Fort de Caluire
Le fort de Caluire est une ancienne fortification située à Caluire-et-Cuire. Aujourd'hui disparu, il faisait partie de la première ceinture de Lyon.
Fort de Caluire | ||||
Entrée du fort. | ||||
Lieu | Caluire-et-Cuire | |||
---|---|---|---|---|
Fait partie de | la première ceinture de Lyon | |||
Type d’ouvrage | Fort | |||
Construction | 1831 | |||
Architecte | Hubert Rohault de Fleury | |||
Démolition | 1933 | |||
Contrôlé par | France | |||
Coordonnées | 45° 47′ 35″ nord, 4° 50′ 12″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Caluire-et-Cuire
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : France
| ||||
modifier |
Histoire
modifierConstruit en 1831, il était relié au fort de Montessuy par l'intermédiaire d'une longue enceinte, avec lequel il interdisait l'accès au plateau de la Croix-Rousse depuis la route de la Dombes.
Placé sur le versant de la Saône, il permettait de défendre le fleuve, couplé au fort de Loyasse, au fort de la Duchère et au fort Saint-Jean.
Il était de forme carrée avec un bastion dans chaque angle.
Ce qui était au départ un abri à chevaux est devenu par la suite une champignonnière, exploitée dans les années 1860 au sein de l'enceinte reliant les deux forts[1]. L'entrée se faisait au milieu de l'enceinte. Celle-ci était constituée de 61 pièces occupant les casemates :
- Flèche bleue : entrée de la champignonnière
- A : 6 pièces de 4,5 × 4,5 m
- B : 55 pièces de 4,5 × 4,5 m
Aujourd'hui
modifierLe fort a été démoli en 1933 pour la construction de l'actuel stade Henri-Cochet.
De rares éléments physiques et toponymiques permettent actuellement de le situer, telle que la montée des Forts ; l'entrée du fort se trouvait en effet à l'actuel croisement de la montée des Forts et de l'avenue Paul-Doumer.
Bibliographie
modifier- François Dallemagne (photogr. Georges Fessy), Les défenses de Lyon : enceintes et fortifications, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 255 p. (ISBN 2-84147-177-2), p. 124–126
Références
modifier- Visite de l'ancienne champignonnière de Caluire-et-Cuire, Lyon, Association OCRA-LYON, , 7 p. (lire en ligne).