Jean-Baptiste Saint-Martin
Jean-Baptiste Saint-Martin né le à Pertuis et décédé le à Avignon (Vaucluse), homme politique français, radical socialiste puis boulangiste.
Jean-Baptiste Saint-Martin | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 20 mai 1906 |
Circonscription | Vaucluse |
Législature | IXe (Troisième République) |
Groupe politique | RRRS |
Prédécesseur | Paul Vialis |
Successeur | Louis Guichard |
– (3 ans, 11 mois et 2 jours) |
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Élection | 22 septembre 1889 |
Circonscription | Seine |
Législature | Ve (Troisième République) |
Groupe politique | Gauche radicale |
Prédécesseur | Circonscription créée |
– (11 ans, 6 mois et 6 jours) |
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Élection | 5 mai 1878 |
Réélection | 21 août 1881 18 octobre 1885 |
Circonscription | Vaucluse |
Législature | IIe, IIIe et IVe (Troisième République) |
Groupe politique | Extrême gauche (1878-1885) Gauche radicale (1885-1889) |
Prédécesseur | Jean Du Demaine |
– (4 mois et 14 jours) |
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Élection | 11 février 1877 |
Circonscription | Vaucluse |
Législature | Ire (Troisième République) |
Groupe politique | Extrême gauche |
Prédécesseur | Jean Du Demaine |
Successeur | Jean Du Demaine |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pertuis (Vaucluse) |
Date de décès | (à 86 ans) |
Lieu de décès | Avignon (Vaucluse) |
Nationalité | France française |
Parti politique | RRRS |
Profession | Avocat à Apt et Avignon |
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Biographie
modifierJean-Baptiste Saint-Martin comptait parmi les militants républicains du département du Vaucluse à la fin du Second Empire. Ainsi, il était dans le conseil d'administration du journal Le Démocrate du Vaucluse, créé en 1868, et a fondé « la bibliothèque populaire de Pertuis », qui avait pour but de développer l'instruction populaire et républicaine[1].
Carrière professionnelle et politique
modifierAprès des études de droit, il exerça comme avocat, à Apt et Avignon. Élu conseiller général pour le canton de Pertuis, il devient vice-président du conseil général de Vaucluse. Il fut député de Vaucluse et de la Seine (1877-1893) et (1906-1910). Élu en , opposé au gouvernement de Broglie, il fut en mai l'un des signataires du manifeste des 363. Il s'est compromis dans le scandale de Panama[2] en 1892. Saint-Martin était également directeur de l'École des Beaux-Arts d'Avignon[3].
Sources
modifier- « Jean-Baptiste Saint-Martin », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Pour approfondir
modifierNotes et références
modifier- Christophe Portalez, Alfred Naquet et ses amis politiques : patronage, influence et scandale en République (1870‐1898) (thèse de doctorat en histoire, Avignon Université, Sous la direction de Frédéric Monier, Soutenue le 29-05-2015), 706 p., p. 27
- J.-Y. Mollier, Le Scandale de Panama, Paris, Fayard, , 576 p. (ISBN 2213026742), p. 364 et suiv.
- Carrière politique
Articles connexes
modifierLien externe
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- Ressource relative à la vie publique :
- Fiche de l'Assemblée Nationale