Joseph Locke
Joseph Locke (1805-1860) est un ingénieur anglais du XIXe siècle. Il a été l'ingénieur en chef du Grand Junction Railway, ligne ferroviaire qui réunissait Birmingham, Manchester et Liverpool.
Membre du 18e Parlement du Royaume-Uni 18e Parlement du Royaume-Uni (d) Honiton (d) | |
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Membre du 17e Parlement du Royaume-Uni 17e Parlement du Royaume-Uni (d) Honiton (d) | |
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Membre du 16e Parlement du Royaume-Uni 16e Parlement du Royaume-Uni (d) Honiton (d) | |
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Membre du 15e Parlement du Royaume-Uni 15e Parlement du Royaume-Uni (d) Honiton (d) | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 55 ans) |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activités | |
Père |
William Locke (d) |
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Esther Teesdale (d) |
Conjoint |
Phoebe McCreery (d) (à partir de ) |
Membre de |
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Broadbottom Viaduct (d), viaduc de Barentin |
Biographie
modifierNé à Attercliffe, près de Sheffield, dans le Yorkshire, sa famille s’installe près de Barnsley quand il a cinq ans.
Il devient apprenti sous les ordres de William Stobart à Pelaw, sur la rive gauche de la Tyne, pas loin de la frontière écossaise, où il supervise l’installation de rails, de tunnels et de wagonnets dans les mines de charbon. Il reçoit alors la visite d’un autre technicien des mines, l’ingénieur mécanicien George Stephenson ( – ) et il est décidé qu’il l’accompagnera dans ses recherches. Lorsque ce dernier construit la première locomotive à vapeur rapide, cette « fusée » fut conduite par l'ingénieur auxiliaire Joseph Locke.
À partir de , ils réussissent la mise en place de la ligne du Grand Junction Railway, préparée depuis 1823. Puis ils réalisent le chemin de fer de Londres à Southampton[1].
Il devient ensuite l'ingénieur en chef du chemin de fer de Paris à Rouen[1], il y organise notamment le transfert d’un des fournisseurs, les ateliers Allcard et Buddicum de Warrington Lancashire, sur le sol normand.Ceux-ci établirent leurs premiers ateliers - dits des Chartreux- dans les murs d'un ancien couvent, au Petit-Quevilly en . Le travail ne leur fit pas défaut, puisque la compagnie de Rouen leur passa commande de l'essentiel de son matériel roulant : 40 locomotives, 120 voitures de 2e classe et 200 wagons.
Il poursuit son aventure française en prenant la direction de la construction du chemin de fer de Rouen au Havre[1]. En 1846, lorsque le viaduc de Barentin s'effondre[2], Joseph Locke prend à sa charge sa reconstruction, en moins de six mois de délais[3].
Notes et références
modifier- Hervier, 2005, p. 15
- « Écroulement du viaduc de Barentin », Journal de Rouen du 11 janvier 1846 (lire en ligne)
- Hervier, 2005, p. 107
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Dominique Hervier (dir.), Hélène Bocard, Jean-François Belhoste, Claire Étienne et al. (préf. Bernard Toulier et Denis Woronof, photogr. Philippe Ayrault, Denis Couchaux, Philippe Fortin et al.), Inventaire général du patrimoine culturel de la France, régions Île-de-France et Haute-Normandie : De Paris à la mer, la ligne de chemin de fer Paris-Rouen-Le Havre, Paris/Inventaire général du patrimoine culturel, APPIF, coll. « Images du patrimoine » (no 239), , 152 p., 30 × 30 cm (ISBN 2-905913-46-0).
Articles connexes
modifier- Histoire des chemins de fer
- Histoire des chemins de fer britanniques
- Ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- (en) Hansard 1803–2005
- Ressource relative à la musique :
- (en) Muziekweb
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Joseph Locke sur Structurae