Françoise Foning
Françoise Tsopgny Nguiazong - Foning, née en 1949 à Bafou au Cameroun et morte en 2015, est une femme d'affaires et femme politique camerounaise. Militante du RDPC, elle est députée à l’Assemblée nationale de 1997 à 2007 et maire de Douala V de 2002 à 2015. Elle a été présidente de l’Organisation des femmes chefs d’entreprise mondiales[1].
Biographie
modifierEnfance, formation et débuts
modifierFrançoise Tsopgny Nguiazong[2] « Dalida », ( Ma’a Mêfo’o Nkong-La’a[3]), épouse Foning, est née en 1949 à Bafou[4]; dans le département de la Menoua, dans la région de l'Ouest Cameroun.
Carrière
modifierConcours de beauté
modifierFrançoise Foning a été la première Dauphine de Miss Indépendance 1960 (le concept a muté plus tard pour Miss Cameroun) ; la couronne du concours était revenue à Julienne Honorine Eyenga Fouda[5],[6].
Femme d'affaires
modifierAprès une petite formation en secrétariat, elle se lance dans les affaires[7], d'abord comme propriétaire de plusieurs taxis, ce qui lui permet d'ouvrir un cabaret où elle se produit. Elle devient présidente du regroupement des femmes d'affaires du Cameroun[8]. Elle est PDG de plusieurs entreprises actives dans l’ameublement, le bois, la santé, l’éducation et l’import-export[2].
Femme politique
modifierForte de relations gagnées au cours de sa carrière, Françoise Foning entre en politique[7].
Présidente de la section RPDC du Littoral, elle est élue maire de Douala 5e et députée du Wouri. Au début des années 1990, elle commence à soutenir le régime en place de Paul Biya. Elle se présente aux élections législatives de 1992 et aux élections municipales de 1996, mais n'est pas élue[7]. En 1997, elle se présente pour la deuxième fois aux élections législatives et les remporte. Par la suite, elle représente plusieurs fois la Première dame Chantal Biya lors des meetings qui se tiennent à l'Ouest du pays[9].
Vie privée
modifierElle est l'épouse de Foning[2]. Elle meurt le 23 janvier 2015 à la suite d'un accident de circulation sur la route Yaoundé - Bafoussam.
Œuvres
modifierMandats
modifierElle a dirigé plusieurs organisations nationales et internationales[2] :
- Présidente honoraire de l’Association mondiale des femmes chefs d'entreprises (ONG FCEM) (2005 à 2012)
- Présidente et fondatrice de l’Association des femmes d'affaires du Cameroun (GFAC)
- Présidente et fondatrice du RASEF (Réseau africain pour le soutien à l'entrepreneuriat féminin)
Distinctions
modifierLe secteur dit New-style du quartier Bepanda à Douala, où elle avait ouvert un restaurant-bar en 1967, porte son nom[9]. Elle est considérée comme « la femme la plus combative et la plus combattue du landerneau politique (camerounais) depuis 1990 »[9], l'archétype de la self-made-woman[10].
Notes et références
modifier- fcem.org, organigramme.
- Jean Daniel Bombela, « Elites, obsèques et distinction sociale au Cameroun », Revue africaine de parlementarisme et de démocratie volume iii, n°17, , p. 177 (ISSN 1561-7726, lire en ligne, consulté le ).
- « www.bafou.org »
- Leontine Babeni, Femmes d'impact, Yaoundé-Cameroun, Éditions tropiques, , 115 p., p. 59.
- « Accueil CamerounWeb », sur www.camerounweb.com (consulté le ).
- StopBlaBlaCam, « Françoise Foning a-t-elle vraiment été 1ère dauphine de Miss Cameroun ? », sur www.stopblablacam.com (consulté le ).
- Dieudonné Tahafo Fonguieng & Al., Histoire des femmes célèbres du Cameorun, Yaoundé, Editions Portraits, , 178 p. (ISBN 9956-412-01-5), p. 92-93
- africansuccess.org Biographie
- Dieudonné Tahafo Fonguieng & Al., Histoire des femmes célèbres du Cameroun, Yaounde, Editions Portraits, , 178 p. (ISBN 9956-412-01-5), p. 92-93
- Léontine Babeni, Femmes d'impact, Yaoundé, éditions tropiques, , 115 p., p. 59