Frédéric-Guillaume Ier de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Beck
Frédéric-Guillaume Ier est un prince de la maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Beck né le et mort le .
Biographie
modifierFrédéric-Guillaume Ier est le fils du duc Auguste de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Beck et de son épouse Hedwige Louise de Lippe. Il succède à son père comme duc de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Beck en 1689.
Converti au catholicisme, il rejoint l'armée du Saint-Empire. Il meurt de blessures reçues en Sicile lors de la bataille de Francavilla, dans le cadre de la guerre de la Quadruple-Alliance. Comme il n'a pas d'héritier masculin, c'est son oncle Frédéric-Louis qui lui succède.
Union et postérité
modifierEn 1708, il épouse Marie-Antoinette (15 octobre 1692 – 1762), fille du comte piémontais Antoine-Emmanuel de Sanfré. Ils ont deux filles :
- Marie-Anne-Léopoldine (2 août 1717, Vienne – 7 février 1789, Turin), épouse à Vienne le 4 août 1735 le seigneur portugais Manoel de Souza (1703-1759) ; leur fils Alexandre (4 décembre 1751 – 13 décembre 1803) est ambassadeur de Portugal aux cours de Copenhague, Berlin et Rome ;
- Jeanne-Amélie (3 décembre 1719 - 30 octobre 1774) épouse en 1740 Emmanuel comte de Silva-Tarouca (1691-1771), Directeur des bâtiments (et confident de l'impératrice Marie-Thérèse d'où une fille, Marie-Thérèse née en 1741, comtesse François-Joseph de Wurmbrand-Stuppach et un fils, François-Etienne (1750-1797) épouse Marie-Christine de Schönborn-Heussenstamm (1754-1797).
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Frederick William I, Duke of Schleswig-Holstein-Sonderburg-Beck » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
modifier- Stokvis, Anthony Marinus Hendrik Johan, préface de H. F. Wijnman, Manuel d'histoire, de généalogie et de chronologie de tous les États du globe, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Leyde, 1890-1893; Généalogie des comtes et ducs de Holstein: Volume III, « Chapitre VIII, Tableau Généalogique n°45 ».