Un fusil-mitrailleur est un fusil automatique à canon lourd destiné à apporter un appui feu aux fantassins. D'un encombrement similaire à la mitrailleuse légère, il en diffère par son alimentation par chargeur et non par bande[1] et par un usage habituel juste posé sur le sol ou sur un obstacle ou un tas de débris, uniquement stabilisé par un bipied. Il utilise une munition typiquement identique à celle de l'arme de dotation normale des fantassins. Il apparait (sous la forme du Chauchat) pendant la première guerre mondiale pour accompagner l'avancée de l'infanterie, un rôle que les mitrailleuses de l'époque, trop lourdes et encombrantes pour être déplacé pendant l'attaque, ne peuvent tenir.

Photographie d'un soldat épaulant un fusil-mitrailleur depuis une tranchée. À l'arrière-plan des fantassins avancent prudemment dans un paysage de steppe.
Soldats mongols utilisant un fusil-mitrailleur DP 28 lors d'affrontements avec les Japonais en 1939

L'absence de possibilité de changer le canon et la capacité limitée des chargeurs (par rapport aux bandes) le limite à un rôle de renforcement ponctuel du feu et lui interdit les longs tirs de saturation.

Utilisé massivement par les armées jusqu'en 1950, il a été supplanté par les mitrailleuses polyvalentes lorsque leur poids ont permis de les déplacer plus facilement en s'affranchissant des chargeurs lourds, encombrants et limitant la quantité tirée. L'apparition du fusil d'assaut, ayant quasiment la même puissance de feu pour un poids moindre, a contribué à son obsolescence.

Exemples

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Références

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  1. Fondation Ars Mechanica - Herstal Group, Ars Mechanica - La force d'Innover, Fondation Ars Mechanica - Herstal Group, , 399 p. (ISBN 9789462302884)

Articles connexes

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