Jean de Vienne
Jean de Vienne, né à Dole vers 1325[1] et mort à la bataille de Nicopolis le , est un militaire franc-comtois au service du Royaume de France, connu pour son rôle dans la marine de guerre.
Jean de Vienne | ||
Buste de Jean de Vienne, galerie des Batailles, château de Versailles. | ||
Surnom | Le « Du Guesclin » de la Mer | |
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Naissance | vers 1325 Dole |
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Décès | (à 55 ans) Bataille de Nicopolis (Bulgarie) Mort au combat |
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Origine | Comté de Bourgogne | |
Allégeance | Royaume de France | |
Dignité d'État | Amiral de France | |
Années de service | 1358 – 1396 | |
Conflits | Guerre de Cent Ans | |
Faits d'armes | •1362 : Bataille de Brignais •1364 : Bataille de Cocherel •1365-1367 : Croisade d'Amédée VI de Savoie •1374-1375 : Siège de Saint-Sauveur-le-Vicomte •1377-1380 : Pillage des côtes anglaises •1382 : Bataille de Roosebeke •1385 : Bataille de L'Écluse •1385 : Siège de Wark •1388 : Expédition de Gueldre •1390 : Expédition de Barbarie •1396 : Voyage de Hongrie |
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Distinctions | Chevalier (1362) Chevalier de l'ordre du Collier (1365) Amiral de France (1373) |
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Autres fonctions | Gouverneur de Honfleur (1370) Capitaine général du roi en Basse-Normandie (1374) |
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Famille | Fils de Guillaume II de Vienne, Gendre de Jean d'Oiselay, Mari de Jeanne d'Oiselay, Neveu de Jean de Vienne, gouverneur de Calais | |
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Biographie
modifierJeunesse
modifierIssu de la lignée franc-comtoise des comtes de Vienne, il fut, entre autres, seigneur de Roulans[2], de Chevigny (fief paternel[3],[4]), de Chevigny-Saint-Sauveur (un fief de sa famille maternelle) et de Meursault en partie (fief maternel), aussi de St-Ursanne en Porrentruy (par acquisition). On l'a souvent confondu avec son oncle et homonyme, Jean de Vienne (mort le à Paris ; gouverneur et défenseur de Calais lors du siège de la place entrepris par Édouard III en 1346-1347). Son frère Guillaume (mort en 1407) fut archevêque de Rouen et sa sœur Jeanne (morte en 1360) eut comme époux Jean III de Nans (mort en 1381). Tous ces personnages appartiennent à la maison de Vienne.
Fils de Guillaume Ier ou II de Vienne (de Mirebel), sire de Roulans (vers 1305-1360 ; fils cadet de Jean Ier de Vienne sire de Mirebel) et de Claudine (ou Marguerite) de Chaudenay (vers 1315-1349), ses jeunes années demeurent obscures. Le testament de son père révèle qu'il fut l'aîné d'une fratrie de huit enfants. Il eut trois frères (Guillaume, Simon et Odet) et quatre sœurs (Jeanne, Jaquette, Marguerite et Catherine).
Guillaume (mort en 1407), son frère, était archevêque de Rouen, évêque d'Autun et de Beauvais, abbé de Saint-Martin d'Autun et de Saint-Seine. Leur neveu Jean de Nant, archevêque de Vienne puis évêque de Paris.
Début de carrière
modifierSa carrière militaire débute alors qu'il n'a que dix-sept ans[1]. Il est signalé aux alentours d'Avallon en 1358 sous le commandement de son parent Jacques de Vienne, seigneur de Longwy, capitaine général des Guerres de Bourgogne, oncle paternel de Guillaume de St-Georges et Ste-Croix. De 1358 à 1364, Jean participe à la lutte contre les grandes compagnies, bandes de combattants et de mercenaires jetées sur les routes du royaume à la suite du traité de Brétigny (1360). Il est signalé à la bataille de Brignais (1362). Il est créé chevalier de l' ordre du Collier, en 1364, par le comte de Savoie.
Il participe également à la bataille de Cocherel, aux côtés de Bertrand du Guesclin, et qui devait déboucher sur le sacre de Charles V.
De 1365 à 1367, il participe à la croisade du Comte Vert Amédée VI de Savoie. Il devient par la même occasion chevalier de l'ordre de l'Annonciade.
De retour en France, il prend part une nouvelle fois à la lutte contre les Compagnies avant de se lancer, aux côtés du duc d'Anjou, frère de Charles V, dans la reconquête du royaume. Ainsi, entre 1369 et 1373, il est signalé, entre autres, à Montpon-Ménestérol et Sainte-Sévère. Il prend une part active dans la libération de l'Aquitaine et de l'Anjou.
On le retrouve sur mer, en 1372, aux côtés du capitaine de galères Reynier Grimaldi.
En 1373, lors de la désastreuse chevauchée du duc de Lancastre, il réussit à surprendre un détachement anglais à proximité d'Oulchy-le-Château et parvint à capturer plusieurs chevaliers. Ce fait d'armes a certainement dû finir par convaincre le roi de sa haute valeur militaire.
Amirauté
modifierEn 1373, Charles V le nomme amiral de France. Il réorganise la marine, met en place un important programme de construction, créé les garde-côtes, organise des surveillances sur les côtes et délivre des licences pour la construction et vente des bateaux. De Vienne pousse le roi à développer à nouveau l'outil naval français, abandonné après la désastreuse Bataille de L'Écluse qui a vu la flotte française quasiment disparaître[5].
Jean de Vienne a été un des premiers stratèges à comprendre que les opérations navales, notamment amphibies, pouvaient faire fléchir l'Angleterre, de sorte qu'il conduisit plusieurs expéditions contre les côtes du sud de l'Angleterre, de 1377 à 1380, de Plymouth en passant par l'île de Wight jusqu'à Rye.
Entre 1381 et 1385, il se bat, toujours pour le roi de France, Charles V, contre les Flamands, notamment lors de la bataille de Roosebeke.
En 1385, après avoir conseillé l'opération au roi de France, le roi missionne Jean de Vienne pour mener un débarquement en Écosse avec une armée française transportée par 180 navires, dans le but de prendre à revers les Anglais et d'envahir l'Angleterre par le nord. Malgré la victoire de Wark[6], après la défection des Écossais, il est contraint de faire retraite et à ré-embarquer.
Après que Charles VI succéda à son père Charles V sur le trône de France, la Marine déclina car Charles VI ne partageait pas l'intérêt de son père.
Jean de Vienne rejoint alors la Croisade[6] du roi Sigismond de Hongrie contre l'Empire ottoman. Il est tué lors de la bataille de Nicopolis en Bulgarie. Son corps est rapatrié et inhumé dans la chapelle familiale dans l’abbatiale de l’abbaye cistercienne de Bellevaux[7] en comté de Bourgogne (actuelle Franche-Comté).
Jean de Vienne est le premier amiral français à avoir conçu et mis en œuvre une véritable stratégie navale[8].
Trois bâtiments de la Marine nationale ont porté son nom[9].
Postérité
modifierJean de Vienne (les généalogies anciennes données par le Père Anselme[10] et Moréri[11] sont en partie dépassées ; Gérard Pelot a renouvelé la question[4]) épousa en Jeanne d'Oiselay (branche bâtarde des comtes de Bourgogne, issue d'Etienne, fils naturel d'Étienne II d'Auxonne), dame de Bonnencontre et probablement de Clervans/Clairvans. Ils eurent vraisemblablement trois enfants : Philippe, Pierre et Jeanne.
- Philippe de Vienne (1360-1413), sire de Roulans, Montby/Montbis, Clervans/Clairvans, Bonnencontre, qui épouse d'abord N., puis ensuite en 1395 Philiberte de Maubec dame de Chastenay (morte en 1421), fille de François de Maubec et d'Alix de Grolée, d'où :
- (du 1°) Jean de Vienne l'Aîné (mort vers 1425/1430), seigneur de Bonnencontre, sire de Listenois, Montgilbert, Chouvigny, Veauce, Châteldon, Le Mayet, La Ferté-Chaud(e)ron, La Roche-Milay et du Breuil, sénéchal et maréchal de Bourbonnais, par son mariage en 1415 avec Isabeau/Jeanne Aycelin de Montaigut, dame de Montgilbert, fille de Louis Aycelin dit Listenois, et de Marguerite de Beaujeu-Joux petite-fille de Guichard VI de Beaujeu ; d'où :
- Philippe de Vienne de Listenois, épouse Péronnelle, fille de Jean de Chazeron, d'où :
- Anne de Vienne, dame de Listenois, mariée le à son grand-cousin Jean de Vienne, seigneur de Montby (ci-dessous)
- Philippe de Vienne de Listenois, épouse Péronnelle, fille de Jean de Chazeron, d'où :
- (du 2° comme les autres enfants) autre Jean de Vienne le Jeune (?-1440) sire de Roulans : avec sa femme Béatrice de Saint-Chéron, il a des fille, dont Jeanne de Vienne qui épouse Antoine Ier de Ray (?-mort vers 1490), membre d'une branche de la famille de La Roche, descendant donc des anciens seigneurs de Roulans[2]. Ainsi Roulans entrera complètement dans la maison des seigneurs de Ray, notamment avec leur fils Marc de Ray (mort en 1510)
- Marguerite, épouse Jean de Crux, seigneur de Trouhans (cf. abbé Charles Boullemier : Nicolas Rolin, p. 19:), d'où postérité
- Guillemette, femme d'abord (sans postérité) d'Antoine de Vergy (mort en 1439), maréchal de France, comte de Dammartin et sire de Champlitte ; puis ensuite (avec postérité) de Thibault VIII de Neufchâtel
- Guillaume II ou III de Vienne (mort en 1471), seigneur d'Arc-en-Barrois, Clervans, Montby — et aussi de Montbis (avec des biens à Vougeot, Vosne, Flagey, Chambolle : le tout vendu aux cisterciens du prieuré de Gilly le ). Il épouse d'abord en 1455 Béatrice de Cusance, dame de Flagey (certainement Flagy), Scey-en-Varais et Port-sur-Saône, et épouse ensuite Claude/Claudine de Villersexel (-Faucogney), veuve d'Olivier de Neublans-Longwy de Rahon
- Jean de Vienne (mort en 1499 ou 1504), seigneur d'Arc-en-Barrois (après des accords de famille avec Rodolphe de Hochberg en 1468 et 1486, et un arrêt du Parlement de Paris en 1507 ; Rodolphe était l'héritier, par sa femme Marguerite de Vienne, de Guillaume de Vienne sire de Ste-Croix et d'Arc-en-Barrois[12]) et de Montby. Jean épouse sa petite-cousine Anne de Vienne-Listenois ci-dessus
- François Ier de Vienne-Listenois (mort vers 1527), marié à Bénigne de Grandson, fille d'Hélyon II sire de Puits et d'Avoye de Neufchâtel-Montaigu
- Anne/Jeanne de Vienne-Listenois (1500-1541), qui épouse en 1527 Claude de Bauffremont-Scey (1506-1536) : d'où la suite des seigneurs d'Arc-en-Barrois et Listenois, fondus dans les Bauffremont-Scey
- deux sœurs, autres Anne et Jeanne de Vienne-Listenois, épousent successivement Louis Motier de La Fayette, arrière-petit-fils du maréchal Gilbert (Anne : avec postérité)
- Françoise de Vienne-Listenois, dame de La Ferté-Chaud(e)ron (à Chantenay-Saint-Imbert) et de Montgilbert, femme d'abord de Jacques de Chaumont d'Amboise de Bussy (né en 1475, mort en 1515 à Marignan), fils de Jean (IV) d'Amboise, et ensuite en 1527 de Jean IV de La Baume-Montrevel (postérité des deux mariages)
- François II de Vienne-Listenois, seigneur d'Arc-en-Barrois (mort sans postérité en 1537)
- Marguerite de Vienne-Listenois, sœur de François Ier, épouse en 1493 Jean IV de Montboissier-Beaufort-Canillac
- François Ier de Vienne-Listenois (mort vers 1527), marié à Bénigne de Grandson, fille d'Hélyon II sire de Puits et d'Avoye de Neufchâtel-Montaigu
- Philippe de Vienne (mort en 1519), seigneur de Clervans/Clairvans, Bonnencontre et Scey-en-Varais, épouse en 1482 Catherine de La Guiche, d'où :
- Claude de Vienne sire de Clervans (1485-1540), épouse en 1532 Claude du Châtelet (1518-1562) :
- parents de Claude-Antoine (mort en 1588 ; baron de Coppet en 1572), et de Nicolas de Vienne de Clervans (1535-1569/1579 ; épouse Perrette de Geresme) ; Nicolas de Vienne et Perrette sont parents de :
- Marc de Vienne de Clervans (1568-1598/1599), seigneur de Vauvillers, épouse Marie de Châteauvieux, héritière du comté de Confolens, d'où :
- René de Vienne de Clervans (mort en 1637), épouse en 1628 Marie de La Guesle (morte en 1674), nièce de François (mort en 1614), archevêque de Tours
- La fille de René de Vienne et Marie de La Guesle, Françoise-Marie de Vienne (morte en 1669), épouse en 1649 Charles II duc de La Vieuville, fils de Charles Ier de La Vieuville : d'où le duc René-François (mort en 1719), et son frère cadet Charles-Emmanuel de La Vieuville (mort en 1720) (avec postérité des deux frères)
- René de Vienne de Clervans (mort en 1637), épouse en 1628 Marie de La Guesle (morte en 1674), nièce de François (mort en 1614), archevêque de Tours
- Marc de Vienne de Clervans (1568-1598/1599), seigneur de Vauvillers, épouse Marie de Châteauvieux, héritière du comté de Confolens, d'où :
- parents de Claude-Antoine (mort en 1588 ; baron de Coppet en 1572), et de Nicolas de Vienne de Clervans (1535-1569/1579 ; épouse Perrette de Geresme) ; Nicolas de Vienne et Perrette sont parents de :
- Claude de Vienne sire de Clervans (1485-1540), épouse en 1532 Claude du Châtelet (1518-1562) :
- Olivier de Vienne, frère de Jean et Philippe, protonotaire apostolique.
- Jean de Vienne (mort en 1499 ou 1504), seigneur d'Arc-en-Barrois (après des accords de famille avec Rodolphe de Hochberg en 1468 et 1486, et un arrêt du Parlement de Paris en 1507 ; Rodolphe était l'héritier, par sa femme Marguerite de Vienne, de Guillaume de Vienne sire de Ste-Croix et d'Arc-en-Barrois[12]) et de Montby. Jean épouse sa petite-cousine Anne de Vienne-Listenois ci-dessus
- (du 1°) Jean de Vienne l'Aîné (mort vers 1425/1430), seigneur de Bonnencontre, sire de Listenois, Montgilbert, Chouvigny, Veauce, Châteldon, Le Mayet, La Ferté-Chaud(e)ron, La Roche-Milay et du Breuil, sénéchal et maréchal de Bourbonnais, par son mariage en 1415 avec Isabeau/Jeanne Aycelin de Montaigut, dame de Montgilbert, fille de Louis Aycelin dit Listenois, et de Marguerite de Beaujeu-Joux petite-fille de Guichard VI de Beaujeu ; d'où :
Hommage
modifierUn commissariat des Chantiers de la jeunesse française portait le nom de Jean de Vienne.
La promotion 1997 du Groupe-école du commissariat de la marine (commissaires de la marine et officiers du corps technique et administratif de la marine, d'active et de réserve) porte le nom de Jean de Vienne.
Bernard de Pirey Saint-Alby a publié, en 1934, un livre consacré à Jean de Vienne qu'il qualifie de « du Guesclin de la mer ».
Notes et références
modifier- Aîné d'une fratrie d'une dizaine d'enfants (2 ou 3 morts en bas âge) et sa mère étant décédée en 1350 (1349 pour certains généalogistes), il ne peut pas être né en 1341, mais plutôt vers 1335. Au décès de sa mère, il aurait alors eu 15 ans environ[réf. nécessaire].
- .
- « L'amiral Jean de Vienne, p. 19-25, p. 24 notamment », sur Deux chefs de guerre au Moyen Age, l'amiral Jean de Vienne et le connétable Bertrand du Guesclin, par Jacques de Certaines, aux Editions Apogée, 2013
- « Jean de Vienne, p. 166-182, notamment p. 167 et 174 », sur Les derniers grands feux (?) d’une maison comtoise et bourguignonne : Guillaume de Vienne, seigneur de Saint-Georges et de Sainte-Croix, 1362-1437, volume I : thèse soutenue par Gérard Pelot en décembre 2012, Université de Franche-Comté ; en ligne sur HAL-Archives ouvertes
- Guerre d'horizon sans rivage, , Cercle Du Guesclin, (consulté le ), sur cercleduguesclin.fr.(nISSM)
- Mary Cousin, Manus Deï (ISBN 9782952970501).
- L'église fut rasée après la Révolution française et les tombes dispersées
- Étienne Taillemite, dans Vergé-Franceschi 2002, p. 1475.
- Une frégate anti sous-marine de la Marine nationale sera restée en service jusqu'en 2018.
- « Maison de Vienne, p. 794-813, surtout p. 808-812 », sur Histoire généalogique et chronologique de la Maison de France, t. VIII, 1733, par le Père Anselme de Ste-Marie et Honoré Caille du Fourny, chez les Libraires associés à Paris
- « Maison de Vienne, p. 104-109, surtout p. 106-107 », sur Grand Dictionnaire historique, t. VIII, 1740, par Louis Moréri
- Thèse de l'historien Gérard Pelot, Les derniers grands feux (?) d'une maison comtoise et bourguignonne : Guillaume de Vienne, seigneur de Saint-Georges et de Sainte-Croix, 1362-1437 (2012), référencée dans l'article Ste-Croix-Guillaume en notes 8 à 13.
Bibliographie
modifier- Léon Guérin, Histoire Maritime de France, Paris, 1851, p. 468 [lire en ligne].
- Terrier de Loray, Jean de Vienne, amiral de France, Paris, 1878.
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8).
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, éditions Tallandier, , 573 p. (ISBN 2-84734-008-4).
- Bernard de Pirey Saint-Alby, Le Du Guesclin de la mer, l'amiral Jean de Vienne (1341-1396), Le Masque, Paris, 1934.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierPlusieurs bateaux de la marine française furent nommés en son honneur. Parmi d'autres, on trouve :
- un croiseur de la classe La Galissonière : terminé en 1937, il fut sabordé en novembre 1942 à Toulon.
- une frégate anti-sous-marine de la classe Georges Leygues, FASM Jean de Vienne (D643), en service de 1984 à 2018.
Liens externes
modifier- Association Amiral Jean De Vienne sur CollecOnline
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :