Harry von Arnim

diplomate allemand

Harry-Charles-Conrad-Édouard, comte d’Arnim, né à Moitzelfitz, arrondissement de la principauté (de) le et mort le à Nice, est un diplomate prussien.

Harry von Arnim
Fonction
Ambassadeur
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Famille
Père
Christian Ernst, Freiherr von Arnim (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Friederike von Blankenburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Luise Auguste Elisabeth von Prillwitz (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Henning August von Arnim-Schlagenthin (d)
Karin, Freiin von Arnim (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Origine

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Il est issu de la famille von Arnim de l'Uckermark. Ses parents sont Christian Ernst von Arnim (1792-1842) et son épouse Auguste von Blankenburg (1795-1849). Son oncle est l'homme politique Heinrich Alexander von Arnim (1798-1861).

Biographie

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Attaché à la légation prussienne de Munich en 1850, secrétaire d’ambassade à Rome de 1853 à 1855, puis conseiller de légation au ministère des affaires étrangères à Berlin, le comte d’Arnim a été envoyé extraordinaire à Lisbonne en 1862, puis à Munich en 1864[1].

Ministre plénipotentiaire à Rome de 1864 à 1870, il a été commissaire pour les négociations de la paix à Bruxelles, puis à Francfort en mars-. Ambassadeur en France, le , il a suivi une ligne politique différente de celle de Bismarck, qui, le soupçonnant en outre de vouloir le supplanter dans la faveur de l’empereur Frédéric, l’a fait rappeler, le , mettre en disponibilité le suivant, et poursuivre pour détournement ou suppression de pièces diplomatiques[1].

Condamné à trois mois, le , puis à neuf mois de prison, le , il s’est retiré en Suisse, puis en Italie, et a publié ou fait publier des écrits retentissants contre le chancelier allemand, qui lui a intenté une accusation de trahison et d’insultes envers l’empereur, qui lui a valu d’être frappé, en , de cinq années de réclusion par contumace. Depuis son exil en Autriche, il a publié deux autres pamphlets sur la politique ecclésiastique de Prusse, intitulés Der Nunzius kommt! (Vienne, 1878) et Quid faciamus nos? (Vienne, 1879). Il allait pouvoir poursuivre la révision de son procès lorsqu’il est mort en France[1].

Famille

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Il se marie le 28 décembre 1846 Elise von Prillwitz (né le 23 juin 1827 à Berlin et mort le 22 décembre 1854 à Rome), fille d'Auguste von Prillwitz (de). Le couple a un fils:

marié avec Anna von Törring-Jettenbach (née le 11 octobre 1863 et morte le 26 février 1888)
marié en 1891 avec Mary Annette Beauchamp

Après sa mort, il se marie le 21 avril 1857 à Berlin Sophie Adelheid von Arnim-Boitzenburg (1836-1918), fille du comte Adolf Heinrich von Arnim-Boitzenburg. Le couple a trois filles, dont:

  • Margarethe (né le 9 décembre 1859 et mort le 2 mai 1940) mariée avec Bernd von Arnim
  • Caroline Mathilde (né le 30 décembre 1865 et mort le 18 juillet 1898) marié avec Clemens Adolf von Einsiedel (né le 29 octobre 1853 et mort le 1er mars 1917)
  • Élise Adolphine (né le 16 mars 1858 et mort le 16 janvier 1874)

Arnim est élevé au rang de comte prussien le 28 juillet 1870 à Berlin selon le droit du premier-né (primogéniture).

Bibliographie

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Notes et références

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  1. a b et c Antonin Debidour, Histoire diplomatique de l’Europe depuis l’ouverture du congrès de Vienne jusqu’à la fermeture du congrès de Berlin (1814-1878), Paris, Félix Alcan, Ancienne Libraire Germer Baillière, , 600 p. (lire en ligne), p. 460 ou Gallica.

Liens externes

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