Guillaume Félix Alphonse Marey-Monge
Guillaume Félix Alphonse Marey-Monge (Pommard, Côte-d'Or, [1] - Pommard, ), est un homme politique français du XIXe siècle.
Guillaume Félix Alphonse Marey-Monge | |
Marey-Monge (1818-77), député de Côte d'Or, épreuve sur papier albuminé, Musée d'Orsay, Paris. | |
Fonctions | |
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Empire français Maire de Pommard | |
Conseiller général du canton de Gevrey | |
– (163 ans) |
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Député de la Côte-d'Or au Corps législatif | |
– (9 ans et 17 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | Jules Ouvrard |
Biographie | |
Parti politique | Bonapartiste (Majorité dynastique) |
Père | Nicolas-Joseph Marey |
Mère | Émilie Monge |
Conjoint | Delphine Le Mire |
Profession | Diplomate |
Liste des conseillers généraux de la Côte-d'Or Liste des députés de la Côte-d'Or |
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Petit-fils de Gaspard Monge, il est député de la Côte-d'Or au Corps législatif (Second Empire).
Biographie
modifierSixième fils du conventionnel Nicolas-Joseph Marey et de la fille de Gaspard Monge, Guillaume Félix Alphonse entra au ministère des Affaires étrangères, en 1843, dans les consulats, fut attaché puis secrétaire d'ambassade aux États-Unis, et envoyé en mission en Chine avec M. de Jancigny en 1841, et avec M. de Lagrené en 1843.
Ce fut lui qui rapporta au gouvernement français la convention qui ouvrait les ports chinois au commerce français. Il reçut alors la croix de chevalier de la Légion d'honneur ().
Partisan de la dynastie napoléonienne, conseiller d'arrondissement, puis conseiller général du canton de Gevrey en 1861, il fut, à l'élection du , motivée par le décès de M. Ouvrard, le candidat du gouvernement dans la 2e circonscription de la Côte-d'Or, et fut élu[2] député, contre M. Auguste Boullenot[3].
Réélu[4], le , contre M. Pelletan[5], candidat de l'opposition ; et, le [6], contre M. Joigneaux[7], ancien représentant, candidat de l'opposition, M. Marey-Monge siégea dans la majorité dynastique jusqu'à la « révolution du 4 septembre 1870 ».
À la chute de l'Empire il se retira dans ses terres, et reste éloigné de la scène politique.
Marey-Monge a été également maire de Pommard[réf. à confirmer][8], et l'« auteur d'un travail inédit, très précieux, sur le Céleste Empire[9] ».
Union et postérité
modifier- Sixième fils de Nicolas-Joseph Marey () - Nuits (province de Bourgogne, actuelle Côte-d'Or) † - Pommard, Côte-d'Or), député de la Côte-d'Or (suppléant) à la l'Assemblée législative et à la Convention nationale et de Émilie (1778 † - Pommard), aînée des quatre filles de Gaspard Monge (1746-1818), comte de Péluse et de Catherine Huart (1747-1846), Guillaume Félix Alphonse épousa Jeanne Noël Marie Delphine Le Mire (1825 † - Dijon), dont il a :
- Roger Marey-Monge, avocat ;
- Berthe Marey-Monge (1847-1924), mariée avec Edmond Détourbet (1840-1926), dont postérité ;
Distinctions
modifier- Légion d'honneur[10] :
- Chevalier (), puis,
- Officier de la Légion d'honneur ().
Figure | Blasonnement |
Armes de la famille Marey
D'azur, à un mât de vaisseau d'or, avec ses cordages, accosté de deux raies du même.[11] Armes parlantes (mât + raie = Marey ). |
Notes et références
modifier- Son père décède 3 mois 1/2 après sa naissance, le 9 décembre 1818.
- Par 16 544 voix (23 189 votants, 35 665 inscrits).
- 6 563 voix.
- Par 21 252 voix (25 165 votants, 36 157 inscrits).
- 3 837 voix.
- Par 19 477 voix.
- 10 967 voix.
- « Alphonse Marey-Monge », sur roglo.eu (consulté le )
- Joseph Bard, L'Algérie en 1854 : itinéraire général de Tunis à Tanger ; colonisation -- paysages -- monuments -- culte -- agriculture -- statistique -- hygiène -- industrie -- commerce -- avenir, L. Maison, , 251 p. (lire en ligne)
- « Cote LH/1736/76 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
Annexes
modifierBibliographie
modifier- « Marey-Monge (Guillaume-Félix-Alphonse) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;
- Emmanuel de Blic, La Famille Marey-Monge: ascendances et postérités, branches collatérales, 1951
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :