Jules Léotard
Jean-Marie Jules Léotard dit Jules Léotard[N 1] (né le à Toulouse (Haute-Garonne)[N 2]et mort le dans la même ville[N 3] de la variole[1]) est un trapéziste français, inventeur du trapèze volant et plus particulièrement de la voltige entre deux trapèzes ainsi que du justaucorps (qui porte son nom en anglais).
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Jean-Marie Jules Léotard |
Nationalité | |
Activités |
Biographie
modifierNé d'un père[N 4] artiste et éducateur en acrobaties au sol dans un cirque, Jules Léotard doué intellectuellement se destine vers de longues études de droit, mais le cirque le fascine et très tôt, il rejoint le Cirque Napoléon (devenu par la suite le Cirque d'hiver), à Paris, où il fait sa première apparition publique au trapèze volant. Le , il exécute un premier passage entre deux trapèzes en effectuant un saut périlleux : il est l'inventeur du trapèze volant[2].
C'est lui qui, pour laisser son corps libre de ses mouvements et faire apparaître sa musculature, porta le maillot collant inventé pour ses besoins, nommé depuis le léotard[3] et utilisé par les hommes en gymnastique artistique[4].
Jules Léotard meurt à 32 ans, de la variole noire[5]. Il est enterré au cimetière de Terre-Cabade à Toulouse (Haute-Garonne), situé sur le plan à la parcelle 1-5 : tombe 19[6].
Une rue porte son nom à Toulouse, dans le quartier de la Côte Pavée[1].
Chanson
modifierJules Léotard a inspiré la chanson populaire The Daring Young Man on the Flying Trapeze également connue sous le nom de « Flying Trapeze », créée en 1867 par le parolier et chanteur britannique George Leybourne, est adaptée sur une musique de Gaston Lyle, et arrangée par Alfred Lee[7],[1].
- He'd fly through the air with the greatest of ease,
- That daring young man on the flying trapeze.
- Il volait dans les airs avec une grande facilité,
- Ce jeune homme audacieux sur le trapèze volant.
La chanson a aussi été enregistrée et interprétée par Don Redman & His Orchestra (1936), The Chipmunks, Eddie Cantor, Burl Ives, Cliff Edwards, Spike Jones, Ian Whitcomb, Les Paul, Mary Ford, Crispin Hellion Glover et Bruce Springsteen.
Cinéma
modifierJules Léotard a aussi inspiré le cinéma américain avec le film Les Joies de la famille. La réalisation est de Clyde Bruckman avec :
- W. C. Fields (Ambrose Wolfinger)
- Mary Brian (Hope Wolfinger)
- Kathleen Howard (Leona Wolfinger)
Publication
modifier- Pirouettes et collants blancs : mémoires de Jules Léotard, le premier des trapézistes , Paris, Mercure de France, 2010, coll. "Le Temps retrouvé", 120 p., préface et notes de Noël Herpe[4].
Références
modifier- Notes
- Son identité complète de naissance est Jean Marie Jules Léotard, voir son acte de naissance.
- Son acte de naissance est visible en ligne sur le Site des Archives Municipales de Toulouse, vue 157, acte 1239.
- Son acte de décès est visible en ligne sur le Site des Archives Municipales de Toulouse, vue 44, acte 2392.
- Dans l’acte de naissance de son fils Jules, il est professeur de gymnastique.
- Références
- « Toulouse. Jules Léotard, l'inventeur toulousain du trapèze volant réhabilité », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- Jules Leotard Victoria and Albert Museum.
- (en) John Bemelmans Marciano, Anonyponymous : The Forgotten People Behind Everyday Words, Bloomsbury, , 160 p. (ISBN 978-1-60819-162-8, OCLC 701520662, lire en ligne), p. 61.
- Laure Depretto, « Pirouettes et collants blancs. Mémoires de Jules Léotard, le premier des trapézistes », sur fabula.org (consulté le ).
- « Jules Léotard, ce Toulousain qui inventa le trapèze - Toulouse - Haute-Garonne - Midi-Pyrénées - Grand Sud Insolite et Secret », sur grandsudinsolite.fr (consulté le ).
- Tombeau de l'artiste au cimetière Terre-Cabade de Toulouse..
- (en) [1], sur nls.uk.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- William Saroyan, L'audacieux jeune homme au trapèze volant, nouvelles traduites de l'anglais par Jacques Havet - 331 p.
Liens externes
modifier
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :