b Maxime Baron, « Cyclisme. Julien Simon : « Le maillot tricolore ? J’en ai pleuré… » », sur ouest-france.fr, Ouest-France, .
  129. a b c d et e « Simon Julien - 2020 », sur cqranking.com (consulté le ).
  130. « Cyclisme. Dans la roue des pros Costarmoricains, pour un week-end contrasté », sur ouest-france.fr, Ouest-France, .
  131. « Cyclisme. La grosse désillusion de Julien Simon, forfait pour le Tour de France », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, .
  132. Bruno Poirier, « Cyclisme. Julien Simon (Total Direct Energie) au long cours… », sur ouest-france.fr, Ouest-France, .
  133. Martin Boissereau, « Vuelta, 5e étape : Tim Wellens s'impose à Sabiñánigo devant Guillaume Martin », sur sport.francetvinfo.fr, .
  134. a et b « Cyclisme. Julien Simon, une passion restée intacte », sur ouest-france.fr, Ouest-France, .
  135. a b et c « Simon Julien - 2021 », sur cqranking.com (consulté le ).
  136. « Cyclisme – Tour du Finistère. Julien Simon : « Ma seule envie, c’est de lever les bras » », sur ouest-france.fr, Ouest-France, .
  137. « Tour de France. Six des sept coureurs bretons sont tombés lors de la première étape ! », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, .
  138. « Malade, Armirail souffre à l’arrière », sur petitbleu.fr, Le Petit Bleu d'Agen, .
  139. Maxime Baron, « Tour de France. Julien Simon : « Je pensais vraiment rentrer à la maison… » », sur ouest-france.fr, Ouest-France, .
  140. Jérémy Proux, « Tour de France. Bonnamour, Madouas, Gautier : fortunes diverses pour les coureurs de l’Ouest », sur ouest-france.fr, Ouest-France, .
  141. « Cyclisme. TotalEnergies : Julien Simon prolonge », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, .
  142. « Cyclisme. Grand Prix du Morbihan : Julien Simon, une cinquième victoire en Bretagne ! [Vidéo] », sur Le Telegramme, (consulté le )
  143. Laurent Devernet, « Julien Simon prolonge d’un an avec TotalEnergies », sur todaycycling.com, .
  144. « Julien Simon effectuera sa 17e saison chez les pros en 2024 », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, .
  145. « Simon passe de Cofidis à Direct Energie », sur eurosport.fr, Eurosport,
  146. Maxime Bouhier, « Julien Simon, nouveau coureur du Team Total Direct Energie », sur todaycycling.com,
  147. « Simon: "On compte sur moi" », sur cyclisme-mag.com,
  148. « Cyclisme. Julien Simon signe chez Total Direct Énergie », sur ouest-france.fr, Ouest-France,
  149. a et b « Classements Route UCI 2006-2007 », sur uci.html.infostradasports.com, UCI (consulté le )
  150. a et b (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2014 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  151. « Classement ProTour au 20 septembre 2008 », sur www.memoire-du-cyclisme.eu/, (consulté le )
  152. « Classement Mondial UCI 2009 », sur dataride.uci.ch, UCI, (consulté le )
  153. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2010 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  154. (en) « UCI World Ranking - 2016 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  155. (en) « UCI World Ranking - 2017 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  156. (en) « UCI World Ranking - 2018 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  157. (en) « UCI World Ranking - 2019 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  158. (en) « UCI World Ranking - 2020 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  159. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2009 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  160. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2010 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  161. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2011 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  162. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2015 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  163. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2016 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  164. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2017 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  165. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2018 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  166. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2019 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  167. (en) « UCI Europe Tour Ranking - 2020 - Individual », sur dataride.uci.ch, UCI (consulté le )
  168. « Le point sur le Challenge Julien Simon », sur sportbreizh.com,

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :