François Lejeune (1770-1799)
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François Lejeune ( à Villeneuve-de-Berg – à Jaffa) , est un officier français de la période révolutionnaire.
| François Clet Lejeune | ||
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| Naissance | Villeneuve-de-Berg (Ardèche) |
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| Décès | (à 28 ans) Siège de Jaffa (Palestine) Mort au combat |
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| Origine |  France
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| Allégeance | République française
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| Grade | Chef de brigade | |
| Années de service | 1792 – 1799 | |
| Conflits | Guerres de la Révolution : Campagne d'Italie Campagne d'Égypte |
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Biographie
modifierIl naît à Villeneuve-de-Berg, fils aîné de François, avocat au bailliage et de Anne Laplanche[1]. Il fait des études de droit et en 1790 est élu commandant de la garde nationale de Villeneuve-de-Berg. À ce titre, il est présent à la Fête de la Fédération à Paris le .
Il s'engage comme volontaire le et sert comme capitaine de grenadiers au 1er bataillon de volontaires de l'Ardèche. Homme de haute taille, il se fait remarquer par sa modération et son courage[2].
En 1793, il est capitaine dans l'armée des Alpes, il participe au Siège de Toulon.
En 1794, il rejoint l'armée d'Italie avec laquelle il fait la Campagne d'Italie. Il est remarqué à Montenotte, Berghetto et à Arcole où il est blessé.
22 mois après Arcole, il est nommé Chef de brigade le par le Général Berthier et il intègre l'Armée d'Orient.
Il participe donc à la Campagne d'Égypte. À la tête de la 22e Brigade d'infanterie légère, Il est tué pendant le Siège de Jaffa, le [3].
On trouve dans la correspondance du Général Bonaparte, au sujet du siège de Jaffa, cette citation : "Nous avons perdu le citoyen Lejeune, chef de la 22e d'infanterie légère, qui a été tué à la brèche. Cet officier a été vivement regretté de l'armée ; les soldats de son corps l'ont pleuré comme leur père."[4]
Notes et références
modifier- Villeneuve-de-Berg, registre des baptêmes, mariages et sépultures 1765-1772, image 170
- Recherches Historique sur Villeneuve-de-Berg, Abbé H.Mollier, 1866
- Service Historique de la Défense, Vincennes, dossier d'officier, cote GR 2YE 2454
- Correspondance de Napoléon Ier, tome V, pièce 4035, page 469
