Gouvernement fédéral du Brésil

Le gouvernement fédéral du Brésil (en portugais : Governo federal do Brasil) est le gouvernement qui exerce le pouvoir à l'échelon fédéral au Brésil.

Gouvernement fédéral du Brésil
Logo du gouvernement Lula
Blason du gouvernement brésilien
Le palais du Planalto, siège du gouvernement fédéral
Histoire
Origine
Cadre
Type
Gouvernement fédéral
Siège
Pays
Coordonnées
Langue
Organisation
Président
Vice-président
Filiales
Publication
Site web
Géolocalisation sur la carte : Brésil
(Voir situation sur carte : Brésil)
Géolocalisation sur la carte : Brasilia
(Voir situation sur carte : Brasilia)

Il se compose du pouvoir exécutif, appelé cabinet du Brésil, du pouvoir législatif, incarné par le Congrès national du Brésil, et par le pouvoir judiciaire[1],[2].

Histoire

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La forme actuelle du gouvernement fédéral découle de l'application de la Constitution de 1988[3].

Organisation

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Le chef du gouvernement est le président de la république fédérative du Brésil, qui est à la fois chef d'État et chef du gouvernement. C'est lui qui désigne les ministres qui l'assistent[3].

En 2008, le budget de l'État fédéral est environ de 230 milliards de dollars[4].

Le rôle du gouvernement est central dans la définition de la politique du Brésil, en particulier en ce qui touche les sujets les plus critiques.

Projets de lois

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Le gouvernement est un acteur majeur en ce qui concerne la présentation au Congrès national de lois[5].

Ratification de traités internationaux

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C'est également le gouvernement qui signe et ratifie les traités internationaux auxquels le Brésil adhère[6].

Instauration de programmes d'action

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C'est le gouvernement fédéral qui instaure les programmes d'actions qui sont ensuite déclinés au niveau local par les différents États[7],[8]. Toutefois, ceux-ci bénéficient d'une assez large marge de manœuvre, voire d'une tolérance à mener des actions de manière illégale[9].

Par ailleurs, dans les États les plus éloignés du pouvoir central, et en particulier en Amazonie, le contrôle du gouvernement central sur les situations locales n'est que théorique, ces zones étant caractérisées par une violence incontrôlable[10].

Exemples

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Déforestation et développement durable

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La déforestation du bassin amazonien est une conséquence de la politique menée à partir des années 1970 et impulsée par le gouvernement fédéral à travers le programme d'intégration nationale (pt)[11]. Sur cette base, les différents gouvernements fédéraux ont toujours refusé de signer le pacte international visant à l’interdire avant 2020[12].

En revanche, la prise de conscience de la nécessité d'encadrer ce déboisement pousse le gouvernement fédéral à proposer des plans de contrôle et à faire signer en 2006 aux différents acteurs économiques et écologiques un pacte environnemental[13]. Si la nécessité de basculer dans une politique de développement durable vient plutôt à l'origine de la société civile, c'est le gouvernement fédéral qui a créé les groupes de travail permettant de proposer des plans d'action[14].

Violence illégale étatique

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Le gouvernement fédéral ne soutient pas officiellement une politique de violence légale. Ainsi, par exemple, de 1985 à 2005, tous les gouvernements en lace ont condamné l'usage de la torture. Toutefois, la violence étatique bénéficie dans une certaine mesure de la tolérance voire de la complicité de certaines autorités. Ainsi, malgré les déclarations, aucun gouvernement n'a réussi à mettre fin aux actes de torture pratiqués à l'encontre des criminels de droit commun, dont 1 336 cas ont été déclarés au numéro d'appel SOS Torture rien qu'entre octobre 2001 et le [15],[16].

Action face à la pandémie de Covid-19

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Ainsi, lors du Gouvernement Bolsonaro, la gestion centralisée de la pandémie de Covid-19 est très critiquée par de nombreux observateurs, qui reprochent à l'organisme d'avoir mené une stratégie non seulement négligente mais délibérément en faveur de la propagation de la maladie[17].

Notes et références

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  1. (en) « The Government of Brazil » (consulté le ).
  2. (en) « 3. Budgeting in the centre of government in Brazil », sur www.oecd-ilibrary.org (consulté le ).
  3. a et b « La politique au Brésil, une histoire mouvementée ! — La Nova Republica (1988 à nos jours): Organisation des pouvoirs législatifs exécutifs et judiciaires brésiliens », (consulté le ).
  4. Ana Luiza Aranha 2018, 1. Introduction, p. 5.
  5. Paulo Sérgio Pinheiro 2005, §37.
  6. Paulo Sérgio Pinheiro 2005, §36.
  7. Paulo Sérgio Pinheiro 2005, §38-40.
  8. Ricardo Farret 2012, Abstract.
  9. Ana Luiza Aranha 2018, 2. Corruption as Exclusion, p. 6.
  10. François-Michel Le Tourneau 2015, Conclusion : le Brésil maîtrise-t-il la déforestation ? — §79.
  11. François-Michel Le Tourneau 2015, Rythme, localisation et conséquences de la déforestation — Histoire concise de la question — §6.
  12. François-Michel Le Tourneau 2015, Causes et acteurs du déboisement — Déforestation légale ou illégale ? — §41.
  13. François-Michel Le Tourneau 2015, La politique de négociation par branches — §64 & 65.
  14. Claudia Azevedo-Ramos, « Développement durable et lutte contre la déforestation en Amazonie brésilienne : le bon, le mauvais et le pire », FAO, (consulté le ).
  15. Paulo Sérgio Pinheiro 2005, §24.
  16. Paulo Sérgio Pinheiro 2005, §28.
  17. Daniel A. Dourado, Deisy Ventura, Rossana Rocha Reis et Fernando Aith, « Les droits dans la pandémie : analyse juridique et sanitaire au Brésil », Journal de Droit de la Santé et de l’Assurance Maladie, no 28,‎ , p. 139-140 (ISSN 2493-920X, DOI 10.4000/conflits.1887, lire en ligne).

Voir aussi

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Liens externes

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Bibliographie

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