Foules (Ferroud)

poème symphonique de Pierre-Octave Ferroud

Foules est un poème symphonique composé par Pierre-Octave Ferroud de 1922 à 1924. L'œuvre est présentée au public l'année suivante, à Lyon, sous la direction de Jean Witkowski.

Foules
Genre Poème symphonique
Nb. de mouvements 1
Musique Pierre-Octave Ferroud
Durée approximative 11 min
Dates de composition 1922-1924
Dédicataire « à ma femme »

Composition et création

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Pierre-Octave Ferroud compose son poème symphonique Foules de 1922 à 1924, directement pour grand orchestre symphonique[1]. La création a lieu en 1925, à Lyon, sous la direction de Jean Witkowski[1]. La partition est dédiée à l'épouse du compositeur.

Présentation

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L'œuvre est en un seul mouvement pour grand orchestre symphonique, commençant Modéré (  = 144) à  
 
(avec de nombreux changements, dès les premières mesures :  
 
,  
 
,  
 
etc.) pour s'achever sur un éclat Vif (  = 176).

L'instrumentation requiert :

Instrumentation de Foules
Bois
2 flûtes, 1 petite flûte,
2 hautbois, 1 cor anglais,
2 clarinettes en La, 1 clarinette basse en Si  ,
1 saxophone alto
2 bassons, 1 contrebasson
Cuivres
4 cors chromatiques en Fa,
4 trompettes en Ut et en ,
3 trombones, 1 tuba
Percussions
Xylophone, glockenspiel, timbales,
triangle, caisse claire, tambour de basque,
cymbales, grosse caisse, tam-tam
Claviers / cordes pincées
Piano, célesta, 2 harpes
Cordes
Premiers violons, seconds violons, altos,
violoncelles, contrebasses

La partition est publiée par les éditions Durand en 1928. La durée d'exécution est d'environ onze minutes[2].

Analyse

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En 1930, René Dumesnil tient Foules de Pierre-Octave Ferroud en très haute estimes, « d'une autre veine que les Types, plus profonde, car cette pièce est une de celles où il faut chercher l'image la plus fidèle et la plus complète de notre temps. On y sent vibrer l'âme collective de la ville, on y entend la pulsation du monstre. C'est d'une poésie âpre et forte, et c'est d'un art qui n'a point de chance de se démoder plus qu'un document d'histoire[3] ».

En 1960, l'historien de la musique Paul Pittion souligne la polarité tonale de l'œuvre, « si bémol majeur et si bémol mineur, dont la conclusion superpose les trois motifs principaux après un bref fugato[4] ».

Discographie

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Références

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  1. a et b Melkis-Bihler 1998, p. 5.
  2. Melkis-Bihler 1998, p. 2.
  3. Dumesnil 1930, p. 36.
  4. Pittion 1960, p. 467.

Bibliographie

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Ouvrages généraux

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Notes discographiques

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Liens externes

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