Iouli Daniel

écrivain russe

Iouli Markovitch Daniel (en russe : Юлий Маркович Даниэль) est un écrivain, poète, traducteur et dissident soviétique, né le à Moscou et mort le à Moscou.

Iouli Daniel
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Юлий Маркович ДаниэльVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Nikolaj AržakVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Formation
Université d'État de la région de Moscou (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Mark Daniel (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Larissa Bogoraz (jusqu'en )
Irina Uvarova (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Alexander Daniel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Pavel Ûrʹevič Uvarov (en) (beau-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Lieu de détention
Distinctions
Prononciation

Biographie

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Iouli Daniel est le fils de l'écrivain et dramaturge juif de langue yiddish Marc Daniel (1900-1940). En et alors qu’il n’a que 17 ans, Iouli Daniel ment sur son âge pour pouvoir se porter volontaire et rejoindre le front ; il combat avec le deuxième front ukrainien et le troisième front biélorusse contre les Nazis ; il sera plusieurs fois décoré. En , Daniel est sévèrement blessé aux jambes, ce qui entraîne sa démobilisation. De retour à la vie civile, il fait ses études à la faculté philologique de l'université pédagogique de l'oblast de Moscou, puis devient enseignant dans l'oblast de Kalouga.

À partir de 1957, il s'illustre comme traducteur de poésies et écrivain. Ses œuvres littéraires sont publiées sous le nom de plume de Nikolaï Arjak (Николай Аржак). Ces publications lui forgent une réputation de dissident. On vient l'arrêter en 1965 et la sentence de cinq ans de prison pour activité anti-soviétique est prononcée contre lui l'année suivante[1]. Il fut un prisonnier politique du Goulag.

Après sa libération en 1970, il s'installe à Kalouga et vit de traductions, qu'il effectue sous le nom de Iouri Petrov (Юрий Петров), il traduit notamment de l'ukrainien en russe les poèmes du poète ukrainien Ivan Svitlytchny.

Il passe ses dernières années à Moscou, où il décède le . Il est enterré au cimetière Vagankovo.

Décorations

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Notes et références

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  1. Alexandre Soljenitsyne (trad. René Marichal), Le chêne et le veau : esquisses de la vie littéraire (autobiographie), Paris, Seuil, , 541 p. (ISBN 978-2-02-002121-0), p. 131,193,536

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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